À Paris, l’Aïd al-Fitr est célébré dans la tradition, la joie et la gourmandise

La Bague de Kenza est l’une de ces maisons spécialisées dans la confection de pâtisseries traditionnelles algériennes. Photo Hakima Bedouani.
La Bague de Kenza est l’une de ces maisons spécialisées dans la confection de pâtisseries traditionnelles algériennes. Photo Hakima Bedouani.
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Publié le Lundi 02 mai 2022

À Paris, l’Aïd al-Fitr est célébré dans la tradition, la joie et la gourmandise

  • La fête de l’Aïd ne représente pas seulement la fin du mois de jeûne; elle symbolise l’esprit du partage et de solidarité
  • «Chez nous, la fête de l’Aïd al-Fitr se prépare trois jours avant la fin du mois de ramadan», explique la directrice de la pâtisserie La Bague de Kenza

PARIS: Les musulmans de France fêtent aujourd’hui l’Aïd al-Fitr. Également nommé «Aïd al-Seghir» («petite fête») et considéré comme une fête de pardon et de paix, l’Aïd commence par la traditionnelle Zakat al-Fitr. Cette aumône que l’on destine aux plus démunis avant la prière de l’Aïd consiste à valider tous les efforts consentis par la communauté musulmane durant le mois sacré du ramadan.

«Chacun de nous doit donner cette aumône en marque de solidarité. La zakat permet aux personnes qui sont dans le besoin de célébrer cette fête de l’Aïd al-Fitr comme tous les autres», nous explique Rachida, une jeune femme que nous avons rencontrée dans un magasin de produits orientaux. Cette année, la zakat a été fixée par la Mosquée de Paris à 7 euros par personne. Le responsable de famille doit s’en acquitter avant la prière de l’Aïd, un moment spirituel qui marque le début de la fête.

La fête de l’Aïd ne représente pas seulement la fin du mois de jeûne; elle symbolise l’esprit du partage et de solidarité et se caractérise par la préparation de grands repas festifs, par des visites aux familles et aux proches pour la présentation des vœux, le partage des cadeaux, dans une ambiance de joie et de bonne humeur.

«La fête sucrée»
Aussi appelée «la fête sucrée», l’Aïd al-Fitr est un moment particulier marqué par la dégustation de gourmandises. Dans la tradition familiale d’une grande majorité de familles maghrébines, la préparation des gâteaux commence en général, après Laylat al-Qadr (27e jour du ramadan).

En bref

Ce moment fort de la fin du jeûne fait la part belle aux desserts et propose une grande variété de gâteaux orientaux: cornes de gazelles, baklavas, makrouts fourrés aux dattes ou aux amandes, dattes farcies de pâte d’amande, skandraniettes, klednettes… En outre, dans plusieurs enseignes de traiteurs spécialisés de la capitale française, de nombreuses créations sont présentées sur les étals et dans les vitrines.

La Bague de Kenza est l’une de ces maisons spécialisées dans la confection de pâtisseries traditionnelles algériennes. Elle a été créée en 1993 par Samira Fahim et Lhassen Rahmani, originaires d’Algérie et nostalgiques de ces douceurs qui leur rappellent leur enfance. Ils ont entrepris un défi: créer la toute première pâtisserie algérienne de la capitale. La première maison mère a ouvert ses portes rue Saint-Maur, dans le XIe arrondissement de Paris. Le succès a été immédiat. Leur établissement est devenu un lieu incontournable pour la diaspora maghrébine qui réside en Île-de-France.

la bague de kenza
La Bague de Kenza est l’une de ces maisons spécialisées dans la confection de pâtisseries traditionnelles algériennes. Photo Hakima Bedouani.

«Notre boutique du XIe arrondissement, considérée aujourd’hui comme l’emblème de la maison, a connu un engouement inattendu. La demande grandissante a légitimé l’ouverture d’autres établissements», assurent les fondateurs.

Rencontrée la veille de l’Aïd, Kenza Rahmani, la directrice de La Bague de Kenza, assure que la notoriété de la maison s’est construite autour de l’une des exigences de la marque: le gage de qualité. «Nos produits sont fabriqués dans le respect de la tradition. Nos artisans pâtissiers travaillent des produits frais de manière artisanale et assurent une qualité optimale. Nos produits sont confectionnés dans la maison mère afin d’approvisionner quotidiennement nos autres boutiques de la capitale parisienne», explique Kenza.

bague kenza
«Pendant le mois sacré du ramadan et la fête de l’Aïd, nos boutiques ne désemplissent pas.» Photo Hakima Bedouani.

«Pendant le mois sacré du ramadan et la fête de l’Aïd, nos boutiques ne désemplissent pas. Chez nous, la fête de l’Aïd al-Fitr se prépare trois jours avant la fin du mois de ramadan, car nous recevons beaucoup de clients qui viennent acheter des produits pour célébrer l’Aïd, et aussi pour en offrir à leurs familles, à leurs proches. Les douceurs comme les tchareks, les baklavas et les makrouts sont très demandées. Ce sont des pâtisseries qui font partie des traditions culinaires et elles sont très appréciées pour célébrer cette fête si importante qui permet aux familles de passer de beaux moments de joie et de partage», nous confie-t-elle.

Tradition et innovation
Laouz Paris, une autre pâtisserie algérienne située à Paris, a opté quant à elle pour un décor contemporain dans lequel cohabitent tradition et innovation. Cette société dispose d’un laboratoire à Bagneux, en région parisienne, et de cinq boutiques dans la capitale française. Elle garantit à sa clientèle des produits frais d’une grande qualité gustative. «J’ai créé Laouz pour sublimer les classiques de la pâtisserie algérienne en y ajoutant une touche contemporaine. Cette volonté d’apporter une note méditerranéenne donne à nos produits un aspect élégant, précieux, à la manière d’un bijou», assure Rachid Sellali, fondateur et PDG de Laouz Paris.

Fidèle à un savoir-faire ancestral, la maison fabrique des produits de manière artisanale à partir d’arômes naturels et biologiques. «Toutes les créations sont élaborées à base de margarine; certaines d’entre elles ne contiennent ni œuf ni gluten. Elles sont en outre allégées de 45% en sucre et de 50% en matières grasses. À partir de recettes traditionnelles, nous revisitons certains classiques pour en faire des pâtisseries haut de gamme aux saveurs étonnantes: amande, coquelicot, pamplemousse, praliné, pistache, vanille, gingembre, yuzu… Ces créations proposent des saveurs originales et présentent mille et une couleurs, comme le cornet au thé matcha, le trèfle au yuzu et au gingembre ou encore le kaab au piment d’Espelette», précise la direction.


Les éditeurs saoudiens se connectent au monde entier à la foire de Bologne

L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
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  • Le directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter un éventail de programmes.
  • M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

RIYAD : L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne, qui s'est tenue du 31 mars au 3 avril au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie.

Abdullatif Al-Wasel, directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction, a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter une série de programmes, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Il a ajouté que ces efforts visaient à développer l'industrie de l'édition, à encourager l'engagement culturel, à soutenir les éditeurs et les agents littéraires saoudiens dans le monde entier et à mettre en valeur le riche patrimoine intellectuel et la production littéraire du Royaume. 

M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

Le pavillon du Royaume comprend la participation d'entités culturelles telles que l'Académie mondiale du roi Salman pour la langue arabe, la Bibliothèque publique du roi Abdulaziz, la Bibliothèque nationale du roi Fahd et l'Association de l'édition.

L'académie du roi Salman présente ses efforts visant à renforcer la présence mondiale de la langue arabe et à soutenir le contenu arabe dans les domaines culturel et universitaire, a rapporté l'agence SPA.

L'académie présente ses dernières publications et met en avant ses contributions au développement de contenus linguistiques et fondés sur la connaissance, ainsi que ses projets en matière d'aménagement linguistique, de politique, de linguistique informatique, d'éducation et d'initiatives culturelles.


La gastronomie française : dans l'attente des nouvelles étoiles du Michelin

Un cuisinier prépare un plat au restaurant « La Pyramide » à Vienne le 20 mars 2025. Premier restaurant trois étoiles de l'histoire du Guide Michelin, « La Pyramide » reste, 200 ans après son ouverture à Vienne, en Isère, une étape incontournable de la légendaire Nationale 7 pour les gourmets en route vers le sud. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
Un cuisinier prépare un plat au restaurant « La Pyramide » à Vienne le 20 mars 2025. Premier restaurant trois étoiles de l'histoire du Guide Michelin, « La Pyramide » reste, 200 ans après son ouverture à Vienne, en Isère, une étape incontournable de la légendaire Nationale 7 pour les gourmets en route vers le sud. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
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  • C'est le rendez-vous gastronomique de l'année : autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoilera lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz.
  • tous les chefs étoilés de France ont été conviés et personnes seront récompensées.

METZ, FRANCE : C'est le rendez-vous gastronomique de l'année : autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoilera lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz, lors d'un événement auquel tous les chefs étoilés de France ont été conviés, ainsi que les personnes qui seront récompensées.

« Comme toujours, on va jouer à guichets fermés, puisque l'immense majorité d'entre eux seront au rendez-vous », a indiqué à l'AFP Gwendal Poullennec, le patron du guide rouge qui célèbre cette année ses 125 ans.

Le chef Vincent Favre-Félix, lui, ne sera pas de la partie. À la tête d'un établissement étoilé à Annecy-le-Vieux, en Haute-Savoie, il a décidé de rendre son macaron, devenu trop pesant pour lui et ses clients.

« On s'aperçoit que nos clients aujourd'hui n'attendent plus forcément ce qu'on propose. Ils n'ont plus forcément envie de passer trois heures à table, avec un menu carte blanche imposé, des menus en 8-10 séquences, ni de payer entre 100 et 500 francs par tête", explique-t-il à l'AFP, tout en assurant toutefois "ne pas cracher dans la soupe". 

Sébastien Hisler, le second du restaurant étoilé Chez Michèle à Languimberg en Moselle, n'est pas de cet avis. « Quand on est dans des établissements comme ça, c'est un lâcher prise et il faut profiter de l'instant. Si c'est juste +bien+, oui, ça fait cher. Il faut le moment « waouh ». »

« Les étoiles n'appartiennent pas aux chefs. (...) Ce n'est en aucun cas au chef de faire une demande au guide Michelin pour être ajouté ou retiré », a de son côté répondu M. Poullennec, interrogé par l'AFP.

Pas de quoi gâcher la fête cependant. Les festivités ont commencé dimanche soir, avec un match de football opposant des chefs étoilés, parmi lesquels Fabien Ferré, qui a obtenu l'an dernier trois étoiles d'un coup pour la réouverture de la Table du Castellet (Var), et le triplement étoilé Arnaud Donckele, face à des anciens du FC Metz, dont le champion du monde Robert Pirès, avant un dîner des chefs réunissant professionnels et journalistes.

« C'est une grande cousinade. C'est vraiment l'esprit bon enfant, on passe un bon moment, on partage de bons plats bien cuisinés, on ne se prend pas la tête », affirme Benoît Potdevin, chef du K au domaine de la Klaus à Montenach (Moselle), qui, après sa première étoile remportée l'an dernier, assure être là « sans pression ».

La cérémonie des étoiles aura lieu à 17 heures au Centre des Congrès de Metz. En attendant, le détail du palmarès est tenu secret.

La presse a toutefois déjà fait ses pronostics et les noms de Hugo Roellinger à Cancale (Le Coquillage), de Giuliano Sperandio (Taillevent) et de Hélène Darroze (Marsan) à Paris sont régulièrement cités comme potentiels trois étoiles. 

Les rétrogradations ont, elles, déjà été annoncées dix jours avant ce rassemblement, sans susciter de tempête médiatique, comme ce fut le cas pour Marc Veyrat en 2019 ou Guy Savoy en 2023. Cette année, c'est la maison Georges Blanc à Vonnas, dans l'Ain, qui a perdu sa troisième étoile, après 44 ans au sommet.

Autant décrié que respecté et craint par les chefs, le guide Michelin fait toujours la pluie et le beau temps sur la gastronomie mondiale.

« C'est clairement le seul guide que tout le monde cite en référence », estime auprès de l'AFP Rémi Dechambre, journaliste gastronomique au Parisien Week-end.

« Malgré lui, et avec lui, le Michelin incarne la gastronomie française », souligne Estérelle Payany, critique culinaire chez Télérama. « Il y a de plus en plus de chefs qui s'en méfient et qui s'en défient, parce que le guide Michelin conserve son opacité, qu'il fait des choix parfois un peu étonnants. Mais il n'en demeure pas moins que ça reste le maestro de la gastronomie française en termes de classement », estime de son côté Franck Pinay-Rabaroust, rédacteur en chef du média culinaire « Bouillant(e)s ».

Créé en 1900 par les frères André et Edouard Michelin à destination des automobilistes, le guide Michelin est aujourd'hui présent en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, et se décline dans plus de 50 destinations.


Les créations arabes brillent sur les tapis rouges d'Hollywood

 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
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  • Lors de la 36e édition des GLAAD Media Awards, l'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury, dotée d'un corsage perlé et d'une jupe moulante séparée
  • L'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury

DUBAÏ : Hollywood a été le théâtre d’une véritable explosion de style arabe sur les tapis rouges ce week-end, avec les célébrités Sophia Bush, Becky G et Jennie éblouissant la scène dans des créations du Moyen-Orient.
Lors de la 36e édition des GLAAD Media Awards, l'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury, dotée d'un corsage perlé et d'une jupe moulante séparée. L'ensemble de Bush a été assemblé par Dani Charlton et Emma Rubenstein, le duo de stylistes de mode connu sous le nom de Dani + Emma.

Samedi soir, les chanteuses Becky G et Jennie Kim, membre du groupe de K-Pop Blackpink, ont toutes deux porté des tenues du créateur libanais Zuhair Murad.

La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles.

La robe colonne à col licou a été ornée d'embellissements argentés sur le corsage.

Jennie, qui se fait appeler par son prénom, a présenté un look de la collection de prêt-à-porter automne-hiver 2025 de Murad lors du même événement.

La robe rouge ajustée présentait une double fente avec des clous sur les fentes et un décolleté en forme de cœur. Le look a été complété par une paire de talons de la créatrice jordanienne et roumaine Amina Muaddi.

Elle est montée sur scène vêtue de cette tenue pour recevoir le Global Force Award, un prix décerné aux « chanteurs, auteurs-compositeurs, instrumentistes et producteurs ayant une contribution révolutionnaire à l'industrie musicale », choisis par la publication Billboard à l'échelle mondiale.

« Je suis inspirée par toutes les femmes présentes dans cette salle - et dans le monde entier - qui continuent à franchir les barrières et à laisser leur empreinte sur la scène internationale », a déclaré Jennie lors de son discours de remerciement. « Ce prix est dédié à toutes les femmes qui osent rêver, créer et façonner le monde avec leur vision », a-t-elle ajouté. 

Parmi les lauréats de cette année figurent également Doechii, élue femme de l'année, Erykah Badu, qui a reçu le prix de l'icône, Aespa, groupe de l'année, et Ángela Aguilar, qui a remporté le prix de la percée, entre autres. Parmi les présentateurs figuraient Becky G, Lauren Jauregui, Kali Uchis et Julia Michaels.

Parmi les artistes figuraient Ángela Aguilar, Aespa, Gracie Abrams, Megan Moroney, Muni Long, Tyla et Erykah Badu.

De son côté, la chanteuse américano-mexicaine Aguilar a dédié son moment sur scène aux immigrés : « Je veux profiter de cette occasion pour faire entendre ma voix pour les femmes dont les paroles sont souvent ignorées, pour celles qui laissent derrière elles tout ce qu'elles connaissent en franchissant les frontières », a-t-elle affirmé.