Les bénévoles de la Grande Mosquée, une culture très appréciée par les Saoudiens

Les domaines d’intervention de ces bénévoles varient de la traduction à l’aide aux personnes âgées en matière d’utilisation des services de transport (véhicules électriques). (Photo fournie)
Les domaines d’intervention de ces bénévoles varient de la traduction à l’aide aux personnes âgées en matière d’utilisation des services de transport (véhicules électriques). (Photo fournie)
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Publié le Mardi 26 avril 2022

Les bénévoles de la Grande Mosquée, une culture très appréciée par les Saoudiens

  • Les bénévoles renforcent leur présence à la Grande Mosquée pour aider à distribuer les repas de l’iftar aux pèlerins et aux fidèles en coopération avec les autorités
  • Le travail bénévole est très respectable et constitue un pilier principal de la société, en particulier pendant le ramadan, qui incarne les valeurs de don, de solidarité et de coopération

LA MECQUE: La présidence générale pour les affaires des deux Saintes Mosquées a récemment annoncé que des milliers de bénévoles travaillent à la Grande Mosquée pendant le mois sacré du ramadan.

Les domaines d’intervention de ces bénévoles varient de la traduction à l’aide aux personnes âgées en matière d’utilisation des services de transport (véhicules électriques). Ils ont été recrutés par l’intermédiaire de la plate-forme nationale pour le bénévolat mise en place par le ministère des Ressources humaines et du Développement social.

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Cette annonce intervient alors que le Croissant-Rouge saoudien a annoncé que 1 728 membres de son personnel, parmi lesquels des médecins, des spécialistes et des infirmiers, se portaient bénévoles à la Grande Mosquée pendant le ramadan. Ils ont efficacement fourni des services d’urgence aux visiteurs de la Grande Mosquée au moyen de dix-huit postes de soins principaux, ainsi que des sous-stations supplémentaires qui couvrent les autres parties de la mosquée.

 

En chiffres

20 736 heures de bénévolat ont été enregistrées, tandis que les bénévoles ont répondu à 1 650 cas de maladie.

20 736 heures de bénévolat ont été enregistrées, tandis que les bénévoles ont répondu à 1 650 cas de maladie.

Jusqu’à présent, 20 736 heures de bénévolat ont été enregistrées, tandis que les bénévoles ont répondu à 1 650 cas de maladie. Cependant, la plupart des cas sont bénins, généralement causés par l’épuisement.

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Les bénévoles du Croissant-Rouge sont en poste aux côtés des principales équipes de soins d’urgence dans le quartier Mataf de la Grande Mosquée, la zone Al-Masaa, ainsi que le premier et le deuxième étage, les places et les couloirs.

Certaines personnes sont transportées vers les cliniques de la Grande Mosquée tandis que la majorité de celles qui nécessitent des soins d’urgence sont traitées sur place.

Ces efforts s’inscrivent dans la continuité du travail bénévole qui a commencé il y a de nombreuses années à la Grande Mosquée. Les bénévoles renforcent leur présence à la Grande Mosquée pour aider à distribuer les repas de l’iftar aux pèlerins et aux fidèles, en coopération avec les autorités.

L’Autorité saoudienne du Croissant-Rouge augmente le nombre de postes de bénévolat disponibles chaque année. Son objectif est d’atteindre un million de bénévoles en 2030, conformément à l’initiative Vision 2030 du Royaume et à ses objectifs.

L’Autorité saoudienne du Croissant-Rouge augmente le nombre de postes de bénévolat disponibles chaque année. Son objectif est d’atteindre un million de bénévoles en 2030, conformément à l’initiative Vision 2030 du Royaume et à ses objectifs.

Le Dr Moustafa Jamil Baljoun, directeur général du Croissant-Rouge dans la région de La Mecque.

Le Dr Moustafa Jamil Baljoun, directeur général du Croissant-Rouge dans la région de La Mecque, met l’accent sur l’importance du travail bénévole.

«Cela renforce le sens des responsabilités chez nos jeunes, femmes et hommes, puisque le travail bénévole consolide le sentiment d’appartenance à la société et qu’il leur permet de comprendre à quel point il est important de participer à l’édification de la nation ainsi que de servir les visiteurs de la Grande Mosquée, ce qui a une incidence positive sur le développement des compétences», déclare-t-il à Arab News.

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L’Autorité saoudienne du Croissant-Rouge augmente le nombre de postes de bénévolat disponibles chaque année. Son objectif est d’atteindre un million de bénévoles en 2030, conformément à l’initiative Vision 2030 du Royaume et à ses objectifs», précise-t-il.

Ehsan Hawsawi, bénévole au sein de l’équipe appelée «l2jlkyawatan» («Pour la patrie»), affirme que «le travail bénévole est très respectable et constitue un pilier principal de la société, en particulier pendant le ramadan, qui incarne les valeurs de don, de solidarité et de coopération».

«Il touche profondément les visiteurs des deux Saintes Mosquées. Les différentes générations se familiarisent avec les dimensions de ce travail ainsi qu’avec ses valeurs interactives et culturelles. Le bénévolat intègre également les concepts d’innovation et de diversité dans les domaines religieux, culturels, sociaux, sanitaires et touristiques», ajoute-t-elle.

Abir Fakirah, chef de l’équipe de bénévoles de Hur Makkah, affirme: «Nous poursuivons les bonnes actions dans le pays. Par nature, les êtres humains ne peuvent pas vivre seuls. Ils doivent faire partie d’une société et d’un groupe de personnes, que ce soit à la maison ou sur le lieu d’études et de travail. En effet, les caractéristiques sociales font partie des atouts humains. Le bon sens appelle toujours les humains à faire le bien et à écarter indéfiniment le mal.»

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Elle soutient que le travail bénévole est considéré comme l’une des principales sources de bonnes actions puisqu’il reflète une image positive de la société, en plus de mettre en valeur sa prospérité et la diffusion des bonnes mœurs parmi ses membres.

«Cette année – et chaque année –, l’équipe de bénévoles de Hur Makkah est au service des visiteurs de la Grande Mosquée de La Mecque. Elle aide à fournir des services de premiers secours et organisationnels pour appuyer le travail de certains organismes chargés d’assurer la sûreté et la sécurité des visiteurs de la mosquée», précise-t-elle.

Selon elle, 30 000 pèlerins et visiteurs auraient bénéficié des services de l’équipe, tandis que le nombre de prestataires de services (femmes et hommes) de l’équipe est de cent quarante-cinq personnes. «Cela ne constitue qu’une infime partie de ce que notre patrie mérite.»

Elle conclut par ces mots: «Notre objectif est de voir nos bonnes actions récompensées par Dieu, jusqu’à ce que La Mecque devienne la première ville du monde.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre israélien de la Défense promet de ne "jamais quitter" Gaza

Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
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  • Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré qu’Israël « ne quitterait jamais Gaza » et évoqué la création d’avant-postes, avant que son ministère ne précise qu’il n’y a aucune intention de recolonisation
  • Ces propos interviennent alors qu’une trêve fragile est en vigueur et que les médiateurs appellent à la mise en œuvre du plan Trump, qui prévoit un retrait complet israélien de Gaza

JERUSALEM: Le ministre de la Défense israélien Israël Katz a affirmé mardi qu'Israël "ne quitterait jamais Gaza", évoquant la possible création d'avant-postes dans le territoire palestinien ravagé par la guerre, avant que ses services ne modèrent ses propos.

"Nous sommes au cœur de Gaza et nous ne quitterons jamais Gaza", a déclaré M. Katz en déplacement dans la colonie de Beit-El en Cisjordanie occupée, lors d'un discours filmé par des médias israéliens.

"Nous sommes là-bas pour empêcher ce qui s'est passé" de se reproduire, a-t-il ajouté, en référence à l'attaque meurtrière du Hamas palestinien en Israël le 7 octobre 2023.

M. Katz a évoqué l'installation d'avant-postes dans le nord de Gaza, pour remplacer des colonies évacuées par Israël lors de son retrait unilatéral de 2005, citant le modèle de "Nahal", associant présence militaire et implantation agricole.

"Au moment opportun (...) nous établirons dans le nord de Gaza, des avant-postes Nahal à la place des communautés (des anciennes colonies) qui ont été déracinées", a-t-il dit.

Ses services ont rapidement tempéré ses propos, assurant qu'ils "s'inscrivaient exclusivement dans un contexte sécuritaire."

"Le gouvernement n'a aucune intention d'établir des colonies dans la bande de Gaza", selon un communiqué.

Les déclarations du ministre interviennent dans le contexte d'une fragile trêve entrée en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas, sous l'égide de Washington et de médiateurs régionaux.

Les pays médiateurs --Qatar et Égypte-- appellent à la mise en œuvre de la deuxième phase du plan de paix du président américain Donald Trump. Cette étape prévoit notamment un retrait complet des forces israéliennes de la bande de Gaza, et le plan stipule qu'"Israël ne va ni occuper ni annexer Gaza."

Les propos de M. Katz ont suscité de vives critiques dans l'opposition.

"Le gouvernement vote d'une main en faveur du plan Trump, et de l'autre il vend des fables sur des centres de peuplement isolés à Gaza", a assené sur X Gadi Eizenkot, ancien ministre et ancien chef d'état-major.

Jeudi dernier, quelques dizaines d'Israéliens ont pénétré illégalement dans la bande de Gaza, en violation des consignes de l'armée, et y ont planté symboliquement un drapeau israélien, pour appeler à la réoccupation et à la recolonisation du territoire palestinien, réclamée notamment par les ministres d'extrême droite du gouvernement Netanyahu.


Liban: l'Italie souhaite maintenir sa présence militaire après le départ de la force de l'ONU

L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
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  • L’Italie confirme qu’elle maintiendra une présence militaire au Liban même après le retrait progressif de la Finul à partir du 31 décembre 2026
  • Rome met en avant le rôle clé des forces armées libanaises pour la stabilité du Liban et de la région, et appelle à des résultats concrets pour éviter toute exploitation de l’instabilité

ROME: L'Italie souhaite maintenir sa présence militaire au Liban, après le départ des Casques bleus de l'ONU qui commence le 31 décembre 2026, a indiqué lundi le ministère italien de la Défense.

"Même après" le départ de la force de maintien de la paix dans le sud du Liban (Finul) de l'ONU, l'Italie continuera à jouer son rôle soutenant avec conviction la présence internationale" dans ce pays, selon les propos du ministre de la Défense Guido Crosetto sur X.

Interrogé par l'AFP pour savoir si cela signifiait une "présence militaire" italienne, un porte-parole du ministère a confirmé que oui.

M. Crosetto a également souligné "le rôle fondamental" des forces armées libanaises "pour garantir la stabilité non seulement au Liban mais dans toute la région".

Le ministre a en outre assuré que Rome œuvrait à ce que les discussions en cours dans la région se traduisent par "des résultats concrets et que personne ne puisse tirer des avantages d'une situation d'instabilité dans le sud du Liban".

L'Italie est, avec 1.099 militaires, le deuxième contributeur de la Finul, derrière l'Indonésie (1.232) et cinq généraux italiens ont été parmi les chefs des Casques bleus au cours des 20 dernières années.


Un mort dans des frappes israéliennes au Liban (ministère)

Une photographie montre l'épave d'un véhicule visé par une frappe aérienne israélienne sur la route reliant le village frontalier d'Odeisseh, dans le sud du Liban, à Markaba, le 16 décembre 2025. (AFP)
Une photographie montre l'épave d'un véhicule visé par une frappe aérienne israélienne sur la route reliant le village frontalier d'Odeisseh, dans le sud du Liban, à Markaba, le 16 décembre 2025. (AFP)
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  • Des frappes israéliennes dans le sud du Liban ont fait un mort et un blessé, Israël affirmant viser des membres du Hezbollah malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Sous pression internationale, le Liban s’est engagé à désarmer le Hezbollah au sud du Litani, mais Israël accuse le mouvement de se réarmer, une accusation relayée par le sénateur américain Lindsey Graham

BEYROUTH: Des frappes israéliennes dans le sud du Liban ont fait un mort et un blessé dimanche, a annoncé le ministère libanais de la Santé, tandis que l'armée israélienne a déclaré avoir visé des membres du Hezbollah.

Israël continue à mener régulièrement des frappes au Liban et affirme viser le mouvement islamiste soutenu par l'Iran, malgré un cessez-le-feu qui a mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an d'hostilités, en marge de la guerre dans la bande de Gaza.

Israël maintient également des troupes dans cinq positions frontalières du sud du Liban qu'il estime stratégiques.

Selon le ministère libanais de la Santé, deux frappes israéliennes ont touché dimanche un véhicule et une moto dans la ville de Yater, à environ cinq kilomètres de la frontière avec Israël, tuant une personne et en blessant une autre.

L'armée israélienne a déclaré avoir "frappé un terroriste du Hezbollah dans la zone de Yater" et ajouté peu après avoir "frappé un autre terroriste du Hezbollah" dans la même zone.

Dimanche également, l'armée libanaise a annoncé que des soldats avaient découvert et démantelé "un dispositif d'espionnage israélien" à Yaroun, une autre localité proche de la frontière.

Sous forte pression américaine et par crainte d'une intensification des frappes israéliennes, le Liban s'est engagé, comme prévu par l'accord de cessez-le-feu, à désarmer le Hezbollah et à démanteler d'ici la fin de l'année toutes ses structures militaires entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, à une trentaine de kilomètres plus au nord.

Israël a mis en doute l'efficacité de l'armée libanaise et accusé le Hezbollah de se réarmer, tandis que le mouvement chiite a rejeté les appels à abandonner ses armes.

En visite en Israël dimanche, le sénateur américain Lindsey Graham a lui aussi accusé le mouvement de se réarmer. "Mon impression est que le Hezbollah essaie de fabriquer davantage d'armes (...) Ce n'est pas un résultat acceptable", a-t-il déclaré dans une vidéo diffusée par le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Plus de 340 personnes ont été tuées par des tirs israéliens au Liban depuis le cessez-le-feu, selon un bilan de l'AFP basé sur les chiffres du ministère libanais de la Santé.