Que faut-il retenir comme enseignement de ce nouveau phénomène qui a fait son apparition dans plusieurs régions du pays à l’occasion du démarrage de l’achat des vêtements d’enfants en prévision de la fête de l’Aïd El Fitr ?
Il s’agit, en effet, de cette tendance relevée auprès de beaucoup de citoyens qui ont préféré s’approvisionner dans les commerces de friperie en boudant ceux du prêt-à-porter dont les propriétaires attendent l’Aïd El Fitr comme étant le moment le plus fort pour l’écoulement de leurs produits, notamment ceux destinés aux enfants, considérés et traités dans notre mémoire collective comme les rois de la journée officialisant la clôture du mois saint de Ramadan.
Et l’explication la plus plausible à ce choix fait par ceux qui ont tourné le dos aux magasins de prêt-à-porter réside dans la hausse vertigineuse, voire sans précédent, des prix des habits d’enfants qu’ils proposent dans leurs vitrines.
Sauf qu’il subsiste toujours et en dépit de l’apparition de nouvelles pratiques dans nos comportements quotidiens dues à la nouvelle donne marquant, désormais, la société tunisienne, un sentiment selon lequel la journée de l’Aïd El Fitr est célébrée d’une manière particulière et elle est empreinte d’une saveur particulière, un sentiment et une conviction que l’on puise dans les fondements de l’Islam.
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