LE CAIRE: Jeudi, un ancien membre du Parlement égyptien a été condamné à dix ans de prison pour avoir fait sortir clandestinement des antiquités du pays, avec quatre autres personnes, a rapporté l'agence de presse officielle égyptienne.
L'ancien député Alaa Hassanein et quatre autres personnes ont été condamnés à dix ans de prison, tandis que Hassan Rateb, un homme d'affaires bien connu, ainsi que 17 autres personnes, sont passibles de cinq ans de prison et d’une amende d’un million de livres égyptiennes (environ 49 700 euros).
Le rapport ne précise pas le type d'antiquités passé en contrebande, mais indique que dans certains cas, les condamnés ont organisé et financé des «fouilles secrètes».
L'Égypte est toujours riche en sites antiques non découverts remontant aux Pharaons, mais aussi aux époques grecque et romaine.
Le pays a averti ces dernières années les musées étrangers qu'il ne les aiderait pas à organiser des expositions sur les antiquités égyptiennes à moins qu'ils ne restituent des objets anciens emportés clandestinement. Le ministère des Antiquités a déclaré avoir récupéré depuis 2016 plus de 1 000 objets et près de 22 000 pièces de monnaie anciennes.
En 2019, le ministère a exposé un cercueil doré antique datant du I er siècle av. J.-C., que le Metropolitan Museum of Art de New York a rendu après que les enquêteurs américains ont établi qu'il s'agissait d'une antiquité pillée.
* Avec AP
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com