JERUSALEM: Le Parlement israélien a ratifié jeudi soir les accords de normalisation des relations annoncés en août entre l'Etat hébreu et les Emirats arabes unis.
Ces accords ont été signés officiellement le 15 septembre à Washington sous la houlette du président américain Donald Trump, pour faire de ces deux Etats du Golfe les premiers pays arabes à normaliser leurs relations avec Israël après l'Egypte en 1979 et la Jordanie en 1994.
Ils ont été dénoncés par les Palestiniens comme une « trahison » de la part de ces deux pays, alors que la résolution du conflit israélo-palestinien était jusque-là considérée comme une condition sine qua non pour une normalisation des relations entre Israël et les Etats arabes.
Quatre-vingt députés israéliens ont voté en faveur de cet accord et 13 contre, après plus de huit heures de débat dans l'hémicycle et un marathon de discours, plus d'une centaine d'élus (sur les 120 que compte le Parlement israélien) ayant pris la parole.
Les 13 élus qui se sont opposés à l'accord sont membres de la Liste unie des partis arabes.
Durant le débat, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que « cet accord historique est la conséquence d'efforts continus » et a dit espérer que d'autres pays de la région signent « d'autres accords de paix ».
M. Netanyahu a par ailleurs affirmé qu'Israël avait eu récemment, et pour la première fois, des contacts avec un pays de la région dont il n'a pas voulu dévoiler le nom.
L'administration américaine tente de convaincre d'autres pays arabes de se rapprocher d'Israël.