RIYAD: Les responsables saoudiens des affaires humanitaires ont insisté sur l’importance d’améliorer le rendement et l’efficacité des réponses aux crises et de renforcer les mécanismes au moyen desquels l’aide est fournie aux personnes qui en ont le plus besoin.
Aqeel al-Ghamdi, le chef du groupe saoudien de soutien aux donateurs du Bureau des nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (BCAH), a appelé ce dernier à améliorer et à dynamiser les mécanismes et les outils de coordination humanitaire, compte tenu des effets positifs qu’ils peuvent avoir sur les résultats stratégiques.
Il a tenu ces propos mardi, lors d’une réunion du groupe des donateurs du BCAH, présidée par les Pays-Bas, pour discuter de sujets liés au plan stratégique du bureau entre 2023 et 2026.
M. Al-Ghamdi, qui est également superviseur général adjoint pour la planification et le développement au Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSrelief), souligne l’importance d’adopter un mécanisme flexible pour hiérarchiser les besoins humanitaires et y répondre plus efficacement, en plus de garantir l’acheminement de l’aide aux bénéficiaires en renforçant la logistique.
Il ajoute que l’augmentation des besoins humanitaires nécessitera des ressources financières supplémentaires. Le Fonds central d’intervention d’urgence de l’Organisation des nations unies (ONU) et les fonds communs des pays devraient être utilisés de manière plus stratégique et plus efficace pour aider ceux qui en ont le plus besoin. Ainsi, le rendement et l’efficacité des réponses humanitaires seraient améliorés.
M. Al-Ghamdi a également préconisé de mettre l’accent sur les facteurs favorables. Il a souligné l’importance des données et de la technologie dans l’évaluation des besoins et la préparation des réponses.
Parmi les autres questions abordées lors de la réunion, il convient de mentionner le déficit de financement qui se creuse à mesure que les besoins humanitaires mondiaux augmentent, les difficultés à garantir que l’aide parvienne aux bénéficiaires dans les zones de conflit et le travail humanitaire proactif.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com