Accord saoudo-chinois pour promouvoir la culture

La bibliothèque publique du roi Abdelaziz a signé lundi dernier un protocole d’accord et de coopération avec le groupe chinois Bayt al-Hekma. (Agence de presse saoudienne)
La bibliothèque publique du roi Abdelaziz a signé lundi dernier un protocole d’accord et de coopération avec le groupe chinois Bayt al-Hekma. (Agence de presse saoudienne)
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Publié le Mercredi 06 avril 2022

Accord saoudo-chinois pour promouvoir la culture

  • Le protocole d’accord vise à renforcer la coopération entre l’Arabie saoudite et la Chine dans différents domaines culturels et linguistiques d’intérêt commun
  • L’accord comprend des services de traduction et de publication entre les deux pays, des visites culturelles, des réunions scientifiques et des expositions spécialisées

DJEDDAH: Dans le cadre de la coopération culturelle saoudo-chinoise, la bibliothèque publique du roi Abdelaziz a signé lundi dernier un protocole d’accord et de coopération avec le groupe chinois Bayt al-Hekma.

Le protocole d’accord vise à renforcer la coopération entre l’Arabie saoudite et la Chine dans différents domaines culturels et linguistiques d’intérêt commun. Il comprend également des services de traduction et de publication entre les deux pays, des visites culturelles, des réunions scientifiques et des expositions spécialisées, ainsi que la mise en valeur des affinités culturelles au moyen de forums.

Par ailleurs, le protocole d’accord a également pour objectif de renforcer le partenariat qui existe entre l’Arabie saoudite et la Chine, en particulier dans le cadre du plan Vision 2030 du Royaume et de l’initiative chinoise intitulée «La ceinture et la route». Cette dernière est un plan d’infrastructure énorme destiné à mettre en place un réseau mondial de chemins de fer, de routes, de ports et d’autres projets visant à relier la Chine au monde. Le plan a été lancé en 2013 par le président Xi Jinping.

Selon le Dr Bandar al-Moubarak, directeur général de la bibliothèque publique du roi Abdelaziz, l’accord reflète la volonté de son institution de communiquer et d’interagir avec diverses plates-formes, institutions et associations culturelles et sociales, locales comme internationales. Il vise également à présenter la culture saoudienne au monde entier.

«Cette collaboration avec la partie chinoise s’inscrit dans le cadre de la coopération continue entre la bibliothèque et la culture chinoise depuis que notre institution a ouvert une succursale à l’université de Pékin», déclare M. Al-Moubarak.

Il ajoute que la succursale reçoit le plein soutien du roi Salmane et du prince héritier, Mohammed ben Salmane.

La succursale de la bibliothèque à l’université de Pékin comprend 23 474 livres. La plupart d’entre eux ont été offerts par l'Arabie saoudite.

«J’espère que la coopération contribuera à un prestigieux échange culturel entre l’Arabie saoudite et la Chine, étant donné que les civilisations arabe et chinoise font partie des civilisations anciennes qui ont contribué à la diffusion de la science et des connaissances à travers le monde.»

La bibliothèque dispose d’archives d’images – l’une des collections les plus rares du monde – avec 5 564 documents ou albums originaux, qui remontent à 1740. Elle possède également des photographies prises par des voyageurs, des capitaines de navires, du personnel militaire, des envoyés, des consuls et des politiciens qui ont visité la région depuis le milieu du siècle dernier jusqu’au début de ce siècle.

Par ailleurs, le groupe Bayt al-Hekma pour la culture et les médias possède Bayt al-Hekma pour la consultation en matière d’éducation. Il dispose de plusieurs succursales à Pékin, aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite, et de plus de treize succursales en Chine et à l’étranger.

Les travaux du groupe se concentrent sur les secteurs de la culture, d’Internet, du tourisme, de l’éducation et de l’investissement. Le groupe établit également des échanges culturels. Il traduit et publie des livres, en plus de produire des films, des séries télévisées et des animations.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.