RIYAD: L'Arabie saoudite a salué les efforts consentis par les Nations unies en faveur de la trêve au Yémen.
Lors d'une réunion, mardi soir, le gouvernement saoudien a exprimé son espoir que la suspension des actions militaires contribuerait à une solution politique dans ce pays déchiré par la guerre.
Dans le cadre de l'initiative menée par le Conseil de coopération du Golfe (CCG), les Yéménites sont appelés à engager un dialogue au niveau national dans le but de mettre un terme à la guerre qui ravage le pays depuis sept ans. Toutefois, la milice houthie, soutenue par l'Iran, a refusé de participer aux pourparlers de Riyad.
Dans une déclaration faite mercredi dernier, la Coalition pour le rétablissement de la légitimité au Yémen a annoncé la suspension des opérations militaires au Yémen. Pour sa part, la milice houthie a annoncé le 26 mars un cessez-le-feu unilatéral.
Cette trêve de deux mois a été acclamée par la communauté internationale.
Les Émirats arabes unis (EAU) soutiennent les efforts déployés par l'envoyé des Nations unies qui visent à favoriser la paix et la stabilité au Yémen et dans toute la région.
Bahreïn a fait l'éloge de la réponse des dirigeants de la coalition. Il espère qu'elle marquera une étape décisive qui permettra de mettre fin à la guerre au Yémen.
Le Japon, qui a salué la trêve, a affirmé que le conflit yéménite ne pouvait être résolu par des moyens militaires; il a insisté sur la nécessité de parvenir à une solution politique fondée sur le dialogue entre les différentes parties yéménites.
La milice houthie a été accusée de tirer parti de la trêve pour déployer des équipements lourds et des troupes à l'extérieur de la ville stratégique de Marib pour préparer une nouvelle offensive visant à s'emparer de la ville.
Au cours du week-end dernier, le riyal yéménite a enregistré une hausse de quelque 13% alors que les pourparlers qui se poursuivent dans la capitale saoudienne.
Les négociants en bourse ont indiqué à Arab News que cette hausse était la première depuis des mois; le riyal yéménite est ainsi passé de 1 260 à 1 070 dans les zones contrôlées par le gouvernement.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com