La chanteuse d’opéra kurde inspire ses pairs en chantant dans leur langue maternelle

Pervin Chakar ouvre une nouvelle voie qui pourrait inspirer ses pairs kurdes voulant s’accomplir dans leur langue maternelle. (Photo Fournie)
Pervin Chakar ouvre une nouvelle voie qui pourrait inspirer ses pairs kurdes voulant s’accomplir dans leur langue maternelle. (Photo Fournie)
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Publié le Mardi 13 octobre 2020

La chanteuse d’opéra kurde inspire ses pairs en chantant dans leur langue maternelle

  • Pervin Chakar fait ses débuts en Italie en 2006 au Teatro Rosetum de Milan, puis remporte de nombreux concours et des prix internationaux de chant en Europe
  • «C'est la langue et la culture d'une nation qui font de cette nation ce qu'elle est»

ANKARA: Pervin Chakar, l'une des rares chanteuses d'opéra kurdes à avoir reçu des prix internationaux, inspire ses pairs, les artistes kurdes qui veulent se faire un nom dans leur langue maternelle.

Âgée de 39 ans, Pervin Chakar est originaire de la province de Mardin, dans le sud-est de la Turquie, mais elle vit à Baden-Baden, en Allemagne, depuis quatre ans, après avoir passé onze ans à Pérouse, en Italie.

Ce ne fut pas un choix facile pour elle de vivre à des milliers de kilomètres de son pays d'origine, où l'identité, la langue, la culture et l'activisme politique kurdes sont toujours criminalisés.

Il n’est pas surprenant que le fait de chanter de l'opéra en kurde soit toujours perçu comme un acte révolutionnaire en Turquie.

Interrogée sur la raison pour laquelle elle chante en kurde, Mme Chakar a répondu que la plus grande propagande au monde était l’utilisation de sa langue maternelle.

«Le grand compositeur allemand Johann Sebastian Bach a dit que là où il y a de la musique de dévotion, Dieu est toujours à portée de main avec sa présence gracieuse. Dieu est toujours avec moi. Je me sens vraiment bénie quand je donne du bonheur à mon public à travers la musique», déclare-t-elle à Arab News.

Pervin Chakar a sorti un album d’opéra avec le label Bongiovanni en Italie, interprétant Mégaclès dans L’Olympiade de Mysliveček au Teatro Comunale de Bologne, en Italie.

En outre, elle propose deux singles sur les plates-formes numériques. L’un est l’aria «Lascia ch’io pianga», tirée de l’opéra de Haendel Rinaldo; l’autre, écrit par Musa Anter, un intellectuel kurde assassiné, est le poème Qimil, composé par Pervin Chakar et interprété par la harpiste Tara Jaff, pour commémorer le 100e anniversaire de la naissance d’Anter.

L'année dernière, Mme Chakar était en Turquie pour le 150e anniversaire de la naissance du compositeur arménien Komitas Vartabed. À cette occasion, elle a interprété des chansons folkloriques arméniennes et kurdes de Komitas au Cemal Reşit Rey Concert Hall d’Istanbul et dans la province sud-est de Diyarbakir.

L’artiste commence à chanter l'opéra à l'âge de 21 ans. Elle apprend le violoncelle au lycée des beaux-arts de Diyarbakir. Selon elle, l’élaboration d'une carrière dans l'opéra est en partie due à la chance.

«Je chantais des chansons folkloriques à 14 ans. Je ne connaissais rien à l’opéra. J'ai écrit des romans et j'ai remporté des concours en Turquie pendant mes études à l'école secondaire des beaux-arts d'Anatolie», déclare-t-elle. «Le comité du concours d'Ankara a ensuite organisé une soirée où j'ai chanté la chanson d'amour de Ludwig van Beethoven, Ich liebe dich. Le président du concours d'écriture a été impressionné par ma voix et m'a donné un CD de Maria Callas après ma performance.»

Pendant quatre ans, la chanteuse n'a pas pu écouter le disque car elle n'avait pas assez d’argent pour s’acheter un lecteur de CD. Lorsqu'elle est allée à l'université d'Ankara, elle a reçu sa première bourse et a enfin pu s’en acheter un. Lorsqu'elle a entendu chanter Maria Callas, elle a été impressionnée par sa voix et a décidé de se consacrer à l’opéra.

En 2004, alors qu’elle travaillait à l'opéra d'Ankara, elle a chanté pour un directeur d'opéra italien venu dans la ville à la recherche de nouvelles voix.

«Il m’a invité à chanter en Italie, où j’ai poursuivi mes études d’opéra et obtenu une maîtrise au conservatoire de musique de Pérouse. Il a totalement changé ma vie», déclare-t-elle.

Pervin Chakar fait ses débuts en Italie en 2006 au Teatro Rosetum de Milan. Puis elle remporte de nombreux concours et des prix internationaux de chant en Europe, comme le grand prix d'Orfeo Leyla Gencer en France en 2012; elle décroche la première place au 28e concours international de chant Maria Caniglia, la première place au 3e concours international de chant Giovanni Pacini à Florence, et le prix spécial au 10e concours d'opéra Ottavio Ziino, entre autres récompenses.

Elle a la chance de chanter avec de nombreux musiciens de renommée internationale comme Montserrat Caballé, Luciana Serra, Salvatore Fisichella, Lella Cuberli, Andrea Bocelli, Ennio Morricone et d'autres.

«Je suis désolée que les musiciens kurdes aient du mal à trouver un endroit pour chanter», confie-t-elle. «Plus de possibilités et plus d'espace doivent être accordés aux artistes kurdes pour présenter leur art et leur culture. Nous devons exprimer notre art. Nous produisons beaucoup, mais nous ne parvenons pas à vendre notre produit.»

Pervin Chakar n’a appris sa langue maternelle que récemment, après la tragique frappe aérienne de Roboski, près de la frontière irako-turque, au cours de laquelle 34 civils ont été tués par un avion turc en 2011. Ils auraient été pris pour des militants illégaux du Parti des travailleurs du Kurdistan alors qu’ils faisaient de la contrebande de marchandises en Turquie.

«J'étais en Italie pour un concert organisé par la fondation Luciano Pavarotti. J'ai appris la frappe aérienne de Roboski sur les réseaux sociaux. J'ai beaucoup pleuré et je me suis demandé pourquoi, en tant que chanteuse d’opéra kurde, je ne connaissais pas ma langue et ma culture natales. Après cette tragédie, j'ai commencé à rechercher des chanteurs, des auteurs et de la musique kurdes. J'ai réalisé que je devais apprendre ma langue immédiatement», raconte-t-elle.

Lo Şivano («Le berger») est la toute première chanson kurde qu’elle a apprise. Bien qu'elle aime toutes les chansons kurdes, sa préférence va à celles des dengbej (conteurs).

C'est en 2013 qu'elle a chanté en kurde pour la première fois à Istanbul, à l’occasion de la cérémonie de remise des prix de musique classique Andante, où elle a été nommée meilleure chanteuse d'opéra de l'année. «J'ai été surprise par certains musiciens qui m'ont demandé dans quelle langue je chantais sur scène. Leurs questions m'ont dérangée et, je me suis rendu compte que je devais faire face à la réalité de la Turquie», explique-t-elle.

Pervin Chakar pense que le fait de ne pas connaître sa langue maternelle signifie perdre une partie de son âme. «La langue kurde est fantastique, riche et musicale. J'ai eu le privilège d'apprendre des langues telles que l'anglais, l'italien et l'allemand. Ensuite, j'ai appris ma langue maternelle. Qu'est-ce qu'une nation sans langue maternelle? Le kurde est une langue de l'âme», déclare-t-elle.

Après avoir entendu de nombreux chanteurs d'opéra internationaux chanter dans leur langue maternelle, elle s’est demandé ce qu'elle pouvait faire pour inspirer ses pairs kurdes en Turquie.

Pour elle, être une chanteuse kurde dans le monde donne un rôle important. Elle espère diffuser des messages de paix à travers sa musique. «C'est la langue et la culture d'une nation qui font de cette nation ce qu'elle est», observe-t-elle.

La chanteuse est triste de constater que les jeunes kurdes de Turquie oublient leur langue maternelle après avoir été confrontés à des restrictions sociales et politiques.

«Mon père était enseignant. Il a toujours été affecté dans des villages reculés, loin de notre ville natale, parce qu'il est né dans une ville à majorité kurde. Ma mère m'a toujours dit de ne pas parler en kurde. Ils cachaient toujours leurs livres et leurs cassettes de musique kurdes. Ainsi, j'ai dû attendre des années avant de pouvoir découvrir mes racines kurdes à travers la musique. C’était le début du retour vers mon âme et mon esprit intérieurs», révèle-t-elle.

Pervin Chakar a l’intention de publier un album couvrant les poèmes de Melayê Cizîrî, l'un des plus grands poètes et philosophes du XVIe siècle au Kurdistan.

«Je voudrais publier davantage de chansons dans les dialectes kurdes, accompagnées par un piano et par l’instrument appelé “duduk”. J'attends aussi que mon nouvel album de chansons kurdes sorte très prochainement au Japon sous un label japonais», précise-t-elle enfin.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« BookTok » redéfinit la lecture pour la nouvelle génération de Saoudiens

Au-delà de l'engouement pour les médias sociaux, l'essor des salons du livre reflète la stratégie et les efforts du ministère de la Culture pour sensibiliser à la contribution de la lecture à la qualité de la vie. (SPA)
Au-delà de l'engouement pour les médias sociaux, l'essor des salons du livre reflète la stratégie et les efforts du ministère de la Culture pour sensibiliser à la contribution de la lecture à la qualité de la vie. (SPA)
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  • La popularité des livres sur les réseaux sociaux influence les tendances de l'édition.
  • Selon un commentateur, les auteurs adaptent leurs œuvres dans le but d'obtenir un maximum de vues.

RIYADH : Alors que TikTok est souvent critiqué pour réduire la durée d'attention avec son contenu rapide, la communauté « BookTok » de la plateforme de médias sociaux a suscité un regain d'intérêt pour la lecture chez les jeunes adultes d'Arabie saoudite et d'ailleurs.

Décrit comme une « machine à best-sellers » par le New York Times, BookTok est devenu un phénomène mondial.

La plateforme est devenue un club de lecture virtuel où les lecteurs se connectent pour partager des recommandations et discuter de leurs titres préférés, en particulier dans des genres tels que la romance, la fiction et les thrillers.

Les ventes de ce genre ont augmenté de 8,5 % en 2022, puis de 1 % en 2023. (SPA)
Les ventes de ce genre ont augmenté de 8,5 % en 2022, puis de 1 % en 2023. (SPA)

Arab News a interrogé plusieurs auteurs et créateurs de contenu qui ont expliqué en quoi la tendance des réseaux sociaux stimule les ventes de livres et remodèle l'industrie locale de l'édition.

Mohammed Al-Ashaari est un jeune lecteur qui partage régulièrement des recommandations de livres et mène des discussions sur son compte TikTok.

La nature rapide de la plateforme donne la priorité aux contenus esthétiques qui peuvent être partagés en petites séquences, et Mohammed Al-Ashaari a expliqué comment cet algorithme modifie les habitudes de lecture.

« BookTok a apporté des changements significatifs dans la façon dont les gens lisent les romans, car les tendances de lecture au sein de la communauté BookTok sont en constante évolution, et chaque tendance fait émerger une nouvelle façon ou habitude de lire »

« BookTok a apporté des changements significatifs dans la façon dont les gens lisent les romans, car les tendances de lecture au sein de la communauté BookTok sont en constante évolution, et chaque tendance fait émerger une nouvelle façon ou habitude de lire », a-t-il déclaré.

M. Al-Ashaari a expliqué que cet impact ne se limitait pas aux lecteurs de la plateforme, mais s'étendait également aux auteurs, influençant la manière dont ils abordent leur écriture et adaptent leur travail pour répondre aux goûts et aux intérêts de la communauté active de la plateforme.

La communauté BookTok a émergé sur TikTok pendant les restrictions du COVID-19, et son impact sur l'édition est indéniable, les auteurs et les éditeurs enregistrant une croissance remarquable de leurs ventes. (SPA)
La communauté BookTok a émergé sur TikTok pendant les restrictions du COVID-19, et son impact sur l'édition est indéniable, les auteurs et les éditeurs enregistrant une croissance remarquable de leurs ventes. (SPA)

Il a ajouté que les genres les plus populaires sur BookTok sont le fantastique, la science-fiction et l'horreur, les livres suscitant le plus d'intérêt appartenant à ces genres, ce qui a incité de nombreux auteurs à se concentrer sur les catégories les plus populaires.

La communauté BookTok est apparue sur TikTok pendant les périodes de confinement liées au COVID-19, et son impact sur l'édition est indéniable, comme en témoigne la croissance remarquable des ventes des auteurs et des éditeurs.

Cet impact est particulièrement notable dans la manière dont il a affecté les ventes de livres et l'engagement des auteurs.

Un rapport du service de suivi des ventes au détail Circana, basé aux États-Unis, a révélé que TikTok a considérablement influencé les ventes de livres aux États-Unis, en particulier dans la catégorie des romans pour adultes.

Les ventes de romans pour adultes ont augmenté de 8,5 % en 2022, puis de 1 % en 2023. D'autres genres, tels que la dystopie, la romance et le thriller, ont également connu une croissance notable au cours de cette période.

Yasmina Al-Mutabagani, l'auteure saoudienne de « Beyond the Surface », a déclaré que BookTok avait joué un rôle important dans l'augmentation des ventes de son dernier roman, qui relate l'histoire de deux étrangers unis par un lien inattendu pendant une pandémie.

« J'ai fait de la publicité payante à plusieurs reprises sur une vidéo que j'avais postée et qui parlait de mon livre, mais à l'époque, je ne pensais pas que ce serait aussi efficace. Au bout d'un certain temps, je me suis rendue à la librairie Jarir et le vendeur m'a dit qu'il n'y avait plus de livres dans plusieurs succursales », a-t-elle expliqué.

Al-Mutabagani a souligné l'influence plus large de BookTok sur le monde littéraire. « Il a un impact positif sur la littérature et l'édition, car BookTok offre des conseils sur l'écriture en général, sur la façon de publier votre livre, sur la façon de trouver un agent littéraire, et il peut être utile pour promouvoir votre livre si vous êtes un auteur », a-t-elle déclaré.

Kendah Jambi, auteure saoudienne de romans fantastiques, a déclaré que de nombreux participants aux salons du livre saoudiens l'avaient reconnue grâce au site BookTok de TikTok.

Son roman raconte l'histoire d'un groupe de personnes, les Al-Rahala, nomades capables de changer de réalité et de voyager dans le multivers.

Mme Jambi a souligné l'importance d'établir un lien entre les auteurs et les lecteurs. « L'interaction entre l'auteur et le lecteur est souvent sous-estimée. Il est très important que les lecteurs s'intéressent véritablement à l'auteur en tant que personne pour maintenir leur intérêt pour les livres », a-t-elle déclaré.

Elle a ensuite expliqué l'impact de BookTok en ajoutant : « BookTok a définitivement aidé les lecteurs à exprimer leurs opinions, ce qui est précieux pour l'auteur, tant sur le plan émotionnel que constructif. »

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 

 

 

 


La saison de Diriyah inaugure les activités du district historique d'At-Turaif

La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
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  • La saison 2024/2025 de Diriyah a débuté le 20 décembre de l'année dernière, sous le thème "Divertissez votre curiosité culturelle"

DIRIYAH, Riyad : La Saison de Diriyah a inauguré vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite.

Le programme met en lumière les moments clés de l'histoire du premier État saoudien à travers des ateliers, des représentations théâtrales et des sessions culturelles.

Les visiteurs participeront à des activités telles que des ateliers de création traditionnelle Najdi, des récitations de poèmes et des démonstrations de l'Arda saoudienne, la danse traditionnelle de l'épée du Royaume.

Le programme de cette année comprend également l'expérience interactive 850 mise à jour, nommée d'après la création de Diriyah en l'an 850 de l'hégire (1446 ou 1447 après J.-C. dans le calendrier grégorien).

L'expérience s'appuie sur des récits et des énigmes pour explorer des personnages historiques notables, dont l'imam Turki ben Abdullah, et des événements clés de l'histoire de Diriyah.

Des ateliers sur les techniques de construction traditionnelles, des jeux historiques et des expositions présentant l'architecture du quartier sont conçus pour approfondir la compréhension de l'importance culturelle de la région, tandis que des spectacles en direct et des discussions permettront au public de se familiariser avec les histoires du passé d'At-Turaif, notamment son rôle dans les débuts de l'Arabie saoudite en tant qu'État.

La saison 2024/2025 de Diriyah a débuté le 20 décembre de l'année dernière, sous le thème "Divertissez votre curiosité culturelle". L'événement vise à promouvoir Diriyah en tant que centre culturel, en combinant l'éducation historique avec des divertissements en direct et des vitrines créatives.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com