Le Matin : Comment êtes-vous venue à la photographie ?
Zouhir Ibn El Farouk : Après plusieurs années en tant que cinéphile au cœur de la Fédération des œuvres laïques (FOL), à Casablanca dans les années 1990, la photographie m’a permis de passer à l’acte en produisant mes propres images. Le cinéma et la musique sont à l’origine de cette aventure. Enfant du quartier Bourgogne de Casablanca, je fabriquais à l’aide de boîte d’allumettes une petite loupe et la pellicule 35 mm de film, chinée dans les poubelles du cinéma de quartier et des boîtes lumineuses pour visionner ces bouts de pellicules, j’avoue que ma passion pour l’image date de ce temps : l’enfant que j’étais me rend souvent visite, comme disait Adonis dans l’un de ses poèmes.
Quelle est la genèse de l’exposition individuelle «Informe» ?
Mes territoires de recherches sont axés autour de cette double notion incluant la matérialité et l’immatérialité dans le processus photographique. «Informe» propose un dialogue entre deux procédés différents : l’analogique et le numérique, issus d’un même médium qui est le huitième art.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.