Parler ou non de l'Ukraine, et comment? Les Oscars dans l'indécision

Mila Kunis et Ashton Kutcher assistent à la grande ouverture du Lawrence J. Ellison Institute le 28 septembre 2021 à Los Angeles, en Californie (Photo, AFP).
Mila Kunis et Ashton Kutcher assistent à la grande ouverture du Lawrence J. Ellison Institute le 28 septembre 2021 à Los Angeles, en Californie (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 24 mars 2022

Parler ou non de l'Ukraine, et comment? Les Oscars dans l'indécision

  • La cérémonie des Oscars se déroule dimanche soir et Hollywood ne sait toujours pas très bien sur quel pied danser
  • Mila Kunis, née en Ukraine, et son époux Ashton Kutcher sont un bon exemple de stars hollywoodiennes mettant à profit leur notoriété pour la cause ukrainienne

LOS ANGELES: Faut-il parler de l'invasion de l'Ukraine par la Russie? Et si oui, comment? La cérémonie des Oscars se déroule dimanche soir et Hollywood ne sait toujours pas très bien sur quel pied danser. 

Leonardo DiCaprio l'a montré avec la crise climatique, Joaquin Phoenix a enfoncé le clou en s'indignant sur scène de l'insémination artificielle des vaches: les vedettes peuvent aborder des sujets politiques lors de la soirée des Oscars et même être applaudies pour cela.

"Ca dépend beaucoup de la manière dont on en parle", relève Scott Feinberg, spécialiste des prix pour le magazine spécialisé The Hollywood Reporter. "Si on donne juste l'air de faire un coup de pub ou de donner une leçon, ça ne va pas bien passer. Mais si c'est sincère, que ça a du sens, alors le résultat peut être différent", dit-il à l'AFP.

Mila Kunis, née en Ukraine, et son époux Ashton Kutcher sont un bon exemple de stars hollywoodiennes mettant à profit leur notoriété pour la cause ukrainienne.

La page de collecte de fonds lancée par le couple sur le site GoFundMe a déjà réuni plus de 35 millions de dollars destinés à financer de l'aide et des hébergements d'urgence pour les réfugiés ukrainiens dans les pays voisins. 

Le président Volodymyr Zelensky lui-même a salué cette initiative. Ashton Kutcher et Mila Kunis "faisaient partie des premiers à réagir à notre détresse", a écrit le chef de l'Etat ukrainien, qui était encore comédien avant son élection. "Reconnaissant pour leur soutien. Impressionné par leur détermination", ajoutait-il.

Sean Penn, qui se trouvait à Kiev pour un documentaire lorsque la Russie a déclenché son invasion de l'Ukraine, a de son côté activé sa fondation humanitaire qui va venir en aide aux réfugiés en Pologne.

"L'Ukraine est le fer de lance du combat pour les rêves de démocratie. Si nous la laissons lutter seule, nous y perdons notre âme en tant qu'Amérique", a dit Sean Penn dans un communiqué à l'AFP.

Arnold Schwarzenegger, le "Terminator", a quant à lui appelé Vladimir Poutine à cesser ce conflit "insensé", dans un message devenu viral sur les réseaux sociaux.

De nombreux cinéastes moins connus se sont également intéressés à ces violences depuis que la Russie a annexé la Crimée en 2014 et qu'elle soutient les séparatistes du Donbass.

Mélange des genres ?

Entre gestes de solidarité envers l'Ukraine et virulentes tirades anti-Poutine, l'invasion russe est un sujet de préoccupation constant dans tous les événements de la saison des prix cinématographiques à Hollywood.

"Nous sommes avec les centaines de milliers de réfugiés qui fuient la guerre, tant ukrainiens que d'autres ethnies et nationalités", a lancé l'actrice américaine Kristen Stewart durant les Spirit Awards du cinéma indépendant.

La présentatrice Megan Mullally a été encore plus directe dans sa dénonciation: "Je pense que je parle au nom de tous quand je dis que nous espérons une résolution rapide et pacifique... en particulier +Va te faire foutre et rentre chez toi Poutine+", a-t-elle dit.

L'humoriste Amy Schumer, qui présentera dimanche soir les Oscars, ne devrait pas verser dans de tels écarts de langage. Mais elle a confié avoir récemment émis l'idée d'inviter le président Zelensky à s'exprimer "via satellite ou message enregistré, parce qu'il y a beaucoup de regards tournés vers les Oscars".

L'Académie des arts et sciences du cinéma, qui remet les prestigieux trophées, n'a pas publiquement saisi la balle au bond et la proposition semble avoir été écartée.

Amy Schumer a reconnu qu'"il y a une certaine pression pour que ce soit du genre +C'est une parenthèse, laissons les gens oublier, on veut juste profiter de la soirée+".

Pour le journaliste Scott Feinberg, les organisateurs ont peut-être voulu éviter un mélange des genres qui aurait pu s'avérer maladroit. Pour Volodymyr Zelensky, "il s'agit de gérer une situation de vie ou de mort. Et bien sûr, c'est un ancien acteur mais j'ai quand même l'impression que ça aurait vraiment pu leur exploser à la figure", explique-t-il.

Les organisateurs "cogitent dur pour trouver comment parler du sujet sans faire du spectacle quelque chose d'excessivement politique ou facteur de discorde", estime Scott Feinberg.

Les producteurs des Oscars pourraient finalement ne pas aborder du tout ce sujet sensible: les vainqueurs de la soirée vont probablement s'en charger eux-mêmes en venant recevoir leurs statuettes.

"Si je devais parier, je dirais que presque chaque discours mentionnera l'Ukraine et les atrocités qui s'y déroulent", a lancé Clayton Davis, du magazine Variety.

Les dix films candidats à l'Oscar suprême du meilleur long-métrage

A l'issue d'une année cinématographique marquée par la réouverture des salles de cinéma et un déluge de films produits par les plateformes de streaming, dix oeuvres sont en lice dimanche soir pour l'Oscar du meilleur long-métrage, récompense suprême à Hollywood.

Les votants de l'Académie des arts et sciences du cinéma qui décernent ces trophées avaient l'embarras du choix pour la 94e édition, entre western sombre et psychologique, méditation japonaise sur le deuil, comédie musicale ou space opera épique entre désert et vers géants.


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com