Un sanctuaire à Djeddah sert d’abri aux reptiles, aux oiseaux et aux poissons

Le sanctuaire est construit à l’intérieur d’un parc public où l’équipe s’occupe des animaux en recréant leur habitat naturel. (Photo fournie)
Le sanctuaire est construit à l’intérieur d’un parc public où l’équipe s’occupe des animaux en recréant leur habitat naturel. (Photo fournie)
Le sanctuaire est construit à l’intérieur d’un parc public où l’équipe s’occupe des animaux en recréant leur habitat naturel. (Photo fournie)
Le sanctuaire est construit à l’intérieur d’un parc public où l’équipe s’occupe des animaux en recréant leur habitat naturel. (Photo fournie)
Le sanctuaire est construit à l’intérieur d’un parc public où l’équipe s’occupe des animaux en recréant leur habitat naturel. (Photo fournie)
Le sanctuaire est construit à l’intérieur d’un parc public où l’équipe s’occupe des animaux en recréant leur habitat naturel. (Photo fournie)
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Publié le Mardi 22 mars 2022

Un sanctuaire à Djeddah sert d’abri aux reptiles, aux oiseaux et aux poissons

  • En plus des opérations de sauvetage, M. Tison et son équipe prodiguent des soins médicaux aux animaux qui en ont besoin
  • À l’avenir, M. Tison aimerait ouvrir les portes du sanctuaire au public pour partager ses connaissances et son amour pour les reptiles avec tout le monde

DJEDDAH: Au milieu d’un complexe résidentiel se trouve un sanctuaire pour certains des animaux les plus méconnus. Il s’agit de reptiles dont prend soin Kane Tison.

Le sanctuaire a été construit à l’intérieur d’un parc public par M. Tison, avec le soutien de son père. Son équipe et lui s’occupent des animaux en recréant leur habitat naturel. On a l’impression, dans ce refuge, qu’une petite parcelle de forêt a poussé. Le lieu a ses propres plantes et systèmes d’eau semblables à de petits ruisseaux. Le sanctuaire abrite non seulement des reptiles mais aussi des oiseaux et des poissons. Les oiseaux se posent sur les branches et volent à leur guise.

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M. Tison est né et a grandi à Djeddah. Il collectionne les animaux depuis qu’il est enfant. Il déclare à Arab News: «Nous avons établi une petite ferme d’animaux au début des années 2000 où nous élevions des animaux comme les lapins et les canards. Peu de temps après, nous nous sommes concentrés sur les reptiles et nous en avons maintenant une belle collection. Le but est de les secourir, de les protéger et d’apprendre également aux gens comment prendre soin d’eux.»

M. Tison était prédestiné à devenir l’ami des animaux couverts d’écaille depuis son plus jeune âge. C’est son père qui lui a confié son premier serpent à l’âge de sept ans. Il en a bien pris soin, mais a dû l’abandonner à mesure qu’il devenait de plus en plus grand. «Nous avons fini par le relâcher dans le désert. J’ai compris, bien des années plus tard, que c’était la mauvaise décision et qu’il ne fallait pas libérer des animaux envahissants dans la nature», dit-il.

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À Djeddah, il a eu l’occasion d’accueillir les animaux dans un espace plus grand. M. Tison ne fait pas uniquement des opérations de sauvetage. Son équipe et lui prodiguent également des soins médicaux aux animaux qui en ont besoin. Il achète aussi les reptiles lorsqu’il constate que quelqu’un est en possession d’animaux de la même espèce pour que l’animal ne soit pas seul au refuge. «Les animaux sont mieux en couple. C’est toujours plus sympa pour eux d’avoir des compagnons.»

Les tortues, les iguanes et les oiseaux sont répartis dans différentes zones. Les animaux coexistent en parfaite harmonie. Les bébés tortues sont partout dans le refuge et il faut faire très attention en marchant. À l’extérieur de l’abri, un plus grand étang abrite des tortues et de plus gros poissons.

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Recréer l’environnement adéquat était également difficile pour M. Tison et son équipe. Le but était de créer un cycle naturel où le débit d’eau serait à la fois destiné aux animaux et aux plantes. Les plantes qui poussent pourraient également servir de nourriture aux animaux. Tout fonctionne bien dans ce contexte.

M. Tison affirme qu’au début, quand il collectionnait les reptiles, les gens pensaient que c’était étrange, mais plus sa communauté grandissait, plus les gens commençaient à voir la beauté de ces animaux parce qu’ils les observaient au sein leur propre environnement et donc dans leur meilleur état.

Selon M. Tison, les reptiles seraient plus faciles à entretenir que les mammifères et les animaux domestiques communs. «Et bien plus amusants à mon avis», plaisante-t-il.

Pour lui, vivre avec un reptile est avant tout une question de confiance et de respect. Le propriétaire doit gagner sa confiance à son propre rythme sans l’imposer aux animaux.

«Je laisse les animaux vivre à leur guise et limite le plus possible mon ingérence dans leur environnement. Les gens pensent qu’on ne peut pas profiter d’un animal sans jouer avec lui. Personnellement, je pense qu’il ne s’agit pas d’interagir avec eux, mais plutôt de respecter l’animal dans son milieu naturel. Lorsque vous mettez en place un environnement sain pour les animaux, vous pourrez découvrir leur véritable nature. C’est ce qu’il faut savoir pour apprendre à apprécier l’animal sans faire partie de son environnement», explique-t-il.

Cet amateur d’animaux garde près de cinquante serpents chez lui, puisqu’ils devraient être conservés dans un environnement à température régulée. En dehors des serpents, les autres reptiles sont heureux d’être dans un environnement chaud et humide. Djeddah est donc l’endroit idéal pour en faire des animaux de compagnie.

À l’avenir, M. Tison aimerait ouvrir les portes du sanctuaire au public, sous la forme d’un zoo de reptiles. Il pourrait ainsi partager ses connaissances et son amour pour les reptiles avec tout le monde.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Gaza: le ministre de la Défense israélien annonce la saisie de «larges zones» pour créer des zones de sécurité

L'opération militaire s'étend "pour écraser et nettoyer la zone des terroristes et des infrastructures terroristes, et pour s'emparer de vastes zones qui seront intégrées dans les zones de sécurité d'Israël", a-t-il déclaré dans un communiqué. (AFP)
L'opération militaire s'étend "pour écraser et nettoyer la zone des terroristes et des infrastructures terroristes, et pour s'emparer de vastes zones qui seront intégrées dans les zones de sécurité d'Israël", a-t-il déclaré dans un communiqué. (AFP)
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  • Le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adree, s'est adressé mardi sur X aux habitants de vastes zones de Rafah et de la ville proche de Khan Younès
  • "N'écoutez pas les tentatives du Hamas de vous empêcher d'évacuer pour rester ses boucliers humains. Evacuez immédiatement les zones désignées", a-t-il déclaré, renouvelant un appel déjà lancé lundi

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé mercredi l'extension de l'opération militaire israélienne dans la bande de Gaza pour s'emparer de "larges zones" en vue de créer des zones de sécurité, appelant par ailleurs les Gazaouis à renverser le Hamas.

L'opération militaire s'étend "pour écraser et nettoyer la zone des terroristes et des infrastructures terroristes, et pour s'emparer de vastes zones qui seront intégrées dans les zones de sécurité d'Israël", a-t-il déclaré dans un communiqué.

"J'appelle les habitants de Gaza à agir maintenant pour chasser le Hamas et rendre tous les otages", a-t-il ajouté.

Le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adree, s'est adressé mardi sur X aux habitants de vastes zones de Rafah et de la ville proche de Khan Younès.

"N'écoutez pas les tentatives du Hamas de vous empêcher d'évacuer pour rester ses boucliers humains. Evacuez immédiatement les zones désignées", a-t-il déclaré, renouvelant un appel déjà lancé lundi.

Israël a repris ses bombardements intensifs sur Gaza le 18 mars, puis lancé une nouvelle offensive terrestre, mettant fin à un cessez-le-feu de près de deux mois avec le Hamas.

Depuis la reprise des combats, 1.042 personnes ont été tuées, selon des données publiées mardi par le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, portant le bilan total à 50.399 morts depuis la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées, 58 sont toujours retenues, à Gaza dont 34 sont décédées selon l'armée.


Les Houthis font état de quatre morts dans des frappes attribuées aux Etats-Unis

Les rebelles houthis du Yémen ont fait état mercredi d'un nouveau bilan de quatre morts dans des frappes sur Hodeida (ouest), attribuées aux Etats-Unis, et dit avoir mené une nouvelle attaque contre un porte-avion américain. (AFP)
Les rebelles houthis du Yémen ont fait état mercredi d'un nouveau bilan de quatre morts dans des frappes sur Hodeida (ouest), attribuées aux Etats-Unis, et dit avoir mené une nouvelle attaque contre un porte-avion américain. (AFP)
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  • Selon les médias houthis, des frappes américaines ont visé dans la nuit plusieurs localités sous contrôle des rebelles houthis, soutenus par l'Iran, notamment des infrastructures hydrauliques dans le gouvernorat de Hodeida
  • Trois raids ont également été rapportés dans le gouvernorat de Hajjah (nord-ouest) et trois autres dans le bastion du groupe rebelle, Saada, dans le nord du Yémen

SANAA: Les rebelles houthis du Yémen ont fait état mercredi d'un nouveau bilan de quatre morts dans des frappes sur Hodeida (ouest), attribuées aux Etats-Unis, et dit avoir mené une nouvelle attaque contre un porte-avion américain.

"Le bilan de l'agression américaine qui a visé mardi soir le bâtiment de la gestion de l'eau dans le district d'al-Mansouriyah, dans le gouvernorat de Hodeida, est monté à quatre morts et trois blessés", a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé houthi, Anis Alasbahi.

Selon les médias houthis, des frappes américaines ont visé dans la nuit plusieurs localités sous contrôle des rebelles houthis, soutenus par l'Iran, notamment des infrastructures hydrauliques dans le gouvernorat de Hodeida.

Trois raids ont également été rapportés dans le gouvernorat de Hajjah (nord-ouest) et trois autres dans le bastion du groupe rebelle, Saada, dans le nord du Yémen. Les Etats-Unis n'ont pas confirmé avoir mené ces frappes.

Le 15 mars, Washington a annoncé une nouvelle offensive militaire, promettant de recourir à une force écrasante tant que les rebelles continueront de viser des navires circulant sur les routes maritimes clefs de la mer Rouge et du golfe d'Aden.

"Les frappes contre les Houthis ont été incroyablement efficaces", a déclaré mardi la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt, précisant qu'il y avait eu "plus de 200 frappes réussies contre les Houthis".

Les frappes américaines visent à neutraliser les menaces des Houthis en mer Rouge, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, où les rebelles yéménites ont mené de nombreuses attaques depuis fin 2023 affirmant s'en prendre à des navires liés à Israël, en solidarité avec les Palestiniens.

Les Houthis ciblent également les navires de guerre américains au large du Yémen. Ils ont affirmé tôt mercredi avoir mené une attaque contre le porte-avions Harry S. Truman, "la troisième en 24 heures", selon leur porte-parole militaire, Yahya Saree.

De leur côté, les Etats-Unis ont annoncé mardi l'envoi d'un deuxième porte-avions au Moyen-Orient, le Carl Vinson, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région".

Le Pentagone n'a pas précisé de date ni la zone où navigueront les deux groupes aéronavals.

Le président Donald Trump a assuré lundi sur son réseau Truth Social que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran". "Nos attaques continueront jusqu'à ce qu'ils ne soient plus une menace pour la liberté de navigation", a encore écrit le président américain.

 


Les Etats-Unis envoient un deuxième porte-avions au Moyen-Orient 

Selon le Pentagone, le Harry S. Truman sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région", a déclaré M. Parnell dans un communiqué. (AFP)
Selon le Pentagone, le Harry S. Truman sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région", a déclaré M. Parnell dans un communiqué. (AFP)
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  • Cette annonce survient alors que les Houthis, rebelles yéménites soutenus par l'Iran, ont revendiqué le mois dernier des attaques contre le porte-avions Harry S. Truman en mer Rouge
  • Washington, qui a procédé ces dernières semaines à des frappes au Yémen, n'a pas confirmé ces attaques

WASHINGTON: Les Etats-Unis envoient un deuxième porte-avions au Moyen-Orient, a annoncé mardi le porte-parole du ministère de la Défense Sean Parnell, évoquant la protection des flux commerciaux.

Cette annonce survient alors que les Houthis, rebelles yéménites soutenus par l'Iran, ont revendiqué le mois dernier des attaques contre le porte-avions Harry S. Truman en mer Rouge. Washington, qui a procédé ces dernières semaines à des frappes au Yémen, n'a pas confirmé ces attaques.

Les Houthis visent la navigation commerciale en mer Rouge depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023.

Selon le Pentagone, le Harry S. Truman sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région", a déclaré M. Parnell dans un communiqué.

Le ministère n'a pas précisé où exactement navigueraient les deux groupes aéronavals.

Parallèlement, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a ordonné le déploiement dans la région "d'escadrons additionnels et d'autres actifs aériens qui renforceront nos capacités défensives de soutien aérien", selon M. Parnell.

La marine américaine compte une dizaine de porte-avions.