Présidentielle: les candidats tentent de mobiliser sur fond de guerre en Ukraine

Le leader de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon a rassemblé dimanche des dizaines de milliers de personnes dans le centre de Paris. (AFP)
Le leader de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon a rassemblé dimanche des dizaines de milliers de personnes dans le centre de Paris. (AFP)
Short Url
Publié le Lundi 21 mars 2022

Présidentielle: les candidats tentent de mobiliser sur fond de guerre en Ukraine

  • Selon la candidate du RN, Zelensky «se comporte comme un chef d'État : ça ne devrait pas susciter de l’admiration, ça devrait être normal», estime-t-elle
  • Si tous les candidats ont condamné l'offensive russe, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Eric Zemmour se montrent critiques quant aux sanctions imposées à Moscou

PARIS: Les candidats à la présidentielle redoublent d'efforts lundi dans une campagne impactée par la guerre en Ukraine les obligeant à se positionner, à l'image de Marine Le Pen, qui a d'abord annoncé son absence à l'Assemblée pour l'intervention du président ukrainien, avant de se raviser.


A 20 jours du scrutin, c'est la dernière ligne droite et l'heure est à la mobilisation générale pour conjurer une abstention qui pourrait être élevée. Si Emmanuel Macron, donné à environ 30% au premier tour dans les sondages, fait figure de grand favori, la deuxième place est plus indécise avec un seuil pour accéder au second tour historiquement bas, en-dessous des 20% d'intentions de vote.


Après le candidat insoumis Jean-Luc Mélenchon qui a réussi à rassembler dimanche à Paris des dizaines de milliers de sympathisants, son rival d'extrême droite Eric Zemmour compte bien faire de même le 27 mars au Trocadéro. 


Et entre ces deux grands rassemblements de la semaine, l'Ukraine s'invite de nouveau dans cette drôle de campagne avec le président Volodymyr Zelensky qui interviendra mercredi en direct par vidéo devant les députés et sénateurs français, quasiment un mois après l'invasion russe.


Si tous les candidats ont condamné l'offensive russe, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Eric Zemmour - tous trois accusés par leurs adversaires de +Poutinophilie+ dans le passé - se montrent critiques quant aux sanctions imposées à Moscou.


Et la candidate du Rassemblement national, donnée par les sondages en seconde position autour de 17/18%, a une nouvelle fois marqué sa différence lundi. 

«Pas d'admiration particulière»
Candidat de gauche le mieux placé (autour de 13%), en hausse dans les sondages ces dernières semaines, Jean-Luc Mélenchon espère bien trouver "cinq points en trois semaines" afin de se qualifier pour le second tour. Le leader insoumis va désormais tenir un grand meeting par semaine, avec un meeting au Prado de Marseille dimanche.

Le Pen n'a «pas d'admiration particulière» pour Zelensky

Marine Le Pen a affirmé lundi qu'elle n'avait "pas d'admiration particulière" pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le pays a été envahi par la Russie, et qu'elle ne serait pas mercredi à l'Assemblée nationale quand il s'adressera aux députés français, avant finalement de changer d'avis.


"Je ne serai pas présente (mercredi à 15H00 lors de l'intervention par vidéo de Volodymyr Zelensky devant l'Assemblée nationale), j’ai des obligations prises depuis bien longtemps", avait déclaré sur franceinfo lundi matin la candidate du Rassemblement national à la présidentielle et députée du Pas-de-Calais.


Quelques heures plus tard, la candidate s'est ravisée pour finalement annoncer sa présence mercredi à l'Assemblée nationale. "On a bougé une émission" et "avancé une interview d'un jour", a expliqué à l'AFP l'équipe de campagne de la candidate d'extrême droite, qui avait été reçue par Vladimir Poutine lors de la campagne présidentielle de 2017 et continue de rembourser un prêt à un créancier russe. 


Interrogée pour savoir si elle avait de l'admiration pour le président ukrainien, Marine Le Pen a répondu: "Non je n’ai pas d'admiration particulière pour M. Zelensky, je crois juste qu’il se comporte comme un chef d’Etat. Et ça ne devrait pas susciter l'admiration, ça devrait être +normal+". 


"C’est parce que nos propres dirigeants ne se comportent pas toujours comme des chefs d’Etat qu’on trouve que c’est merveilleux quand les autres le font", a-t-elle ajouté.


M. Zelensky "est le président de l'Ukraine, il défend les intérêts de l’Ukraine, il le fait avec beaucoup d'énergie et il fait preuve de patriotisme. Qu'est-ce que je peux avoir à dire sur cela ? Je suis quelqu'un qui défend la souveraineté nationale", a-t-elle encore dit.


Comme on lui demandait si c'était important d'afficher sa solidarité avec le président ukrainien, Mme Le Pen a répondu: "Non, j'ai affiché ma solidarité avec le peuple ukrainien d’abord, à plusieurs reprises, y compris avec les réfugiés dont j’ai dit qu’il fallait les accueillir, dans de bonnes conditions".


Interrogée pour savoir si le président russe Vladimir Poutine était un criminel de guerre, la candidate a dit qu'elle "ne reprenait pas ce terme" parce qu'"on ne négocie pas la paix en insultant une des deux parties". "Certains se font plaisir en multipliant les propos les plus injurieux, les plus agressifs mais ça, ça fait durer la guerre", a-t-elle estimé.

«Chasser l'extrême-droite»
"On peut cette fois se payer le luxe de chasser l'extrême-droite du tableau de l'élection présidentielle dès le premier tour", a affirmé sur LCI le numéro 2 de La France insoumise Adrien Quatennens. "Si la gauche ne veut pas être spectatrice du second tour, elle a un bulletin de vote, c'est Jean-Luc-Mélenchon", a-t-il lancé.


Dans le camp de la candidate de droite Valérie Pécresse, qui accuse le président-candidat d'avoir pillé son programme, on veut toujours y croire malgré les sondages qui la donnent en 4 ou 5ème position. 


"Il ne s'agit pas de viser la troisième place, ou quoi que ce soit. L'élection présidentielle c'est un podium à deux", a affirmé Xavier Bertrand (LR), assurant sur Cnews qu'Emmanuel Macron n'a "plus d'idées": "son seul projet, aujourd'hui, c'est de rester au pouvoir".


La candidate LR, qui n'a toujours pas reçu le soutien de l'ex-président Nicolas Sarkozy, présente lundi ses propositions pour la culture et l'Outre-mer. 


Dans le camp Macron, les propositions continuent d'être égrenées au fil des jours. Selon le Parisien, le président-candidat réfléchit à une mutualisation de la déclaration d'impôts des couples en union libre, ce qui est aujourd'hui réservé aux ménages mariés ou pacsés, pour réduire leurs impôts


Et Jean Castex sera l'invité du 20h00 de TF1. Non pas en tant que Premier ministre cette fois mais comme soutien du candidat Macron.


Le ministre français des Armées entame samedi soir une tournée dans les pays du Golfe

Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu (Photo, AFP)
Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu (Photo, AFP)
Short Url
  • Sébastien Lecornu débutera sa tournée par le Qatar, où il s'entretiendra dimanche avec son nouvel homologue, Saoud ben Abdelrahmane Al Thani.
  • Le ministre français se rendra ensuite en Arabie saoudite pour s'entretenir avec son homologue saoudien, Khalid Bin Salman.

PARIS : Le ministre français des Armées entame samedi soir une tournée dans les pays du Golfe où il évoquera notamment la guerre à Gaza et au Liban et travaillera « à la préservation » des intérêts stratégiques de la France dans la région, a annoncé samedi son ministère.

Sébastien Lecornu débutera sa tournée par le Qatar, où il s'entretiendra dimanche avec son nouvel homologue, Saoud ben Abdelrahmane Al Thani.

Cette visite intervient alors que le Qatar, où se trouve le bureau politique du Hamas, a suspendu sa médiation entre Israël et le groupe islamiste palestinien.

Avec les États-Unis et l'Égypte, le Qatar a participé pendant des mois à des efforts de médiation pour mettre fin à la guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 par des attaques sanglantes du Hamas contre Israël.

Cependant, les deux parties s'accusent mutuellement de bloquer tout accord pour un cessez-le-feu.

L'émirat du Golfe s'engagera de nouveau « lorsque les parties feront preuve de volonté et de sérieux », a indiqué le porte-parole des Affaires étrangères du pays, Majed Al Ansari.

La visite de Sébastien Lecornu « s'inscrit dans le cadre de l'engagement commun de la France et du Qatar en faveur de la sécurité et de la stabilité au Proche et Moyen-Orient, ainsi que du renforcement de la coopération bilatérale de défense », a souligné son ministère dans un communiqué publié samedi.

Le ministre français se rendra ensuite en Arabie saoudite pour s'entretenir avec son homologue saoudien, Khalid Bin Salman.

Ce déplacement permettra de préparer la visite d'État d'Emmanuel Macron dans ce pays qui aura lieu du 2 au 4 décembre. Annoncée vendredi, la visite du président français vise à renforcer, avec le prince héritier Mohammed ben Salmane, le partenariat entre les deux pays, de la défense à l'économie du futur.

Mardi, Sébastien Lecornu se rendra aux Émirats arabes unis, partenaire stratégique pour la France, pour y rencontrer son homologue Mohamed Bin Mubarak Fadhel Al Mazrouei.

Il ira également visiter le 5ᵉ régiment de cuirassiers, implanté au milieu du désert, dans un camp militaire des Émirats.

« Ce régiment participe aux missions de coopération bilatérale avec les pays de la région et contribue à la préparation opérationnelle des unités projetées de France » dans le combat numérisé interarmes en milieu désertique et en zone urbaine, explique le ministère.

La tournée de Sébastien Lecornu dans le Golfe doit s'achever mercredi.


Macron en Argentine pour "raccrocher" Milei au "consensus international"

Le président français Emmanuel Macron attend l'arrivée du secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte avant leur rencontre au palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 12 novembre 2024. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron attend l'arrivée du secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte avant leur rencontre au palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 12 novembre 2024. (AFP)
Short Url
  • Emmanuel Macron est attendu samedi en Argentine pour rencontrer le président ultralibéral Javier Milei, admirateur de Donald Trump, dans l'espoir de le "raccrocher" au "consensus international" à la veille du G20 au Brésil
  • Le chef de l'Etat français doit arriver en fin de journée à Buenos Aires où il sera reçu pour un dîner en tête-à-tête par son homologue argentin

Buenos Aires, Argentine: Emmanuel Macron est attendu samedi en Argentine pour rencontrer le président ultralibéral Javier Milei, admirateur de Donald Trump, dans l'espoir de le "raccrocher" au "consensus international" à la veille du G20 au Brésil.

Le chef de l'Etat français doit arriver en fin de journée à Buenos Aires où il sera reçu pour un dîner en tête-à-tête par son homologue argentin. Ils auront ensuite un autre entretien dimanche.

Le moment est particulier. Javier Milei sera tout juste de retour de Mar-a-Lago, en Floride, où il a rencontré le président élu des Etats-Unis. Deux hommes ayant en commun une politique de coupes claires dans les dépenses publiques, que Donald Trump veut mettre en oeuvre lorsqu'il retournera à la Maison Blanche en janvier et que l'Argentin, qui se décrit comme un "anarcho-capitaliste", pratique depuis son arrivée au pouvoir il y a onze mois.

Ils caressent aussi tous les deux l'idée de tourner le dos aux grands accords et objectifs climatiques multilatéraux.

Dans ce contexte, Emmanuel Macron espère "surmonter" les "divergences", notamment environnementales, pour "convaincre l'Argentine de continuer de participer au consensus international", explique l'Elysée. Et donc "raccrocher le président Milei aux priorités du G20", auquel ils participeront lundi et mardi à Rio de Janeiro.

L'Argentine vient de retirer sa délégation des négociations climatiques de la COP29 à Bakou, et les spéculations vont bon train sur sa possible sortie de l'Accord de Paris sur le climat. Un geste que Donald Trump avait lui-même effectué lors de son premier mandat.

"C'est le président Milei lui-même qui a tendu la main" à la France, plaide-t-on à Paris. On avance aussi qu'Emmanuel Macron est l'un des seuls dirigeants étrangers reçus à Buenos Aires depuis l'élection de son homologue, et qu'il peut, avec son expérience des cénacles internationaux, avoir une influence sur celui dont ce sera le premier sommet du G20.

- Hommage aux victimes -

Le président français aime afficher sa capacité à dialoguer avec des homologues controversés, voire ostracisés. Quitte à mettre en scène une certaine proximité, sans nier les divergences -- même si les résultats de cette démarche ont été jusqu'ici mitigés.

"Ce sera un test pour le poids et l'influence de Macron en Amérique latine", estime Oscar Soria, un activiste argentin vétéran des négociations climatiques. "S'il n'arrive pas à convaincre Milei de rester dans l'Accord de Paris, cela montrera qu'il a perdu de son aura dans la région", ajoute-t-il, redoutant que cela ouvre la voie à d'autres retraits "en cascade" de pays d'Amérique du Sud.

Pour Alejandro Frenkel, de l'Université nationale de San Martín, Emmanuel Macron, qui s'était déjà opposé à l'ex-président brésilien d'extrême droite Jair Bolsonaro sur la déforestation, "a intérêt à s'imposer comme une référence" sur les questions environnementales et à "marquer sa différence".

Il va avancer ces sujets aussi pour expliquer aux pays du Mercosur, dont l'Argentine et le Brésil, pourquoi il s'oppose à la signature d'un accord de libre-échange entre ce bloc régional et l'Union européenne, dit cet expert en relations internationales à l'AFP.

Alors que les réformes à marche forcée pour ramener Buenos Aires vers l'équilibre budgétaire et tenter de sortir d'une profonde crise économique sont très controversées, la France se montre plutôt élogieuse, jugeant qu'elles "vont dans le bon sens".

Paris entend aussi approfondir les relations économiques, notamment dans le domaine des métaux critiques, alors qu'Eramet vient d'inaugurer une mine de lithium en Argentine.

Selon Ariel González Levaggi, du Conseil argentin pour les relations internationales, Emmanuel Macron devrait également profiter de sa visite pour faire avancer la possible vente de sous-marins français Scorpène, même si la présidence française relativise l'état d'avancement des négociations.

"L'Argentine ne dispose actuellement d'aucun sous-marin opérationnel et pour la marine argentine, c'est une priorité", explique-t-il à l'AFP, tout en soulignant que Buenos Aires doit "surmonter un problème de financement".

Dimanche, le président français rendra par ailleurs hommage à la vingtaine de Français disparus et assassinés sous la dictature militaire argentine entre 1976 et 1979, alors que Javier Milei est régulièrement accusé par ses détracteurs de révisionnisme sur cette page sombre de l'histoire de son pays.

Après l'Argentine, puis le G20, Emmanuel Macron se rendra au Chili, où il prononcera notamment jeudi devant le Congrès à Valparaiso un grand discours sur sa politique à l'égard de l'Amérique latine.


Macron met l’accent sur l’importance de la résilience économique entre Paris et Riad, lors d’une rencontre franco-saoudienne

Le président français Emmanuel Macron attend l'arrivée du président ghanéen avant leur rencontre au palais de l'Élysée à Paris, le 14 novembre 2024. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron attend l'arrivée du président ghanéen avant leur rencontre au palais de l'Élysée à Paris, le 14 novembre 2024. (AFP)
Short Url
  • Macron a reçu à déjeuner une délégation d’hommes d’affaires saoudiens  pour faire l’état des lieux des relations économiques entr Paris et Riad
  • Avec un focus sur les technologies, la transition énergétique et l'intelligence artificielle, le président français a appelé à développer plus de partenariats

PARIS: Au cours d’une journée marquée par plusieurs rencontres et activités franco-saoudiennes, le président Emmanuel Macron a reçu à déjeuner au palais de l’Elysée, une délégation d’hommes d’affaires saoudiens composée d’une trentaine de personnes pour faire l’état des lieux des relations économiques entre Paris et Riad et discuter des possibilités de leurs consolidation.

Le déjeuner qui a coïncidé avec la tenue à Paris d’une réunion de la Commission Royale d’Al Ula a constitué une occasion d’aborder la coopération sur les sujets de tourisme, de culture et de préservation du patrimoine.

Macron a par ailleurs mis l'accent sur le fait que le plan d'investissement France 2030 et « la vision 2030 » développée par le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salmane, avaient de très fortes convergences, et que les secteurs d'avenir identifiés de part et d’autre, étaient au fond à peu près identique.

Avec un focus très fort sur les technologies, la transition énergétique et l'intelligence artificielle, le président français a appelé à développer encore plus de partenariats entre les deux pays dans tous ces domaines.

Il a également rappelé que dans le contexte actuel des tensions commerciales avec certains grands partenaires, il est dans l’intérêt de la France et de l'Arabie Saoudite de renforcer leur partenariat afin d’assurer une meilleure résilience de leurs deux économies. 

Macron a d’autre part souligné la position de la France comme porte d'entrée de l'Europ et du marché européen, tout comme il a relevé le rôle de l'Arabie saoudite dans la région et dans la péninsule arabe, pour affirmer l’intérêt mutuel des deux pays à renforcer leurs interconnexions.

Après le dejeuner, un moment d'échange informel entre les membres de la délégation et le président a pris place. Emmanuel Macron les a invités à dire ce qu'il fallait améliorer et renforcer du côté français, alors certains participants ont évoqué des réglementations européennes, parfois compliqués pour les investissements.

Ils ont notamment signalé la directive Draghi (du nom de l’ancien président de la banque centrale européenne Mario Draghi) ce à quoi Macron a répondu en rappelant que dans son agenda, il y avait tout ce travail de simplification de compétitivité qui est à l’ordre du jour, dans le but d’investir plus et réguler moins pour retrouver la compétitivité.

Au début du déjeuner, Macron avait indiqué qu'il se rendra en Arabie saoudite prochainement, et qu’il a l’intention de mettre cette visite à profit pour renforcer au maximum les partenariats entre les deux pays.

Il a donné rendez-vous aux chefs d’entreprises saoudiens dans le cadre d’un forum économique qui aura lieu durant la visite, et qui sera l'occasion de rapprocher les acteurs français, et les acteurs saoudiens pour que les français puissent investir davantage au bénéfice de la « Vision 2030 » du royaume et que les saoudiens puissent investir davantage dans la logique du Plan France 2030.