CHICAGO: Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a publié mercredi un rapport détaillé, évoquant l'utilisation continue du terrorisme par le régime iranien.
Le groupe de coordination de l'opposition a exhorté le président américain, Joe Biden, à ne pas assouplir les sanctions contre Téhéran dans le cadre des négociations sur le plan d'action global conjoint (JCPOA).
Lors d'une conférence à laquelle Arab News a assisté, des responsables du CNRI et des membres de la puissante commission des relations étrangères du Sénat américain ont déclaré que l'assouplissement des sanctions permettrait à Téhéran de poursuivre sa campagne de violence dans la région.
Le président du comité, Bob Menendez, a déclaré que Washington ne quittera pas des yeux Téhéran, qui continue de «financer le terrorisme et la destruction dans l’ensemble du Moyen-Orient». Le régime iranien est maintenant «à court d'excuses pour parvenir à une solution diplomatique», afin de limiter son programme nucléaire.
Mariam Radjavi, présidente élue du CNRI, a exhorté l'Occident à adopter une «politique ferme» et à «ne pas succomber à l'apaisement» dans ses relations avec l'Iran.
«Aujourd'hui, plus que jamais, il est nécessaire que le Sénat américain prenne la tête d’une initiative audacieuse pour provoquer un changement radical de la politique iranienne. Une approche de principe consiste à reconnaître la lutte du peuple iranien afin de renverser le régime clérical et le combat de la jeunesse rebelle iranienne contre le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et les forces répressives», a-t-elle expliqué.
«Les violations des droits de l'homme en Iran devraient être portées devant le Conseil de sécurité de l'ONU. Les dirigeants du régime doivent faire face à la justice pour quatre décennies de crimes contre l'humanité et de génocide, en particulier le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988 et le meurtre d'au moins 1 500 manifestants lors du soulèvement de novembre 2019.»
Radjavi a appelé à la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU), au démantèlement des installations d'enrichissement et des sites nucléaires du régime, et à des inspections sans restriction menées par l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Après la conférence, Menendez s’est joint au sénateur Jim Risch, membre du Conseil, pour commémorer le 11e anniversaire du soulèvement syrien.
«Il y a onze ans, les manifestants de toute la Syrie sont descendus dans la rue dans le but de revendiquer avec courage un changement démocratique», ont-ils déclaré dans un communiqué, notant l'implication de l'Iran et du Hezbollah dans la répression des manifestations.
«Nous continuerons à dénoncer les tentatives de normalisation des relations diplomatiques ou économiques avec le régime syrien.»
D’autres dirigeants américains ont pris la parole lors de la conférence, notamment le sénateur Ted Cruz et les anciens sénateurs Kelly Ann Ayotte et Joe Lieberman.
Toutefois, la sénatrice Jeanne Shaheen, qui n'a pas pu être présente, a envoyé une lettre de soutien qui a été lue aux participants.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com