L’opposition iranienne publie un rapport sur le recours continu de Téhéran au terrorisme

«Les violations des droits humains en Iran doivent être portées devant le Conseil de sécurité de l’ONU. (Photo, AN)
«Les violations des droits humains en Iran doivent être portées devant le Conseil de sécurité de l’ONU. (Photo, AN)
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Publié le Vendredi 18 mars 2022

L’opposition iranienne publie un rapport sur le recours continu de Téhéran au terrorisme

  • Le Conseil national de la résistance iranienne a appelé Joe Biden à ne pas assouplir les sanctions dans le cadre des négociations sur le nucléaire iranien
  • «Les dirigeants du régime doivent être traduits en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide», a affirmé Mariam Radjavi, la présidente élue du CNRI

CHICAGO: Mercredi, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a publié un rapport détaillant le recours continu de Téhéran au terrorisme. Le groupe, qui rassemble plusieurs mouvements d’opposition, a exhorté le président Joe Biden à ne pas assouplir les sanctions imposées à Téhéran dans le cadre des négociations sur l’accord nucléaire iranien.  

Lors d’une conférence à laquelle Arab News a assisté, des responsables du CNRI et des membres de la puissante Commission des Affaires étrangères du Sénat des États-Unis ont déclaré que l’assouplissement des sanctions permettrait à Téhéran de poursuivre sa campagne de violence dans la région. 

Le président de la Commission, Bob Menendez, a assuré que les États-Unis ne quitteront pas des yeux l’Iran, qui continue de «financer le terrorisme et la destruction dans tout le Moyen-Orient» et qui est «à court d’excuses pour parvenir à une solution diplomatique» afin de limiter son programme nucléaire. 

La présidente élue du CNRI, Mariam Radjavi, a appelé l’Occident à adopter une «politique ferme» et à «ne pas céder à la conciliation» dans ses relations avec l’Iran. «Aujourd’hui, plus que jamais, il est nécessaire que le Sénat américain prenne la tête d’une initiative audacieuse pour provoquer un changement radical dans la politique iranienne. La reconnaissance de la lutte du peuple iranien pour renverser le régime clérical et le combat de la jeunesse rebelle contre le CGRI (Corps des gardiens de la révolution islamique) et les forces de répression constituent une approche fondée sur des principes», a-t-elle souligné. 

«Les violations des droits humains en Iran doivent être portées devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Les dirigeants du régime doivent être traduits en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide, notamment pour le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988 et le meurtre d’au moins 1500 manifestants lors du soulèvement de novembre 2019», a-t-elle poursuivi. 

Mme Radjavi a également appelé à la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, au démantèlement des usines d’enrichissement et des sites nucléaires du régime, et à des inspections sans restriction effectuées par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). 

Après la conférence, M. Menendez s’est joint au sénateur Jim Risch, membre de la Commission, pour commémorer le onzième anniversaire du soulèvement syrien. «Il y a onze ans, des manifestants des quatre coins de la Syrie sont descendus dans la rue pour réclamer courageusement un changement démocratique», ont-ils indiqué dans un communiqué, rappelant l’implication de l’Iran et du Hezbollah dans la répression des manifestations. «Nous continuerons à dénoncer les tentatives de normalisation des relations diplomatiques ou économiques avec le régime d’Assad.»  

D’autres dirigeants américains ont pris la parole lors de la conférence, notamment le sénateur Ted Cruz et les anciens sénateurs Kelly Ayotte et Joe Lieberman. La sénatrice Jeanne Shahin, qui n’a pas pu être présente, a envoyé une lettre de soutien qui a été lue aux participants. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


À Gaza, le Hamas est prêt à un accord prévoyant la libération des otages et une longue trêve

Un panache de fumée s'élève à la suite d'un bombardement israélien sur un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 24 avril 2025. Israël a repris le 18 mars son offensive militaire intense dans le territoire palestinien après qu'un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier a volé en éclats deux mois plus tard en raison de divergences concernant sa prochaine phase. (Photo Bashar TALEB / AFP)
Un panache de fumée s'élève à la suite d'un bombardement israélien sur un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 24 avril 2025. Israël a repris le 18 mars son offensive militaire intense dans le territoire palestinien après qu'un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier a volé en éclats deux mois plus tard en raison de divergences concernant sa prochaine phase. (Photo Bashar TALEB / AFP)
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  • « Le Hamas est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans », a déclaré ce responsable à l'AFP sous couvert d'anonymat.
  • Ces propos interviennent alors qu'une délégation du mouvement islamiste palestinien doit rencontrer les médiateurs égyptiens et qataris au Caire ce samedi.

LE CAIRE : Le Hamas est prêt à conclure un accord prévoyant la libération en une seule opération de tous les otages encore retenus à Gaza, ainsi qu'une trêve de cinq ans avec Israël, pour mettre fin à la guerre en cours, a déclaré samedi à l'AFP un responsable du mouvement.

« Le Hamas est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans », a déclaré ce responsable à l'AFP sous couvert d'anonymat.

Ces propos interviennent alors qu'une délégation du mouvement islamiste palestinien doit rencontrer les médiateurs égyptiens et qataris au Caire ce samedi.

Il n'est pas clair à ce stade si l'idée d'une longue trêve a été proposée par le Hamas lui-même ou par les médiateurs égyptiens et qataris.

Le 17 avril, le Hamas, qui se dit opposé à un accord « partiel », avait rejeté une proposition israélienne qui prévoyait notamment une trêve de 45 jours en échange du retour de dix otages vivants.

Dans sa vision d'un accord « global » qu'il recherche, le mouvement demande un arrêt des hostilités, un retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza. 

Dans sa vision d'un accord « global » qu'il recherche, le mouvement demande un arrêt des hostilités, le retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

De son côté, Israël réclame le retour de tous les otages et le désarmement du Hamas et des autres groupes armés à Gaza. Ce dernier point constitue toutefois une « ligne rouge » pour le mouvement. 


L'Arabie saoudite participe au Congrès économique européen

La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
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  • La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du Développement économique et de la Technologie pour discuter des relations économiques entre l'Arabie saoudite et la Pologne.
  • La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

RIYAD : L'Arabie saoudite a participé à la 17e édition du Congrès économique européen, qui s'est tenu à Katowice, en Pologne, du 23 au 25 avril.

La délégation saoudienne était composée de l'ambassadeur en Pologne, Saad bin Saleh Al-Saleh, du sous-secrétaire du ministère de l'Investissement pour les relations internationales, Sara Al-Sayed, du gouverneur adjoint de l'Autorité générale saoudienne du commerce extérieur, Abdulaziz Al-Sakran, ainsi que de représentants de la Fédération des chambres de commerce saoudiennes, et en particulier du Conseil d'affaires saoudo-polonais.

La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du développement économique et de la technologie pour discuter des relations économiques entre les deux pays et des stratégies visant à améliorer les investissements et les échanges commerciaux. Elle a également pris part à une session de dialogue axée sur les mêmes sujets et comprenant un examen des transformations économiques en cours dans le Royaume à la lumière de la Vision saoudienne 2030.

La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.