Le rédacteur en chef d'Arab News, premier conférencier de l’édition inaugurale de l’ambassade de l’Inde

L'ambassadeur de l'Inde, le Dr Ausaf Sayeed, a offert ce mardi un souvenir honorifique au rédacteur en chef d’Arab News, Faisal J. Abbas, à l'ambassade de l'Inde à Riyad (Photo fournie).
L'ambassadeur de l'Inde, le Dr Ausaf Sayeed, a offert ce mardi un souvenir honorifique au rédacteur en chef d’Arab News, Faisal J. Abbas, à l'ambassade de l'Inde à Riyad (Photo fournie).
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Publié le Jeudi 10 mars 2022

Le rédacteur en chef d'Arab News, premier conférencier de l’édition inaugurale de l’ambassade de l’Inde

  • Faisal J. Abbas a parlé de la Vision 2030 et de l'évolution de la société saoudienne à travers le prisme des médias saoudiens
  • «Faisal Abbas était un choix incontournable pour l'édition inaugurale. Il est un nom très familier pour nous tous qui suivons les médias écrites en anglais dans le Royaume »

RIYAD: L’ambassadeur de l’Inde, le Dr Ausaf Sayeed, a inaguré mardi la «Série des conférenciers  distingués», avec le rédacteur en chef d'Arab News Faisal J. Abbas comme premier conférencier. Cela intervient dans le cadre de la commémoration du 75e anniversaire de l'indépendance de l'Inde, ainsi que l'établissement des relations diplomatiques entre New Delhi et Riyad.
Abbas a longuement parlé de l'évolution de la société saoudienne à travers le prisme des médias saoudiens. Le rédacteur en chef d’Arab News a également évoqué la renaissance culturelle qui a suivi les récentes réformes sociales novatrices.
Dans son allocution de bienvenue, Sayeed a déclaré que des changements socio-économiques rapides se produisent dans le Royaume grâce à la Vision 2030 du prince héritier Mohamed ben Salmane.
«Nous considérions que nous devions organiser des événements afin d’aider la communauté diplomatique et les expatriés à avoir une idée sur ces changements et d'autres aspects qui se produisent dans le Royaume et dans sa société en évolution rapide. Nous devons être conscients des points de vue de personnalités éminentes, surtout des Saoudiens, de divers horizons, notamment les affaires, les médias, l'art et la culture», a déclaré Sayeed.
Il a affirmé que lorsqu'il a eu l'idée de cette série, il pensait qu'elle devait commencer par une personnalité très distinguée.
«Faisal Abbas était un choix incontournable pour l'édition inaugurale. Il est un nom très familier pour nous tous qui suivons les médias écrites en anglais dans le Royaume. Outre ses articles judicieux et analytiques sur les questions politiques, il est aussi un conférencier régulier au Forum économique mondial. Nous le voyons également interviewer constamment des leaders mondiaux», a souligné Sayeed.
Il a ajouté que, sous la direction d'Abbas, Arab News avait élargi son empreinte mondiale et possède maintenant plusieurs éditions dans plusieurs régions du monde. « Le journal reflète une voix critique du Moyen-Orient, couvrant non seulement les événements dans le Royaume mais aussi dans toute la région. Abbas est un chroniqueur éminent. C'est toujours un plaisir de lire ses articles».
L’audience qui a suivi cet évènement était composée d' ambassadeurs en service auprès du Royaume, d'anciens diplomates, des collègues journalistes et des membres de la communauté indienne d'Arabie saoudite. Pour un total de près de 2,5 millions de spectateurs.
«Je n'ai pas besoin d'accueil pour venir chez moi», a déclaré Abbas. «L'ambassade de l'Inde n'est pas seulement ma maison, mais celle de tous les Saoudiens. Comme l'a déjà mentionné l'ambassadeur, nous célébrons le 75e anniversaire de l'indépendance de l'Inde et de l'établissement de relations diplomatiques entre l'Inde et l'Arabie saoudite. Nous sommes impatients de façonner des liens plus solides et des relations stratégiques entre nos pays».
Abbas a encore ajouté que «c'est une grande responsabilité d'être à la tête d'un journal saoudien tourné vers le monde. Les changements dont nous avons été témoins au cours des quatre ou cinq dernières années et nos responsabilités ont quadruplé à cause des transformations qui se produisent dans le Royaume».
Abbas a indiqué être «très privilégiés chez Arab News d'être, dans la plupart des cas, le premier point de contact avec les diplomates lorsqu'ils arrivent au royaume et aussi le dernier point lorsque nous ferons leur interview d'adieu».
La soirée était présentée et animée par Asim Anwar, deuxième secrétaire du département économique et commercial à l'ambassade de l'Inde. Elle s'est conclue par la remise à Abbas d'un souvenir honorifique par l'ambassadeur.


Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.