La Ligue islamique mondiale accueille un forum sur le Coran en Tanzanie

Des participants au Forum intitulé «Le Coran et la Sunna, un mode de vie et de développement» (Photo fournie).
Des participants au Forum intitulé «Le Coran et la Sunna, un mode de vie et de développement» (Photo fournie).
Le président de Zanzibar Hossein Ali Mwinyi durant son discours au forum (Photo fournie).
Le président de Zanzibar Hossein Ali Mwinyi durant son discours au forum (Photo fournie).
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Publié le Jeudi 03 mars 2022

La Ligue islamique mondiale accueille un forum sur le Coran en Tanzanie

  • L'événement de trois jours organisé par la Ligue musulmane mondiale se concentre sur les dernières recherches et études sur le Coran et la Sunna
  • Le forum est «une occasion de se rappeler l'importance de la paix et de la bonne volonté», a souligné le président de Zanzibar

RIYAD: La Ligue islamique mondiale (LIM) accueille le Forum tanzanien pour le service des révélations en coopération avec d'éminents universitaires africains et en coordination avec le gouvernement régional de Zanzibar.
L'événement de trois jours, intitulé «Le Coran et la Sunna, un mode de vie et de développement», est le premier du genre en Afrique de l'Est et comprend des présentations des dernières études et recherches sur les textes sacrés.
Le forum propose également des cours de formation et des ateliers dans les domaines de la récitation du Coran, des moyens et des méthodes de mémorisation du livre saint et de la Sunna, de l'introduction des conseils du Prophète et de la recherche sur l'inimitabilité scientifique du Coran.
Inauguré par le président de Zanzibar Hossein Ali Mwinyi, l'événement est également suivi par le cheikh Dr. Mohammed ben Abdel Karim Al-Issa, qui est secrétaire général de la LIM et président de l'Association des savants musulmans.
Dans son discours d'ouverture, Mwinyi a affirmé que le rassemblement d'universitaires était d'une grande importance à la lumière des changements mondiaux et des défis quotidiens auxquels les sociétés sont confrontées.
«Ce forum nous donnera l'occasion de nous rappeler l'importance de la paix et de la bonne volonté», a-t-il souligné.
Mwinyi a aussi indiqué le rôle crucial que les chefs religieux et les institutions doivent jouer pour condamner le mal et faire face aux menaces qui pèsent sur les nations. Il a exhorté les gouvernements à les soutenir dans la réalisation de leurs objectifs.
Il a appelé au rejet de tous les actes de violence, de discrimination, de corruption, de mauvais traitements des femmes et des enfants et de tout ce qui menace la paix, la sécurité et le développement.
Il a conclu son discours en remerciant la Ligue islamique mondiale et les universitaires musulmans de Tanzanie, en signalant que son gouvernement fournira tout le soutien possible afin d’assurer le succès du forum et mettre en œuvre ses recommandations.
Dans son discours lors de la cérémonie d'inauguration, Al-Issa a exprimé sa joie de pouvoir prendre part à cet événement.
«Par notre ferme conviction de la place des révélations dans le cœur, les paroles et les actes de chaque musulman, nous sommes très désireux de nous assurer que cette fondation importante est basée sur une compréhension correcte des textes du Coran et de la Sunna », a-t-il mentionné.
Al-Issa a souligné l'importance d'enseigner aux enfants la bonne compréhension des textes, ajoutant que l'apprentissage de leurs valeurs à un jeune âge aidera à inculquer les principes de l'Islam et ses valeurs nobles.
«La différence significative réside dans la combinaison de la mémorisation des textes et de la réflexion», a-t-il déclaré, ajoutant qu'«il nous est impossible d'y réfléchir tant que nous ne comprenons pas ces textes d’une manière correcte».
Al-Issa a de plus attiré l'attention sur le fait que la LIM travaille constamment dans le but d'assurer que le Coran et la Sunna représentent la personnalité de chaque musulman avec de hautes valeurs morales à travers un département spécialisé dans le service des révélations.
Plusieurs universitaires chevronnés ont aussi prononcé des allocutions avant le début des divers ateliers et cours. Les sessions ont abordé plusieurs sujets, notamment le rôle du document de La Mecque dans la mise en évidence de la tolérance de l'islam et la sensibilisation de la société aux problèmes contemporains. Ils ont ainsi souligné l'importance d'une coexistence pacifique avec les autres religions, en particulier en Tanzanie.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Quatre journalistes tués à Gaza, le nombre de morts parmi les professionnels des médias dépasse cent

Israël poursuit son offensive sur Gaza en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat. (Photo AFP)
Israël poursuit son offensive sur Gaza en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat. (Photo AFP)
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  • Cent quatre journalistes palestiniens, ainsi que deux journalistes israéliens et trois libanais, auraient été tués depuis le début du conflit
  • Israël poursuit son offensive sur Gaza en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui exige un cessez-le-feu immédiat

LONDRES: L’Autorité des médias de Gaza a déclaré jeudi que quatre journalistes avaient été tués lors d’une frappe aérienne israélienne, ce qui porte à plus de cent le nombre total de journalistes tués dans le conflit.

Selon l’agence Anadolu, les victimes sont Hail al-Najjar, éditeur vidéo à Al-Aqsa Media Network, Mahmoud Jahjouh, photojournaliste pour le site Palestine Post, Moath Moustafa al-Ghefari, photojournaliste pour le site Kanaan Land et pour la Palestinian Media Foundation, et Amina Mahmoud Hameed, présentatrice de programmes et rédactrice dans plusieurs organes de presse.

Le Bureau de presse de Gaza a indiqué que les quatre journalistes avaient été tués lors d’une frappe aérienne israélienne, mais il n’a pas fourni de détails supplémentaires sur les circonstances de leur mort.

Au total, cent quatre journalistes palestiniens, deux israéliens et trois libanais ont été tués depuis le début du conflit, le 7 octobre.

Ces dernières pertes s’ajoutent au lourd tribut déjà payé par les professionnels des médias. Selon le Comité pour la protection des journalistes, le conflit de Gaza constitue le conflit le plus meurtrier pour les journalistes et les professionnels des médias depuis que l’organisation a commencé à tenir des registres.

Israël poursuit son offensive sur Gaza en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui exige un cessez-le-feu immédiat.

Jeudi, l’Afrique du Sud, qui a porté plainte contre Israël pour génocide devant la Cour internationale de justice, a demandé à cette dernière d’ordonner à Israël de mettre fin à son assaut contre Rafah.

Selon les autorités médicales de Gaza, plus de 35 200 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et plus de 79 200 ont été blessés depuis le début du mois d’octobre, lorsqu’Israël a lancé son offensive, répondant à une attaque du Hamas.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël: l'armée annonce avoir trouvé et rapatrié les corps de trois otages de Gaza

Ricarda Louk est assise devant une pancarte représentant sa fille disparue Shani Louk, le 17 octobre 2023, à Tel Aviv. L'armée israélienne a déclaré le 17 mai 2024 avoir retrouvé les corps de trois otages israéliens à Gaza, dont Louk. (AP)
Ricarda Louk est assise devant une pancarte représentant sa fille disparue Shani Louk, le 17 octobre 2023, à Tel Aviv. L'armée israélienne a déclaré le 17 mai 2024 avoir retrouvé les corps de trois otages israéliens à Gaza, dont Louk. (AP)
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  • L'armée israélienne a récupéré «les corps de nos otages Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerenter, pris en otage durant le massacre commis par le Hamas le 7 octobre », a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari
  • Sur les 252 personnes emmenées comme otages le 7 octobre, 125 sont toujours détenues à Gaza, dont 37 sont mortes selon l'armée israélienne

JÉRUSALEM: L'armée israélienne a annoncé vendredi avoir découvert dans la bande de Gaza les corps de trois otages israéliens enlevés lors de l'attaque menée par le Hamas le 7 octobre en Israël et les avoir rapatriés.

L'armée a récupéré "les corps de nos otages Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerenter, pris en otage durant le massacre commis par le Hamas le 7 octobre", a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée, ajoutant qu'ils avaient été "brutalement assassinés" par le Hamas en tentant de fuir le festival de musique Nova et "leur corps emmenés" à Gaza.

Selon l'amiral Hagari, les corps des otages ont été récupérés "durant une opération conjointe entre l'armée et l'agence de renseignements" sur la base de renseignements obtenus notamment "lors d'interrogatoire de terroristes arrêtés dans la bande de Gaza" et ont été identifiés à l'institut national de Médecine légale israélien.

Germano-Israélienne de 22 ans, Shani Louk était apparue dans une vidéo sur les réseaux sociaux, allongée sur le ventre, apparemment inconsciente et à moitié dénudée, à l'arrière d'un pick-up dans la bande de Gaza.

Amit Buskila était âgée de 27 ans et Itzhak Gelerenter de 56 ans lors de l'attaque.

"Le retour de leurs corps est un rappel douloureux et brutal que nous devons rapidement ramener tous nos frères et soeurs de leur cruelle captivité", les vivants et les morts, a réagi le Forum des familles d'otages, principale association de proches.

Sur les 252 personnes emmenées comme otages le 7 octobre, 125 sont toujours détenues à Gaza, dont 37 sont mortes selon l'armée israélienne.

L'attaque surprise menée depuis la bande de Gaza par des commandos du Hamas dans le sud israélien a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens. Plus de 360 personnes ont été tuées sur le seul site du festival de musique Nova, organisé dans le sud d'Israël, tout près de la frontière avec la bande de Gaza.

En riposte, Israël a lancé une offensive tous azimuts sur la bande de Gaza, qui a déjà fait plus de 35.000 morts, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a adressé ses condoléances aux familles. "Cette perte terrible brise le coeur", nous "pleurons avec les familles", a assuré M. Netanyahu, promettant de ramener "tous les otages, les vivants et les morts".

 

 


Tunisie: l'ONU dénonce «l'intimidation et le harcèlement» des avocats

Ces arrestations ont suscité des condamnations de la part de la société civile tunisienne et ont déclenché une réaction internationale. (Dossier/AFP)
Ces arrestations ont suscité des condamnations de la part de la société civile tunisienne et ont déclenché une réaction internationale. (Dossier/AFP)
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  • «L'Etat de droit doit être respecté et les personnes détenues arbitrairement, y compris pour avoir défendu les droits des migrants et lutté contre la discrimination raciale, doivent être libérées», exige le Haut-Commissariat
  • Mme Shamdasani a indiqué que le Haut-Commissariat était «très préoccupé par le fait que des migrants sont de plus en plus souvent pris pour cible»

GENEVE: Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a dénoncé vendredi "l'intimidation et le harcèlement" dont sont victimes en Tunisie des avocats et membres des médias critiques du gouvernement et de ses politiques migratoires.

Les perquisitions contre l'Ordre des avocats dans ce pays "portent atteinte à l'Etat de droit et violent les normes internationales relatives à la protection de l'indépendance et de la fonction des avocats. De tels actes constituent des formes d'intimidation et de harcèlement", a dénoncé Ravina Shamdasani, la porte-parole du Haut-Commissariat à Genève, lors d'un point de presse.

Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, "exhorte les autorités à respecter et à sauvegarder les libertés d'expression, d'association et de rassemblement pacifique, qui sont garanties par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques auquel la Tunisie est partie", a souligné Mme Shamdasani.

"L'Etat de droit doit être respecté et les personnes détenues arbitrairement, y compris pour avoir défendu les droits des migrants et lutté contre la discrimination raciale, doivent être libérées", exige encore le Haut-Commissariat, ajoutant que "les droits humains de tous les migrants doivent être protégés et les discours de haine xénophobe doivent cesser".

Mme Shamdasani a indiqué que le Haut-Commissariat était "très préoccupé par le fait que des migrants, pour la plupart originaires du sud du Sahara, ainsi que les personnes et les organisations qui leur viennent en aide, en Tunisie, sont de plus en plus souvent pris pour cible".

Et elle a dénoncé "une augmentation de l'utilisation d'une rhétorique déshumanisante et raciste à l'encontre des migrants noirs et des Tunisiens noirs".

Le président tunisien Kais Saied, qui concentre tous les pouvoirs depuis juillet 2021, s'est insurgé jeudi contre les critiques occidentales, défendant la légalité de ces mesures.