La Russie intensifie l'offensive, la tour de télévision de Kiev touchée, Kharkiv bombardée

Des hommes armés se tiennent devant l'hôtel de ville local endommagé de Kharkiv, le 1er mars 2022. (Photo, AFP)
Des hommes armés se tiennent devant l'hôtel de ville local endommagé de Kharkiv, le 1er mars 2022. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Mercredi 02 mars 2022

La Russie intensifie l'offensive, la tour de télévision de Kiev touchée, Kharkiv bombardée

Des hommes armés se tiennent devant l'hôtel de ville local endommagé de Kharkiv, le 1er mars 2022. (Photo, AFP)
  • Au sixième jour de l'invasion russe de l'Ukraine, les frappes se sont succédé sur Kharkiv, proche de la frontière russe, dont les Russes essaient de s'emparer
  • Dans la capitale Kiev, une frappe a touché en fin d'après-midi la tour de télévision, faisant cinq morts selon les services d'urgence

KIEV: Les forces russes ont frappé mardi la tour de télévision de Kiev et Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, confirmant l'intensification de leur offensive, mais le Pentagone jugeait leur progression vers la capitale "au point mort", entravée par la résistance rencontrée et des problèmes logistiques.


Parallèlement, la pression internationale sur le Kremlin ne faiblissait pas.


La Cour internationale de justice (CIJ), plus haute instante judiciaire des Nations unies, annonçait ainsi des audiences les 7 et 8 mars dans une affaire portée devant elle par le gouvernement ukrainien, qui accuse Moscou de planifier un génocide.


Et les 27 Etats membres de l'Union européenne donnaient leur feu vert à l'exclusion de "certaines banques russes" du système de messagerie Swift, rouage clé de la finance internationale, et à l'interdiction de la diffusion des médias d'Etat russes RT et Sputnik. 


Conséquence des sanctions, une procédure de dépôt de bilan va être ouverte concernant la principale filiale en Europe de la plus grande banque russe, Sberbank, a annoncé mardi soir le régulateur bancaire de l'UE.

Tour de télévision touchée 
Au sixième jour de l'invasion russe, les bombardements se sont succédé sur Kharkiv, ville de 1,4 million d'habitants proche de la frontière avec la Russie, dont les assaillants essaient de s'emparer.


Sur sa place centrale, le siège de l'administration régionale a été en partie détruit, a déclaré le gouverneur Oleg Sinegoubov, dans une vidéo montrant une explosion.


Au moins 10 personnes ont été tuées et plus de 20 blessées, tandis que huit autres ont péri quand un immeuble d'habitation a été touché.


Le Premier ministre britannique Boris Johnson a comparé ces frappes aux bombardements meurtriers sur Sarajevo, en Bosnie, dans les années 1990.


Dans la capitale ukrainienne, cinq personnes sont mortes et cinq autres ont été blessées lorsque la tour de télévision a été prise pour cible en fin d'après-midi.


Mais une heure après l'attaque, la plupart des chaînes ukrainiennes semblaient à nouveau fonctionner normalement. 


Dans la soirée, de nouvelles explosions ont retenti à Kiev et à Bila Tserkva. Pour sa part, la ville de Jitomir (nord-ouest) a été visée par une frappe aérienne qui a fait deux morts et trois blessés et gravement endommagé 10 immeubles résidentiels, selon les secours ukrainiens.


Un peu plus tôt, l'armée russe avait appelé les civils vivant près d'infrastructures des services de sécurité à évacuer, disant vouloir s'en prendre à elles pour faire cesser "les attaques informatiques contre la Russie".  


Le futur assaut russe sur Kiev fait redouter un nombre considérable de victimes dans cette métropole comptant, en temps normal, près de trois millions d'habitants et dotée d'un riche patrimoine historique.


Des photos rendues publiques dans la nuit de lundi à mardi par la société américaine d'imagerie satellitaire Maxar montraient à cet égard un convoi russe s'étirant sur des dizaines de kilomètres et se dirigeant vers la capitale. 


Les habitants restants se préparent depuis des jours, érigeant des barricades, creusant des tranchées et confectionnant des cocktails Molotov.


Mais pour le ministère américain de la Défense, la situation n'est pas si claire. 


"Nous avons le sentiment général que le mouvement de l'armée russe (...) vers Kiev est au point mort à ce stade", a déclaré un de ses responsables. "Nous pensons que c'est lié en partie à son propre approvisionnement et à des soucis logistiques" et que, "plus globalement", "les Russes sont en train de faire le point pour repenser" leur stratégie. 

Marioupol sous les bombes 
Les forces russes semblaient également avoir progressé dans le sud de l'Ukraine, sur les rives de la mer d'Azov. 


Dans le port de Marioupol, "tous les quartiers" sont bombardés, a dit le gouverneur régional, parlant de 21 blessés et d'un nombre indéterminé de morts.   


Le ministère russe de la Défense a affirmé que ses troupes progressant sur la côte à partir de la Crimée avaient rejoint celles du territoire séparatiste prorusse de Donetsk, leur donnant une continuité territoriale stratégique. 


L'information était dans l'immédiat invérifiable. Peu auparavant, l'armée ukrainienne avait affirmé avoir fait échouer cette tentative. 


Les Russes contrôlent aussi les entrées de la cité côtière de Kherson (290.000 habitants), plus à l'ouest, selon son maire.

«Impact massif» des sanctions 
"Nous devons arrêter l'agresseur au plus vite", a tweeté le président ukrainien Volodymyr Zelensky après avoir discuté avec son homologue américain Joe Biden.


Dans ce contexte, une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l'Otan a été convoquée en "présentiel" pour vendredi à Bruxelles, cependant que leurs collègues des Finances du G7 ont discuté mardi de sanctions supplémentaires contre l'économie russe, déjà sous le coup d'une série de mesures d'une ampleur historique.


Quatre des cinq principaux armateurs mondiaux ont cessé de desservir les ports de Russie, tandis que l'opérateur du gazoduc germano-russe Nord Stream 2, dont le siège est en Suisse, a déposé le bilan. Le géant pétrolier italien Eni compte lui se retirer d'un gazoduc reliant la Russie à la Turquie.


Apple a également indiqué avoir suspendu la vente de tous ses produits en Russie, emboîtant le pas à de nombreuses entreprises choisissant de prendre leurs distances avec Moscou.


Le gouvernement russe, qui s'évertue à contrer ces sanctions, préparait quant à lui mardi un nouveau décret pour enrayer la fuite des investisseurs étrangers. 


Dans le même temps, il faisait bloquer l'accès à une chaîne de télévision en ligne et à une station de radio indépendantes de renom, Dojd et Echo de Moscou, dans le cadre d'un renforcement du contrôle sur l'information.


Conséquence de ces tensions, les Bourses européennes et Wall Street ont terminé en forte baisse. Les prix du pétrole continuaient parallèlement de monter, avant la réunion mercredi de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses alliés (Opep+). Idem pour les cours du blé et du maïs, à un niveau record en Europe.

Pas d'épreuves de cyclisme, ni de Coupe Davis 
Outre les sanctions économiques, auxquelles s'ajoutent les manifestations de solidarité avec l'Ukraine dans de nombreux pays, la Russie est désormais écartée d'une multitude d'événements culturels et sportifs, du Mondial de football 2022 aux épreuves de cyclisme et à la Coupe Davis de tennis. 


Même la Chine, qui n'a jusqu'ici pas condamné l'invasion russe, a exprimé mardi "son profond regret" face au conflit.


Vladimir Poutine semblait malgré tout décidé à poursuivre l'offensive et à mettre fin aux aspirations d'appartenance à l'UE et à l'Otan de l'Ukraine, une ex-république soviétique.


Dans un échange lundi avec le président français Emmanuel Macron, il a posé comme conditions, pour arrêter l'invasion, la reconnaissance de la Crimée en tant que territoire russe, la démilitarisation et la "dénazification" de l'Ukraine. Il avait précédemment qualifié ses dirigeants de "néonazis".


Et ce alors que se déroulaient de premiers pourparlers russo-ukrainiens, qui se sont achevés sur l'unique engagement qu'ils reprendraient "bientôt".          

von der leyen
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. (AFP).

2 000 orphelins ukrainiens en Pologne
Depuis le début de l'invasion russe le 24 février, un million de personnes ont été déplacées en Ukraine même et plus de 677 000 sont parties vers les pays voisins, selon le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés.


La Banque mondiale a annoncé qu'elle préparait une aide d'urgence de trois milliards de dollars pour l'Ukraine, dont au moins 350 millions pourraient être débloqués dès cette semaine.


De longues files de voitures continuaient à se diriger vers la frontière polonaise, à partir de Lviv, la grande ville de l'ouest de l'Ukraine devenue une porte de sortie et un centre de repli pour les Ukrainiens comme pour les ambassades occidentales. 


Des femmes réfugiées dans cette cité, laissant les hommes de leur famille "défendre l'Ukraine", se mobilisaient pour les soutenir, donnant leur sang ou confectionnant des filets de camouflage.      


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Short Url
  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Short Url
  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Short Url
  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.