LE CAIRE : L'Égypte a annoncé qu'elle veillerait à ce que les touristes ukrainiens et russes restent sur son territoire jusqu'à ce qu'un « retour en toute sécurité » dans leurs pays respectifs soit garanti.
Les événements politiques en cours entre la Russie et l'Ukraine ont entraîné la fermeture de l'espace aérien de l'Ukraine, rendant impossible le retour des touristes ukrainiens dans leur pays.
Lors d'une réunion pour discuter des répercussions de la crise russo-ukrainienne, des responsables du secteur touristique égyptien ont souligné que « les touristes des pays où le trafic aérien est perturbé seront autorisés à rester dans les hôtels où ils séjournent en Égypte jusqu'à ce qu'ils puissent rentrer chez eux en toute sécurité. »
Le ministre adjoint du tourisme chargé des affaires des établissements hôteliers, des magasins et des activités touristiques, Abdelfattah Al-Assi, a demandé dans une lettre à la Chambre des établissements hôteliers « d’assurer la suite du séjour des touristes ukrainiens et russes présents dans les hôtels égyptiens. »
La Chambre des établissements hôteliers d'Égypte a envoyé un message aux directeurs généraux des hôtels de Charm El-Cheikh, les exhortant à « bien accueillir » les touristes ukrainiens depuis l'aéroport et à leur « fournir toute l'assistance et le soutien nécessaires. »
La lettre poursuit : « Vous serez informés de toute nouvelle instruction qui pourrait être émise par le ministère du Tourisme et des Antiquités à cet égard. Veuillez considérer cette question comme urgente et extrêmement importante. »
Le ministère égyptien des Affaires étrangères a annoncé plus tôt qu'il « suivait avec une grande inquiétude les développements liés à la situation en Ukraine. »
Le ministère a souligné la nécessité de donner la priorité aux solutions diplomatiques pour régler la crise de façon àpréserver la sécurité internationale et éviter l'escalade.
L'Égypte accueille chaque année des centaines de milliers de touristes russes et ukrainiens dans ses hôtels surplombant la mer Rouge.
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com