Le système judiciaire a été conçu pour être le recours des persécutés qui souhaiteraient faire valoir leurs droits lorsqu’ils sont violés et lorsqu'ils sont calomniés.
Tous les systèmes de gouvernance chargent leurs institutions judiciaires de présider aux litiges et de rendre des jugements pour permettre aux citoyens de se défendre contre la persécution. Dans ce système, c’est la justice qui a le dernier mot ; aucune institution ne peut revenir sur ses décisions ou empêcher leur exécution. L'Irak ne fait exception. Sa constitution de 2005 a accordé au pouvoir judiciaire ces mêmes pouvoirs, et sa constitution a garanti que cette institution est débarrassée des règlements de comptes politiques, et libre de toute pression politique.
Cette impartialité est pourtant contestée par ceux qui ont occupé les plus hautes fonctions de l'Etat. Pour s’en convaincre il suffit de constater le caractère viral du célèbre tweet de, l’ancien premier ministre irakien, Haider al-Abadi, dans lequel il demande :"Où les grains de blé peuvent-ils faire leur deuil quand les poulets sont juges"
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