Les otages occidentaux espèrent être libérés dans le cadre du nouvel accord sur le nucléaire iranien

Richard Ratcliffe, le mari de la détenue irano- britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe, et leur fille Gabriella à Parliament Square, à Londres, en septembre 2021. (AP/File Photo)
Richard Ratcliffe, le mari de la détenue irano- britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe, et leur fille Gabriella à Parliament Square, à Londres, en septembre 2021. (AP/File Photo)
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Publié le Dimanche 20 février 2022

Les otages occidentaux espèrent être libérés dans le cadre du nouvel accord sur le nucléaire iranien

  • L'Irano- britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe « pleine d'espoir contrairement à Noël » selon son mari
  • Selon les autorités, un projet d'accord a été élaboré après des mois de discussions à Vienne

LONDRES : Nazanin Zaghari-Ratcliffe, la femme irano-britannique détenue en Iran, pourrait bientôt être libérée avec d'autres prisonniers, alors que l'espoir grandit de voir Téhéran parvenir bientôt à un nouvel accord avec les grandes puissances sur son programme nucléaire, a rapporté le Times samedi.

Des responsables ont laissé entendre qu'un projet d'accord a été élaboré à la suite de mois de pourparlers à Vienne, après que les États-Unis se sont retirés du plan d'action global conjoint de 2015 en 2018.

L'économie iranienne a été dévastée par les sanctions imposées après le retrait américain, et le pays a augmenté son activité nucléaire.

Le nouvel accord prévoit la levée des sanctions, Téhéran réduisant son programme aux niveaux convenus selon les termes du JCPOA, ainsi que ses capacités d'enrichissement d'uranium.

L'élection d'Ebrahim Raisi, partisan d'une ligne dure, à la présidence de l'Iran en juin 2021 a fait craindre l'échec des nouvelles négociations, mais la confiance renaît quant à la possibilité de conclure un accord dans les mois à venir.

Le représentant spécial des États-Unis pour l'Iran, Robert Malley, a déclaré qu'il était « difficile d'imaginer » qu'un accord nucléaire soit conclu avec Washington alors que ses citoyens, tels que Morad Tahbaz, restent incarcérés à Téhéran.

Ces citoyens pourraient bien être libérés selon les termes de l'accord proposé en échange d'une levée des sanctions américaines. Cela a suscité l'espoir que d'autres Occidentaux pourraient également être relaxés si l'accord est conclu.

La fille du prisonnier Anousheh Ashoori, a déclaré au Times que les occidentaux détenus dans la tristement célèbre prison d'Evin à Téhéran font preuve d'un « optimisme prudent » quant à leur libération prochaine.

« Tout le monde sait que nous avons souvent atteint une étape cruciale comme celle-ci et que rien ne s’est passé, alors ils attendent, tout comme nous, de voir comment les événements vont se développer », a-t-elle déclaré.

Le mari de Zaghari-Ratcliffe, Richard Ratcliffe, a déclaré : « Nazanin est assez optimiste, plus qu'elle ne l'était à Noël. Qui sait ce qui va se passer, mais elle a l'impression que nous aurons de bonnes nouvelles ou pas du tout. Avant, c'était « mauvaises nouvelles, ou pas de nouvelles ».

L'Iran, cependant, ne recevra pas la garantie, selon les termes d'un nouvel accord, que les États-Unis ne s’en retireront pas, comme ils l'ont fait en 2018.

Une source a déclaré au Times : « On a le sentiment que ce texte est le bon, qu'il est temps qu'une décision politique soit prise à Téhéran. Les Américains ont fait une offre très équitable et je ne pense pas que les Iraniens en obtiendront une meilleure. »

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des préparatifs de l’Expo 2030 avec le chef du BIE

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a reçu jeudi, à Riyad, le secrétaire général du Bureau international des expositions, Dimitri Kerkentzes. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a reçu jeudi, à Riyad, le secrétaire général du Bureau international des expositions, Dimitri Kerkentzes. (SPA)
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  • Au cours de la réunion, les deux responsables ont discuté des préparatifs du Royaume pour accueillir l’Expo 2030 à Riyad
  • «Nous avons mis l’accent sur l’importance d’une planification minutieuse afin d’organiser une Exposition universelle transformatrice en 2030», a indiqué M. Kerkentzes

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a reçu jeudi, à Riyad, le secrétaire général du Bureau international des expositions (BIE), Dimitri Kerkentzes.

Au cours de la réunion, les deux responsables ont discuté des préparatifs du Royaume pour accueillir l’Expo 2030 à Riyad et de la coordination pour faire en sorte que l’exposition soit «exceptionnelle», a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

«Nous avons mis l’accent sur l’importance d’une planification minutieuse afin d’organiser une Exposition universelle transformatrice en 2030», a écrit M. Kerkentzes sur la plate-forme X.

Mercredi, le secrétaire général du BIE s’est entretenu avec le prince héritier Mohammed ben Salmane.

L’Exposition universelle 2030 se tiendra à Riyad, le Royaume s’étant imposé face à la Corée du Sud et à l’Italie pour accueillir le prestigieux événement en novembre 2023.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un éminent médecin de Gaza est mort sous la torture dans une prison israélienne

Le Dr Al-Bursh était le chef du service d’orthopédie du complexe médical Al-Shifa à Gaza. (Photo fournie)
Le Dr Al-Bursh était le chef du service d’orthopédie du complexe médical Al-Shifa à Gaza. (Photo fournie)
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  • Le Dr Al-Bursh est décédé à la prison d’Ofer, un établissement pénitentiaire géré par Israël en Cisjordanie, selon la Société des prisonniers palestiniens
  • Dans son communiqué, la prison n’a cependant pas fourni de détails sur la cause du décès. Un porte-parole des services pénitentiaires a assuré qu’une enquête était en cours

GAZA: Adnan al-Bursh, chirurgien palestinien et ancien chef du service d’orthopédie du complexe médical Al-Shifa à Gaza, a été tué le 19 avril sous la torture dans une prison israélienne.

Selon un communiqué de la Société des prisonniers palestiniens, le Dr Al-Bursh, âgé de 50 ans, est décédé à la prison d’Ofer, un établissement pénitentiaire géré par Israël en Cisjordanie.

D’après la Commission palestinienne des affaires civiles, son corps est toujours détenu par les autorités israéliennes.

La Société des prisonniers palestiniens considère la mort du médecin en détention israélienne comme un «assassinat».

Le Dr Al-Bursh, qui était un éminent chirurgien à Al-Shifa, le plus grand hôpital de Gaza, travaillait semble-t-il à l’hôpital Al-Awada, dans le nord de la bande de Gaza, lorsqu’il a été arrêté par les forces israéliennes.

Le 19 avril, les services pénitentiaires israéliens l’ont déclaré mort, affirmant que le médecin était détenu pour des «raisons de sécurité nationale».

Dans son communiqué, la prison n’a cependant pas fourni de détails sur la cause du décès. Un porte-parole des services pénitentiaires a assuré qu’une enquête était en cours.

Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, a fait savoir jeudi qu’elle était «extrêmement alarmée» par la mort du chirurgien palestinien.

«J’exhorte la communauté diplomatique à prendre des mesures concrètes pour protéger les Palestiniens. Aucun Palestinien n’est en sécurité sous l’occupation israélienne aujourd’hui», a-t-elle écrit sur X.

Depuis le 7 octobre, date à laquelle Israël a lancé sa campagne de bombardements de représailles dans la bande de Gaza, l’armée israélienne a mené plus de 435 attaques contre des établissements médicaux dans l’enclave palestinienne assiégée, faisant au moins 484 morts parmi les membres du personnel médical, selon les chiffres de l’ONU.

Les autorités sanitaires de Gaza ont toutefois indiqué dans un communiqué que la mort du Dr Al-Bursh portait à 496 le nombre de professionnels de la santé tués dans le cadre de l’attaque en cours contre la bande de Gaza.

Les organisations de prisonniers palestiniens rapportent que l’armée israélienne a détenu plus de 8 000 Palestiniens rien qu’en Cisjordanie depuis le 7 octobre. Parmi eux, 280 sont des femmes et au moins 540 sont des enfants.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les forces de sécurité libanaises arrêtent un «influenceur TikTok» qui utilisait la plate-forme pour attirer et agresser des mineurs

Le chef du réseau criminel aurait abusé de sa notoriété et invité des enfants à tourner des vidéos TikTok avec lui. (Photo, AFP)
Le chef du réseau criminel aurait abusé de sa notoriété et invité des enfants à tourner des vidéos TikTok avec lui. (Photo, AFP)
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  • La police libanaise déclare avoir arrêté six personnes, dont trois mineurs, impliquées dans des agressions sexuelles sur des mineurs
  • Les six suspects feraient partie d’un réseau criminel composé d’une trentaine d’individus impliqués dans des agressions sur au moins 30 enfants.

LONDRES: Mercredi, les autorités libanaises ont arrêté six personnes pour leur implication présumée dans des agressions sexuelles sur des enfants, parfois en utilisant la plate-forme de partage de vidéos TikTok pour attirer les mineurs.

Les Forces de sécurité intérieure (FSI) précisent dans un communiqué que parmi les personnes arrêtées se trouve un «influenceur TikTok», qui est également coiffeur, selon les médias locaux.

Les six suspects feraient partie d’un réseau criminel composé d’une trentaine d’individus impliqués dans des agressions sur au moins 30 enfants.

La police libanaise indique dans un communiqué que «sur la base d’informations obtenues par le Bureau de la cybercriminalité de la police judiciaire, et à la suite d’une plainte déposée par plusieurs mineurs auprès du ministère public concernant des agressions sexuelles, des photos compromettantes et des incitations à la consommation de drogues par les membres d’un gang, le bureau en question a pu arrêter, à ce jour, six personnes à Beyrouth, au Mont-Liban et au Liban-Nord».

Parmi les suspects arrêtés figurent également trois mineurs de nationalités libanaise, turque et syrienne qui étaient actifs sur TikTok, d’après le communiqué.

Précisant que l’affaire fait l’objet d’une enquête depuis environ un mois, la police libanaise a assuré que «l’enquête se poursuit en vue de l’arrestation de tous les membres du gang».

Le chef du réseau criminel, une personnalité célèbre de TikTok, aurait abusé de sa notoriété et invité des enfants à tourner des vidéos TikTok avec lui, a rapporté la chaîne de télévision libanaise indépendante Al-Jadeed.

Le TikToker coupait les cheveux des enfants pour gagner leur confiance avant de les inviter à une fête, où ses complices les agressaient sexuellement.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com