Air Algérie est une compagnie mal gérée avec une pléthore d’effectifs. C’est le constat fait au plus haut niveau de l’Etat par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune lui-même lors de la réunion du Conseil des ministres.
Il a demandé à «revoir» le mode de gestion de cette compagnie «de manière à la rendre compétitive à l’international, tout en veillant à réduire le nombre de ses agences commerciales à l’étranger».
Bakhouche Allèche, PDG d’Air Algérie, avait avoué à l’APS en octobre 2019 que la compagnie souffrait d’un sureffectif depuis plusieurs années. Sa part de marché est de près de 52%.
Il faut signaler que le plan de restructuration de la compagnie a été un dossier épineux traité par les nombreux PDG qui se sont succédé, convaincus qu’Air Algérie n’avait d’autre choix que de se conformer aux standards internationaux pour espérer faire face à la concurrence féroce des compagnies internationales, mais sans que des décisions concrètes et courageuses soient prises.
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