Le Musée national arabo-américain rouvre ses portes après rénovation

Le Musée national arabo-américain se situe à Dearborn. (Photo fournie)
Le Musée national arabo-américain se situe à Dearborn. (Photo fournie)
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Publié le Samedi 19 février 2022

Le Musée national arabo-américain rouvre ses portes après rénovation

  • L’AANM se veut le premier et le seul musée américain consacré à la présentation de l’histoire et de la culture arabo-américaines
  • «Beaucoup de gens se retrouvent dans nos expositions et se sentent reconnus», affirme la directrice du musée

DUBAÏ: Après près de deux ans de fermeture en raison de la pandémie de Covid-19, le Musée national arabo-américain (AANM), situé à Dearborn dans le Michigan, a enfin rouvert ses portes aux visiteurs. À l’instar de nombreuses institutions culturelles du monde entier, cette période était extrêmement difficile en raison des licenciements, des mesures de confinement et de l’incertitude générale, et le temps exécrable aux États-Unis a également exacerbé les défis récemment.

Le musée éprouve donc un réel soulagement maintenant que le travail a repris. Des mises à niveau technologiques ont été effectuées et le musée accueille actuellement deux expositions d’art temporaires.

«Nous sommes enthousiastes à l’idée de la réouverture, du retour des gens dans le musée et du retour physique de celui-ci. Cela fait longtemps mais, d’une certaine manière, on sent que le temps est passé très vite», a déclaré la directrice du musée, Diana Abouali, à Arab News le jour de la réouverture.

Fondé en 2005, l’AANM se veut le premier et le seul musée américain consacré à la présentation de l’histoire et de la culture arabo-américaines. Son emplacement est approprié: Dearborn abrite la plus grande communauté arabe des États-Unis. En effet, environ 40% de la population de la ville est d’origine libanaise, syrienne, yéménite, irakienne ou palestinienne.

Il a fallu un événement violent déterminant sur le sol américain pour galvaniser les efforts visant à créer ce musée, qui a une mission éducative essentielle.

«L’impact des attentats du 11 septembre sur la communauté arabe et musulmane a clairement fait comprendre la nécessité de créer une institution qui présente un récit plus fiable sur l’identité des Arabes américains, en utilisant leurs propres mots, afin de contrer les stéréotypes et de dissiper les idées fausses», explique Mme Abouali, directrice du musée depuis 2019. «C’est vraiment un musée sur les Arabes américains, par les Arabes américains, pour tout le monde.»

Deux décennies après le 11 septembre, Mme Abouali, qui est originaire de Palestine, affirme qu’il y a eu un changement considérable dans la façon dont les Arabes des États-Unis se perçoivent, ainsi qu’un intérêt notable pour les diverses origines de leur communauté.

«Je pense que les Arabes américains ont davantage confiance en ce qu’ils sont», a-t-elle affirmé. «Les jeunes sont très conscients de leur identité arabe. Ils n’ont pas honte d’être arabes.»

Mais cela n’a pas toujours été le cas selon l’expérience de Mme Abouali. Ancienne universitaire, élevée au Koweït et au Canada et ayant fait ses études aux États-Unis, elle se souvient d’une époque où l’histoire arabe était censurée dans son école, ainsi que de la tension qui régnait à la fin des années 1980 et au début des années 1990 pendant la première Intifada.

«Quand j’étais à l’université, je me souviens que nous avions une Journée internationale et que je ne pouvais pas brandir un drapeau palestinien. Cela ne se produit plus aujourd’hui», a-t-elle raconté.

L’intérieur de l’AANM, qui comprend une cour, une fontaine et des espaces thématiques, rend hommage au style et à l’esthétique architecturale du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. À travers ses galeries, le musée présente les diverses contributions des Arabes à l’humanité ainsi que les phases de l’immigration arabe: les défis de l’arrivée aux États-Unis, les défis de l’établissement d’une vie là-bas et l’impact des Arabes américains dans les sphères publiques et privées.

Il raconte l'histoire de colporteurs, d’entrepreneurs, de chercheurs, de militaires, d’artistes et de comédiens. Certains noms importants mais relativement inconnus sont mis en avant. Prenons pour exemple Ruth Joyce Essad, une créatrice de mode née en 1908. Elle est devenue l’une des premières couturières de Détroit, habillant des socialistes et des chanteurs, dont la chanteuse de big band Dinah Shore. Une autre personnalité intéressante est l’entrepreneur syrien Leon B. Holwey, qui affirmait avoir co-inventé le cornet de crème glacée au début des années 1900.

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Des femmes arabo-américaines. (Photo fournie)

Le musée compte également de riches archives d’images et d’objets d’importance historique, données par le public. On peut y voir la machine à écrire vintage d’Helen Thomas, la légendaire journaliste libano-américaine qui a assisté aux conférences de presse de la Maison Blanche, depuis la présidence de John F. Kennedy jusqu’à celle de Barack Obama. Un communiqué de presse rédigé en 1964 par le défenseur des droits de l’homme Malcolm X, qui documente sa visite en Arabie saoudite, appartient également au musée. On y trouve également d’autres objets qui auraient appartenu au citoyen arabo-américain lambda, comme des chaussures perlées portées par un immigrant qui s’était vu refuser l’entrée aux États-Unis ou une boîte à pilules contenant du sable provenant d’un village palestinien.

Le cadre du musée est familier et ressemble à une maison pour beaucoup. «Certaines personnes, qui peuvent être de la troisième ou de la quatrième génération d’Arabes, viennent au musée et trouvent la photo d’un membre de leur famille», a précisé Mme Abouali. «Beaucoup de gens se retrouvent dans nos expositions et se sentent reconnus.»

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Diana Abouali est la directrice d’AANM. (Photo fournie)

Au niveau national, la visibilité des Arabes américains a été renforcée l’année dernière par le président Joe Biden, qui est entré dans l’histoire en instaurant le mois national du patrimoine arabo-américain, qui aura lieu chaque année en avril.

«La communauté arabo-américaine est essentielle au tissu de notre nation», a-t-il écrit dans une lettre de félicitations.

Bien entendu, Diana Abouali et ses collègues du musée se réjouissent de cette avancée.

«Je pense que c’est un événement important car c’est une reconnaissance de l’existence et de la présence de cette communauté», a-t-elle déclaré. «C’est un segment de la société qui apporte sa contribution. Nous devons apprécier la culture et le patrimoine que les Arabes apportent avec eux.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Eurovision 2025: Louane représentera la France

La chanteuse française Louane pose sur le tapis rouge à son arrivée pour assister à la 26e édition de la cérémonie des NRJ Music Awards au Palais des Festivals, à Cannes, dans le sud-est de la France, le 1er novembre 2024. (AFP)
La chanteuse française Louane pose sur le tapis rouge à son arrivée pour assister à la 26e édition de la cérémonie des NRJ Music Awards au Palais des Festivals, à Cannes, dans le sud-est de la France, le 1er novembre 2024. (AFP)
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  • La chanteuse pop Louane, 28 ans, a annoncé jeudi sur Instagram qu'elle allait "représenter la France" à l'Eurovision
  • La chanteuse "portera les espoirs de tout un pays lors de la grande finale de l’Eurovision 2025, le 17 mai à Bâle en Suisse", a confirmé France Télévisions dans un communiqué

PARIS: La chanteuse pop Louane, 28 ans, a annoncé jeudi sur Instagram qu'elle allait "représenter la France" à l'Eurovision, concours européen dont la finale se tiendra le 17 mai à Bâle, en Suisse.

"Je suis sûre que tu es fière, que tu regardes de loin, alors tu sais quoi ? Je vais le faire pour nous, je vais le faire pour nos rêves: je vais représenter la France à l'Eurovision", a annoncé l'interprète de "Secret" et autres tubes pop, dans un message vidéo posté sur son compte Instagram (1,2 million d'abonnés).

Anne Peichert - alias Louane - fait référence à sa mère, décédée d'un cancer en 2014. Sa vidéo est illustrée par des photos de famille d'elle, enfant puis adolescente déjà passionnée de musique.

"Je me rappelle de toutes ces soirées, des paillettes dans mes yeux chaque année, on ne pouvait rater ça pour rien au monde", se remémore aussi Louane, en voix off de cette vidéo d'annonce.

"On était à des années-lumières de s'imaginer que ce soit possible mais t'en rêvais. Moi aussi j'en rêvais de cette vie-là, de ce moment", ajoute-t-elle.

La chanteuse "portera les espoirs de tout un pays lors de la grande finale de l’Eurovision 2025, le 17 mai à Bâle en Suisse", a confirmé France Télévisions dans un communiqué.

"C'est une grande fierté d'accueillir Louane dans la famille Eurovision. Une artiste authentique, passionnée et passionnante. Elle a déjà conquis le public français qui la connaît et l'aime depuis toujours", déclare Alexandra Redde-Amiel, cheffe de la délégation française à l'Eurovision et directrice des divertissements et des jeux de France Télévisions, dans ce communiqué.

La chanteuse, appréciée par un public intergénérationnel, a vu sa carrière décoller après sa participation au télé-crochet musical "The Voice" (TF1) en 2014.

L'émission lui permet aussi d'être repérée pour jouer le premier rôle dans le film "La Famille Bélier", gros succès de fin 2014 avec 7,5 millions d'entrées.

Son premier opus "Chambre 12", certifié double diamant, marque le coup d'envoi d'un succès aussi populaire que durable.

Pour "Solo", cinquième album studio sorti en octobre, l'artiste travaille avec son compagnon, le chanteur et musicien Florian Rossi, et dévoile une facette plus intime d'elle-même.

Elle succède à Slimane, qui avait pris la quatrième place de l'Eurovision en 2024, avec "Mon amour".

La France n'a plus remporté ce grand concours européen de la chanson depuis la victoire de Marie Myriam, en 1977.


Ithra présente des trésors islamiques historiques lors de la deuxième biennale des arts islamiques 

La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
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  • Un édit ancien, un fragment de tapis de prière et un manuscrit religieux parmi les objets exposés
  • L'événement explore les façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée

DJEDDAH : Des objets islamiques historiques sont exposés par le Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale à l'occasion de la deuxième édition de la Biennale des arts islamiques qui se tient actuellement à Djeddah.

Se déroulant jusqu'au 25 mai dans l'emblématique terminal occidental du Hadj, la biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between » (en français, « Et tout ce qui se trouve entre les deux »), explore les façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée.

Parmi les pièces exposées figurent un édit du sultan ottoman Mustafa III, qui a régné de 1757 à 1774, concernant la tombe du prophète Mahomet, un fragment de tapis de prière, un manuscrit de tafsir (interprétation du Coran), un support de manuscrit pliant, une lampe de mosquée et un grand minbar (chaire) en bois.

Ithra, qui est reconnu comme un leader mondial dans le domaine des arts et du patrimoine islamiques, présentera ses pièces dans la section Al-Madar de la biennale. Cette exposition rassemble des contributions d'institutions locales et internationales de premier plan, soulignant la richesse et la diversité de la culture islamique.

« C'est un privilège pour Ithra de participer à la biennale », a déclaré Farah Abushullaih, directrice du musée d'Ithra. « C'est un privilège pour la collection islamique d'Ithra d'être présentée une fois de plus à cette prestigieuse biennale, qui célèbre la diversité et la profondeur des arts islamiques ».

« Notre participation souligne notre engagement permanent à préserver et à partager le riche patrimoine de l'art islamique avec un public mondial, tout en développant la connaissance des concepts clés des traditions islamiques qui ont façonné et continuent de façonner les identités islamiques aujourd'hui », a-t-elle ajouté. 

Les objets exposés, qui ont été soigneusement sélectionnés en collaboration avec Heather Ecker et Marika Sardar de l'équipe de conservation d'Al-Madar, reflètent le thème du waqf. Ce concept islamique fondamental consiste à consacrer des biens au bénéfice de la communauté, en soutenant des initiatives religieuses, éducatives ou caritatives.

La participation d'Ithra s'inscrit dans sa mission d'inspirer, d'enrichir et d'encourager l'appréciation du patrimoine islamique par le biais de diverses initiatives, notamment sa conférence triennale sur l'art islamique et ses grandes expositions. L'exposition "In Praise of the Artisan" (Éloge de l'artisan) présente plus de 130 œuvres historiques et contemporaines, dont beaucoup sont exposées au public pour la première fois.

Grâce à sa solide programmation de conférences, d'ateliers et de démonstrations en direct, Ithra continue d'honorer le passé et le présent, en positionnant l'artisanat islamique comme une tradition vivante. Ses efforts soulignent le rôle de l'institution en tant que championne mondiale de l'échange culturel et de la créativité.

La Biennale des arts islamiques, organisée par la Fondation de la Biennale de Diriyah, offre une plateforme pour explorer les arts et les traditions islamiques.

La première édition de l'événement en 2023, à laquelle Ithra a également participé, a attiré plus de 600 000 visiteurs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


César: "Monte-Cristo" devance "L'Amour ouf" et "Emilia Perez" en tête des nominations

L'acteur français François Civil pose lors d'un photocall avant la présentation de la collection Jacquemus Menswear Ready-to-wear Fall-Winter 2025/2026 dans le cadre de la Fashion Week de Paris, à Paris le 26 janvier 2025. (AFP)
L'acteur français François Civil pose lors d'un photocall avant la présentation de la collection Jacquemus Menswear Ready-to-wear Fall-Winter 2025/2026 dans le cadre de la Fashion Week de Paris, à Paris le 26 janvier 2025. (AFP)
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  • Deux grands succès populaires et une comédie musicale hors norme à l'aura internationale : "Le comte de Monte-Cristo", "L'Amour ouf" puis "Emilia Perez" sont en tête des nominations aux César, annoncées mercredi à Paris
  • Avec 14 nominations, "Le comte de Monte-Cristo" fait la course en pole position à un mois de la 50e cérémonie des César, après avoir ravi 9,4 millions de spectateurs en salles en France

PARIS: Deux grands succès populaires et une comédie musicale hors norme à l'aura internationale : "Le comte de Monte-Cristo", "L'Amour ouf" puis "Emilia Perez" sont en tête des nominations aux César, annoncées mercredi à Paris.

Avec 14 nominations, "Le comte de Monte-Cristo" fait la course en pole position à un mois de la 50e cérémonie des César, après avoir ravi 9,4 millions de spectateurs en salles en France (soit le deuxième plus gros succès de l'année).

Pierre Niney, qui reprend ce grand rôle écrit par Alexandre Dumas et qui a déjà été couronné d'un César en 2015 pour "Yves Saint Laurent", fait figure de candidat très sérieux dans la catégorie du meilleur acteur.

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 Pierre Niney. (Photo: AFP)

Il sera en concurrence avec François Civil, nommé pour "L'Amour ouf" de Gilles Lellouche, qui a fait un carton auprès du public adolescent et récolte 13 nominations. Sa partenaire de jeu Adèle Exarchopoulos est également nommée comme meilleure actrice, onze ans après "La vie d'Adèle".

Dans un mouchoir de poche, "Emilia Perez", de Jacques Audiard, récolte 12 nominations. Feu d'artifice visuel et auditif, cette comédie musicale en espagnol sur la transition de genre d'un narcotrafiquant mexicain poursuit son parcours hors du commun.

Le film a battu aux Etats-Unis le record, pour une œuvre non anglophone, de 13 nominations aux Oscars. Il avait reçu à Cannes le prix du jury et un prix d'interprétation collectif pour ses actrices, Selena Gomez, Zoe Saldaña, Adriana Paz et surtout la principale, Karla Sofia Gascon.

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Le réalisateur français Jacques Audiard. (Photo: AFP)

Un César pour cette dernière, nommée comme Zoe Saldaña dans la catégorie meilleure actrice, serait un symbole pour celle qui a essuyé des campagnes de haine liées à sa transidentité.

Un an après le sacre de Justine Triet pour "Anatomie d'une chute", aucune cinéaste n'est en lice pour le trophée de la meilleure réalisation. Jacques Audiard, 72 ans et déjà dix César à son actif ("Un prophète", "De battre mon cœur s'est arrêté"...), est l'un des favoris pour lui succéder.

- Une seule nomination pour Artus -

Les nominations de "L'Amour ouf" (4,9 millions de spectateurs en France, troisième succès de l'année) et de "Monte-Cristo" devraient tordre le cou à la réputation de l'Académie d'être parfois déconnectée du public. Même si le plus gros carton de 2024 en France avec 10,8 millions de spectateurs, "Un p'tit truc en plus" d'Artus et sa troupe d'acteurs porteurs de handicap, ne récolte qu'une nomination, celle du meilleur premier film.

Derrière les trois favoris, deux autres longs-métrages sortent leur épingle du jeu, en lice pour le César du meilleur film et sept autres prix chacun : "Miséricorde", un film d'auteur à l'audience plus confidentielle d'Alain Guiraudie, et "L'Histoire de Souleymane", de Boris Lojkine, sur l'odyssée parisienne d'un livreur sans-papiers.

Un prix pour ce film lancerait un message, à l'heure où le gouvernement français entend réduire l'immigration. Tout comme une statuette de la révélation masculine pour son acteur guinéen Abou Sangaré, qui vient d'obtenir un titre de séjour après son tout premier rôle à l'écran.

Les 4.951 membres de l'Académie, qui s'approche désormais de la parité (45% de femmes), ont un mois pour élire leurs favoris, avant la remise des prix sur la scène de l'Olympia, à Paris, le 28 février.

Avec une saveur particulière: les César soufflent leur 50e bougie et ont offert la présidence à la reine des actrices tricolores, Catherine Deneuve.

La soirée sera animée par Jean-Pascal Zadi, meilleur espoir masculin 2021 pour "Tout simplement noir", qui sera accompagné sur scène notamment d'Emmanuelle Béart, de Cécile de France, Pio Marmaï, Raphaël Quenard ou Justine Triet.

Seules deux personnalités savent déjà qu'elles se verront décerner une statuette: la star américaine Julia Roberts et le réalisateur Costa-Gavras, qui doivent recevoir un César d'honneur.

Profondément renouvelée après des années où elle a été accusée d'entre-soi et de fermer les yeux sur les violences sexistes et sexuelles, l'Académie des César a annoncé renforcer encore ses règles en la matière. Tout membre de l'Académie mis en cause par la justice pour une affaire de ce type sera désormais suspendu.