« Le délai constitutionnel est désormais respecté ! » est la phrase la plus populaire au Liban.
A moins de trois mois avant le jeudi 10 mai, date fixée pour les élections législatives, elle est énoncée à tout-va par des diplomates, des politiques, des journalistes et des citoyens.
Aucun processus constitutionnel dans l’histoire récente du pays n'avait été autant promu à coup de propagande et de désinformation à grande échelle poussant à faire accroire que les élections seraient totalement inutiles. Par ailleurs, certains avancent l'idée selon laquelle des discussions ouvertes se tiennent entre les partis qui se disent éloignés du Hezbollah durant lesquelles ils posent la question de savoir: Quel intérêt à ce processus au vu des rapports de force actuels ? Tant qu'il n'y a pas d'espoir de changement, à quoi bon occuper le pays à des élections ? Le Liban a suffisamment de problèmes à régler !
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