Le Liban se vide!

Bab al-Tabbaneh et de Jabal Mohsen, au nord de Beyrouth, le 17 janvier 2022 (Photo, AFP).
Bab al-Tabbaneh et de Jabal Mohsen, au nord de Beyrouth, le 17 janvier 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 17 février 2022

Le Liban se vide!

  •  Les ambassadeurs et les missions diplomatiques occidentales sont montrés du doigt à Beyrouth
  • Les factions qui souhaitent chasser la présence occidentale du pays font le choix de l'option afghane, ou l'option nord-coréenne pour le Liban

Les nouvelles d'Afghanistan sont absolument dramatiques ; elles heurtent toute sensibilité humaine quelle qu’elle soit. Les miches de pain manquent. Des bataillons de personnes affluent vers les ambassades à la recherche d'un moyen de sortir de leur pays, et ce, alors même qu’il y a seulement quatre mois et demi, on disait que l'Afghanistan avait remporté une victoire retentissante, humiliant les Américains qui se retiraient du pays comme des fuyards.

Quelque chose de similaire est se passe au Liban : les ambassadeurs et les missions diplomatiques occidentales sont montrés du doigt à Beyrouth. Les multinationales, au sud, sont également indésirables. Les ONG ne sont sollicitées nulle part dans le pays. Toutes sont quotidiennement condamnées, voir, menacées.
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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Le spectre du retour de la guerre

Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (Photo, Reuters).
Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (Photo, Reuters).
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  • Il se tiendra nu devant les flèches tirées de toutes les fenêtres
  • Ils n'auront aucune pitié

Benjamin Netanyahu connaît l’histoire. Le silence de l'artillerie sera plus puissant que son bruit.

Il se tiendra nu devant les flèches tirées de toutes les fenêtres. Ils n'auront aucune pitié. Les serpents seront lâchés pour le mordre. Ce sont les serpents de l’opposition, partenaires de sa coalition et de l’institution militaire et sécuritaire. Des accusations seront portées contre lui et des commissions d'enquête seront constituées, voire des procès. Il peut même se sentir en danger dans certains aéroports.

Il sentira la fin lorsque l’artillerie se taira. Il leur a promis Rafah. Il leur a promis le chef de Yahya al-Sinwar et Mohammed al-Deif, le général des Brigades Qassam. Oui, il peut revendiquer de nombreux corps, mais pas les têtes qui pourraient dompter la colère de ceux qui rôdent autour de lui. C’est pourquoi il insiste pour séparer la trêve de la fin de la guerre.

Sinwar aura du mal à reconnaître Gaza si l’artillerie se tait. Netanyahu l’a détruit au point de devenir méconnaissable, le rendant invivable. Sinwar est conscient que des questions seront posées par le camp et d'autres organisations. Ils seront sollicités par les pays arabes et internationaux. Certains compareront le nombre de prisonniers palestiniens qui seront libérés à la mer de cadavres laissés par Israël. Il entendra certainement des mots durs. 

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Tunisie: Mandat de recherche à l’encontre de Moncef Marzouki

L’ancien président tunisien Moncef Marzouki (Photo, La Presse).
L’ancien président tunisien Moncef Marzouki (Photo, La Presse).
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  • Désormais, en vertu de cette information judiciaire, l’ancien président devra officiellement figurer sur la liste des personnes qui feront l’objet de mandats de recherche
  • L’information a été révélée, lundi, par la porte-parole du pôle judiciaire de lutte antiterroriste, Hanene Gadddes

L’unité spécialisée chargée d’enquêter sur les infractions terroristes a officiellement ouvert une information judiciaire à l’encontre de l’ancien président tunisien Moncef Marzouki et des personnes qui étaient présentes à la conférence de presse tenue par celui-ci à l’étranger.

Désormais, en vertu de cette information judiciaire, l’ancien président devra officiellement figurer sur la liste des personnes qui feront l’objet de mandats de recherche lancés dans le cadre de cette affaire.

L’information a été révélée, lundi, par la porte-parole du pôle judiciaire de lutte antiterroriste, Hanene Gadddes dans une déclaration accordée lundi soir à l’agence TAP.

La porte-parole s’est attardée sur les motifs et griefs à l’origine de ces mandats de recherche. Il s’agit, en l’espèce, de « propos outrageants et diffamatoires » tenus par l’ancien président dans le dessein de viser sciemment les institutions de l’État.

L’ancien président et les autres personnes y associés devront répondre de tentative de « blacklister des magistrats en exercice » et de leur « imputer de faits et actes inexacts » dans le dessein d’ éclabousser leur réputation et porter atteinte à leur prestige.

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Festival Gnaoua et musiques du monde : de nouveaux noms à l’affiche de la 25e édition

Le duo Aïta Mon Amour se fixe pour mission de réinterpréter la tradition avec les outils actuels (Photo, Le Matin).
Le duo Aïta Mon Amour se fixe pour mission de réinterpréter la tradition avec les outils actuels (Photo, Le Matin).
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  • Ils ont pour point commun leur amour des patrimoines musicaux africain et arabe qu’ils revisitent et réinventent, chacun à sa manière
  • L’énergie puissante du groupe BCUC originaire de Soweto mélange musique traditionnelle africaine, soul et punk rock

Alune Wade (Sénégal), Aïta Mon Amour (Maroc, Tunisie), BCUC (Afrique du Sud), Simon Shaheen Quartet (Palestine) et Ablaye Cissoko & Cordaba (Sénégal) se succèderont cette année sur les scènes du Festival.Ils ont pour point commun leur amour des patrimoines musicaux africain et arabe qu’ils revisitent et réinventent, chacun à sa manière, tout en incarnant une grande diversité de genres musicaux : Afrobeat, Aïta, Jazz, musique traditionnelle arabe, Soul, Punk Rock...

Bassiste à la technique impressionnante, compositeur et interprète de talent, Alune Wade fait vibrer l’Afrique dans sa musique souvent qualifiée de jazz nomade, qui mêle influences orientales et sonorités du continent.

Réinterpréter la tradition avec les outils actuels, c’est la mission que s’est fixée le duo Aïta Mon Amour, qui nous embarque dans un voyage envoûtant à travers ces chants ruraux séculaires, popularisés par les Chikhates.

L’énergie puissante du groupe BCUC originaire de Soweto mélange musique traditionnelle africaine, soul et punk rock pour créer une transe unique et festive, promet d’électriser le Festival.

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