Le prince Charles à nouveau atteint par le Covid, inquiétude pour la reine

L’ancien joueur de football gallois Ian Rush (à gauche) s’entretient avec le prince Charles, prince de Galles, lors d’une réception pour célébrer le British Asian Trust au British Museum le 9 février 2022 à Londres. (AFP)
L’ancien joueur de football gallois Ian Rush (à gauche) s’entretient avec le prince Charles, prince de Galles, lors d’une réception pour célébrer le British Asian Trust au British Museum le 9 février 2022 à Londres. (AFP)
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Publié le Jeudi 10 février 2022

Le prince Charles à nouveau atteint par le Covid, inquiétude pour la reine

  • Il a rencontré récemment sa mère la reine Elizabeth II, 95 ans, mais la souveraine ne présente aucun symptôme
  • Le prince, qui est triplement vacciné, devait inaugurer jeudi une statue de la femme d'affaires juive du XIIIe siècle Licoricia de Winchester

LONDRES: Le prince Charles a attrapé pour la deuxième fois le Covid-19, suscitant interrogations et inquiétude jeudi autour de la reine Elizabeth II, qui a vu récemment son fils mais ne présente aucun symptôme.

Agé de 73 ans, l'héritier de la Couronne britannique a été testé positif jeudi matin et s'est isolé, ont annoncé ses services.

Il a rencontré récemment sa mère la reine Elizabeth II, 95 ans, mais la souveraine ne présente aucun symptôme, a indiqué une source au palais de Buckingham à l'agence de presse britannique PA.

Mais Elizabeth II a-t-elle été testée négative ? Positive ? Le refus de Buckingham de répondre à ces question est souligné par certains médias britanniques.

A l'automne dernier, le palais s'était vu reprocher son manque de transparence, après avoir attendu que l'information ne fuite dans la presse pour confirmer que la reine avait passé une nuit à l'hôpital pour des examens "préliminaires", dont la nature n'a jamais depuis été précisée.

Mais après plusieurs rendez-vous officiels annulés, dont un déplacement à la COP26 sur le climat, et plusieurs semaines de repos, parsemés de quelques rares engagements publics, la reine a passé dimanche dernier le cap des 70 ans de règne, une longévité sans précédent pour la monarchie britannique.

Elle a aussi amorcé une reprise normale de ses activités. Avant une cérémonie à la mémoire de feu son époux le prince Philip le 29 mars, la reine doit participer à une réception diplomatique à Windsor le 2 mars et à une cérémonie du Commonwealth le 14.

Test de routine 

Dimanche, dans un message publié à l'occasion de son Jubilé de platine, qu'elle a célébré à Sandringham dans l'est de l'Angleterre, Elizabeth II avait réitéré son engagement à servir les Britanniques. Elle a aussi exprimé le souhait qu'après sa mort, sa belle-fille Camilla, épouse du prince Charles, devienne reine consort.

Elizabeth II est montée sur le trône à 25 ans, le 6 février 1952, le jour même de la mort de son père George VI, d'un cancer du poumon à 56 ans.

Quatre jours de festivités sont prévus pour son jubilé du 2 (jour de son couronnement en 1953) au 5 juin, avec défilé militaire, grand concert et des milliers de déjeuners populaires.

C'est la deuxième fois que le prince Charles est testé positif au Covid-19. Il avait déjà été contaminé par le virus en mars 2020, mais s'en était rapidement remis.

Selon son entourage, il a découvert qu'il était positif lors d'un test de routine.

Mercredi soir, le prince avait participé à une grande réception au British Museum à Londres avec son épouse Camilla et plusieurs centaines de personnes, dont la ministre de l'Intérieur Priti Patel et le chancelier de l'Echiquier (ministre des Finances) Rishi Sunak et son épouse. Aucun d'entre eux ne portait de masque.

Le prince, qui est triplement vacciné, devait inaugurer jeudi une statue de la femme d'affaires juive du XIIIe siècle Licoricia de Winchester. Cette femme à l'histoire extraordinaire avait surmonté l'adversité et l'antisémitisme, pour devenir une femme d'affaires influente, aidant à financer d'énormes projets de construction tels que l'Abbaye de Westminster avant d'être assassinée chez elle en 1277.

Plus de 1 000 personnes s'étaient massées près de la statue pour l'inauguration. Le prince Charles s'est dit "très déçu" de ne pas pouvoir y participer, selon son secrétariat, mais l'inauguration a bien eu lieu.


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.