Macron veut implanter 50 parcs éoliens en mer pour 2050

Emmanuel Macron a annoncé jeudi l'objectif de doter la France d'une cinquantaine de parcs éoliens en mer pour «viser 40 gigawatts en service en 2050». (Photo, AFP)
Emmanuel Macron a annoncé jeudi l'objectif de doter la France d'une cinquantaine de parcs éoliens en mer pour «viser 40 gigawatts en service en 2050». (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 10 février 2022

Macron veut implanter 50 parcs éoliens en mer pour 2050

Emmanuel Macron a annoncé jeudi l'objectif de doter la France d'une cinquantaine de parcs éoliens en mer pour «viser 40 gigawatts en service en 2050». (Photo, AFP)
  • «Il nous faut développer massivement les énergies renouvelables», a affirmé Emmanuel Macron
  • Le président sortant entend donc doubler la production issue des énergies renouvelables électriques d’ici 2030, et de «l’augmenter encore davantage d’ici 2050»

BELFORT: Emmanuel Macron a annoncé jeudi l'objectif de doter la France d'une cinquantaine de parcs éoliens en mer pour « viser 40 gigawatts en service en 2050 », un seuil très ambitieux, et de multiplier par deux la capacité de l'éolien terrestre, une augmentation plus lente que prévu. 

Afin de doubler la production issue des énergies renouvelables électriques d’ici 2030, le chef de l'Etat a également appelé, depuis une usine de turbines nucléaires à Belfort, à multiplier « par près de 10 la puissance installée » de l'énergie solaire « pour dépasser 100 gigawatt ». 

« Il nous faut développer massivement les énergies renouvelables », a-t-il affirmé, « tout simplement parce que c’est le seul moyen de répondre à nos besoins immédiats en électricité là où il faut 15 ans pour construire un réacteur nucléaire ». 

Le président sortant entend donc doubler la production issue des énergies renouvelables électriques d’ici 2030, et de « l’augmenter encore davantage d’ici 2050 ». 

Il faut « avoir l'honnêteté de reconnaître que nous avons pris du retard », a ajouté le quasi-candidat à la présidentielle. 

Il a notamment mis en cause la multiplication « des couches réglementaires » qui ont « retardé les projets », évoquant « cinq ans de procédures » pour faire naître un parc solaire, et a dit vouloir lever « toutes les barrières réglementaires à partir du moment où les projets seront acceptés localement ». 

« Un effort particulier » sera consacré au solaire « parce qu’il est moins cher et s’intègre plus facilement dans le paysage », a-t-il détaillé, « en veillant à un juste équilibre entre les installations en toiture et celles aux sols ». 

Autre priorité, l'éolien en mer, très en retard en France puisque le premier parc doit prochainement entrer en service au large de Saint-Nazaire. L'objectif très ambitieux est de « viser de l’ordre de 40 gigawatt en service en 2050, soit une cinquantaine de parcs éoliens en mer », a annoncé Emmanuel Macron. 

« Nous réussirons en associant largement tous les acteurs de la mer, en particulier les pêcheurs », a-t-il précisé, en estimant que « la lutte pour le climat ne devait jamais se faire au détriment de la préservation de la biodiversité et notamment des écosystèmes marins et de la ressource halieutique ». 

Il a dit également « comprendre les réticences » liées aux éoliennes terrestres car « personne ne souhaite voir nos paysages remarquables ou nos sites classés abîmés par des grandes pales blanches ».  

Pour cela, il faut être « raisonnable dans les objectifs » et « étaler dans le temps » le plan initialement fixé à horizon 2030, à savoir le doublement de la puissance installée des éoliennes terrestres.  

Emmanuel Macron a également cité la nécessité de continuer à investir dans les barrages hydroélectriques et les énergies renouvelables thermiques, comme la biomasse et le biogaz. Le plan France 2030 « consacrera un milliard d’euros à l’innovation sur les énergies renouvelables », a-t-il indiqué. 


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.