RIYAD: Des milliers de spectateurs ont assisté aux différents spectacles et événements proposés par le festival Riyadh Season Kan Ya Makan, une pièce qui explore les contes traditionnels des Mille et Une Nuits.
Cette pièce sera jouée jusqu’au 11 février au Boulevard Riyadh City, l’une des quatorze zones du festival. Écrite par Jude Christian, elle est mise en scène par Will Tacket et produite par Zina Ashour.
Furat, son personnage principal, raconte des histoires imaginaires à l’aide de technologies visuelles, de spectacles de marionnettes, d’acrobaties, de dessins dans les airs, de danse et de musique en direct.
«Il y a deux ans, j’ai fait appel à mon imagination et j’ai commencé à écrire la pièce […] avant de trouver les bonnes personnes pour monter ce projet. Je suis heureuse que cela se produise en dans ce pays, parce que la réaction du public saoudien est remarquable. J’aime beaucoup son enthousiasme et je suis très contente de voir des enfants aller au théâtre», déclare la productrice à Arab News.
• Kan Ya Makan est une pièce qui fait vivre les contes traditionnels des Mille et Une Nuits, c'est la dernière production qui attire les foules vers la capitale saoudienne.
• La pièce réunit plus de quatre-vingts artistes saoudiens, parmi lesquels des acteurs et des techniciens, qui ont répété à Londres.
«La pièce est exclusivement l’idée de Zina. Elle rêvait de pouvoir la produire. Sa vision a toujours été de créer une version différente des Mille et Une Nuits qui mette en valeur la façon dont les femmes travaillent dans la société. Nous avons donc réuni nos conceptions», explique le metteur en scène, Will Tacket.
«La pièce associe la passion de Zina pour les contes des Mille et Une Nuits et le rôle que jouent les femmes dans la société moderne», souligne Jude Christian.
«Zina et moi avons eu une discussion au cours de laquelle nous avons évoqué sa passion pour les contes, leur importance aux yeux des Arabes qui ont grandi en les écoutant et, par ailleurs, la manière dont les gens vivent aujourd’hui.»
«Nous voulions raconter l’histoire d’amour de deux jeunes gens qui commencent leur vie ensemble et découvrent à quel point il est difficile de grandir et de se retrouver dans ce monde, mais aussi montrer à quel point il est difficile de grandir avec quelqu’un d’autre.»
«Elle tenait à créer un personnage féminin contemporain remarquable inspiré par Shéhérazade; toutefois, elle utilise ces contes dans une visée différente», poursuit-elle.
La pièce réunit plus de quatre-vingts artistes saoudiens, parmi lesquels des acteurs et des techniciens, qui ont répété à Londres.
L’acteur saoudien Ahmed al-Hamdan, qui tient le rôle de Barbar, affirme avoir vécu avec les répétitions de Londres une aventure inoubliable. Les acteurs se produisent sur une scène spécialement conçue pour l’occasion et qui a été expédiée en Arabie saoudite.
«Les lumières et les projecteurs permettent d’offrir un spectacle incroyable et je pense que cette scène garantit une expérience unique et qu’elle conduit le théâtre saoudien vers de nouveaux sommets», ajoute-t-il. La scène a été construite dans un immense studio de télévision à l’ouest de Londres avant d’être transportée dans le Royaume en décembre.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com