Covid-19: le Maroc rouvre son espace aérien, mais sous condition

Les passagers arrivent à l'aéroport Mohammed V de la ville de Casablanca, dans l'ouest du Maroc, le 7 février 2022. (Photo, AFP)
Les passagers arrivent à l'aéroport Mohammed V de la ville de Casablanca, dans l'ouest du Maroc, le 7 février 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 07 février 2022

Covid-19: le Maroc rouvre son espace aérien, mais sous condition

Les passagers arrivent à l'aéroport Mohammed V de la ville de Casablanca, dans l'ouest du Maroc, le 7 février 2022. (Photo, AFP)
  • Une décision qui repose sur l’amélioration sanitaire dans le pays et sur une volonté de sauver la saison touristique
  • Cette réouverture s'accompagne de mesures restrictives pour entrer sur le territoire marocain, mais qui sont toutefois plus souples qu'avant la fermeture des frontières le 29 novembre

BEYROUTH: C’est un soulagement pour de nombreux Marocains. Depuis ce lundi, nombre d’entre eux bloqués à l’étranger ou au Maroc peuvent regagner leur pays ou quitter le territoire. Après plus de deux mois de fermeture des frontières en raison de la recrudescence de cas de Covid-19, le Maroc a rouvert ce lundi son espace aérien au départ et à destination du pays.  

Une décision qui repose sur l’amélioration sanitaire dans le pays – le pic aurait été atteint – et motivée notamment par une volonté de sauver la saison touristique, un secteur vital pour son économie  dévastée par la crise sanitaire. L’ouverture des frontières coïncide, en effet, avec le début des vacances d’hiver dans la zone B en France. 

Ce lundi après-midi, l'aéroport Mohammed V de Casablanca, la capitale économique du Maroc, grouillait de monde. 

Cette réouverture – quelque peu occultée par la mort tragique du petit Rayan tombé dans un puits dans le nord du pays – s'accompagne de strictes mesures restrictives pour entrer sur le territoire marocain, mais plus souples qu'avant la fermeture des frontières le 29 novembre. 

Quelles conditions d'entrée pour les voyageurs? 

  • Test négatif de 48 heures: les voyageurs français devront en outre présenter les résultats négatifs d'un test PCR de moins de 48 heures 
  • Pass vaccinal: les passagers devront être munis d'un pass vaccinal
  • Test supplémentaire une fois sur place: à l’arrivée au Maroc, des tests antigéniques rapides et des tests PCR «aléatoires» seront effectués sur des groupes de passagers 

*Les mineurs de 12 à 18  ans sont tenus de présenter le résultat d’un PCR négatif de moins de 48h avant l’embarquement. Pour les enfants de moins de 12 ans, ni pass vaccinal, ni test PCR ne sont exigés. 

Que se passe-t-il en cas de test positif à l'arrivée au Maroc? 

  • Les passagers testés positifs devront s'isoler dans leur lieu de résidence, tout en étant soumis à un suivi minutieux. 

Retour en France, quelles conditions? 

  • Le Maroc est toujours classé dans la liste des pays orange par la France, de ce fait un test PCR ou antigénique de moins de 48 heures est exigé. 
(Graphique, Ambassade de France à Rabat) 
( Ambassade de France à Rabat) 

Pour redresser le secteur du tourisme, le gouvernement a prévu un programme de partenariats avec des voyagistes internationaux et des compagnies aériennes. Une campagne de publicité internationale est également programmée pour promouvoir la «destination Maroc». Elle démarrera dès le retour des touristes étrangers. 

Le secteur touristique marocain a été très fortement ébranlé par une baisse sans précédent de 71% des arrivées touristiques en 2021 par rapport à 2019. Les pertes, sur deux ans, s'élèvent à 20 millions de voyageurs et 90 milliards de dirhams (plus de 8 milliards d'euros) de revenus en devises. 

Le gouvernement a lancé un plan d’urgence de deux milliards de dirhams (près de 190 millions d'euros) afin de préserver les emplois et permettre aux entreprises touristiques de faire face aux contraintes financières dues à l'interruption de leurs activités. Un plan cependant jugé trop timide par des acteurs du secteur.   

(Avec AFP)


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.