Au Kenya, Elizabeth s'est couchée princesse et s'est réveillée reine

La reine Elizabeth II assise sur le trône du souverain à la Chambre des lords alors qu'elle prononce le discours de la reine lors de l'ouverture officielle du Parlement dans les chambres du Parlement, à Londres, le 14 octobre 2019. (Photo, AFP)
La reine Elizabeth II assise sur le trône du souverain à la Chambre des lords alors qu'elle prononce le discours de la reine lors de l'ouverture officielle du Parlement dans les chambres du Parlement, à Londres, le 14 octobre 2019. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 02 février 2022

Au Kenya, Elizabeth s'est couchée princesse et s'est réveillée reine

  • La princesse Elizabeth était en visite au Kenya, alors colonie britannique, dans le cadre d'une tournée dans le Commonwealth, à la place de son père malade
  • En réalité, Elizabeth n'a appris la nouvelle qu'après son départ de Treetops, mais l'Histoire a retenu que c'est dans ce lieu qu'une princesse est devenue reine

NAIROBI, Kenya : C'est au Kenya que la vie d'Elizabeth a basculé: la princesse s'offrait une expérience unique d'observation de la vie sauvage depuis la cime des arbres, au coeur du massif des Aberdare, quand la mort de son père a été annoncée.

La nouvelle est tombée au matin du 6 février 1952. Le roi George VI avait succombé pendant la nuit à un cancer du poumon à Sandringham House, une des résidences de la famille royale dans l'est de l'Angleterre.

L'information mettra une journée de plus pour traverser l'épaisse forêt des Aberdares, à 7 000 kilomètres de là, et atteindre sa fille de 25 ans, héritière au trône.

La princesse Elizabeth était en visite au Kenya, alors colonie britannique, dans le cadre d'une tournée dans le Commonwealth, à la place de son père malade.

Avec son mari, le prince Philip, elle s'était accordée une nuit loin de ses obligations officielles pour séjourner à Treetops, un pavillon d'observation de la faune unique en son genre, perché au sommet d'un figuier géant.

Cet épisode a été évoqué par une formule attribuée à Jim Corbett, le naturaliste et chasseur qui accompagnait le couple royal à Treetops, dans le livre d'or de l'établissement: "Pour la première fois dans l'histoire du monde, une jeune fille monta un jour dans un arbre en tant que princesse et, après avoir vécu ce qu'elle a décrit comme son expérience la plus excitante, elle est descendue de l'arbre le lendemain en étant reine".

«Expérience formidable»

En réalité, Elizabeth n'a appris la nouvelle qu'après son départ de Treetops, mais l'Histoire a retenu que c'est dans ce lieu qu'une princesse est devenue reine.

Ouvert en 1932, Treetops était un lieu unique, juché dans le feuillage d'un figuier surplombant un point d'eau, qui offrait aux riches visiteurs une vue imprenable sur la faune.

Elizabeth et Philip ont fait un décompte manuscrit des animaux observés sur une feuille de papier encadrée à l'intérieur de Treetops: troupeaux d'éléphants -"environ 40" en une seule observation-, babouins, cobes à croissant, "des rhinos toute la nuit", peut-on notamment lire dans cet inventaire daté du 5-6 février 1952.

Un assistant du couple royal, chargé d'envoyer une lettre de remerciement aux propriétaires de l'hôtel, a décrit une "expérience formidable d'observation de la faune sauvage dans son environnement naturel" et une journée et une nuit "pleines d'intérêt".

"Je suis tout à fait certain que c'est l'une des expériences les plus merveilleuses que la reine ou le duc d'Édimbourg aient jamais vécues", peut-on lire dans cette lettre datée du 8 février 1952, également encadrée à Treetops.

La reine Elizabeth passe dimanche le cap de 70 ans de règne

La reine Elizabeth II, monarque la plus célèbre de la planète, passe dimanche le cap historique des 70 ans de règne, alors que ses apparitions sont devenues rares depuis des soucis de santé en octobre.

Aucun monarque vivant n'a régné aussi longtemps.

Traditionnellement, le 6 février est pour elle une journée douce-amère, de recueillement privé, au domaine royal de Sandringham. Car c'est à la fois la date de son accession au trône en 1952 à 25 ans, mais aussi celle du décès de son père le roi George VI d'un cancer du poumon à 56 ans, auquel elle était très attachée.

Rien ne laisse penser qu'il en sera autrement cette année. Aucun événement public n'a été annoncé.

La reine de 95 ans, toujours extrêmement populaire après une vie entièrement dévouée à la Couronne, a discrètement rejoint le 23 janvier Sandringham, à 3 heures au nord de Londres. Elle y passe généralement deux mois autour des fêtes, mais avait cette année repoussé son départ en raison du variant Omicron du Covid très virulent à Londres en décembre. Elle devrait y rester plusieurs semaines.

Quatre jours de festivités, joyeusement attendues par les Britanniques, ont été annoncés dans tout le pays début juin pour célébrer son Jubilé de platine.

"Trooping the Colour" la parade qui célèbre officiellement son anniversaire chaque année, ouvrira ce long week-end férié avec 1 400 soldats, 200 chevaux et 400 musiciens le 2 juin. Un grand concert est prévu à Buckingham Palace le 4, et 200 000 déjeuners du Jubilé entre voisins et amis sont annoncés le 5 juin. L'un de ces déjeuners, à Windsor, espère battre le record mondial du plus grand pique-nique, avec quelque 1 600 participants.

Un concours de gâteaux a également été lancé, et une reconstitution historique des 70 années de règne d'une reine qui a traversé imperturbable les époques et les crises, mêlera tradition britannique, histoire et artistes de rue le 5 juin.

Sandringham, lieu spécial

A Sandrigham, Elizabeth II s'est installée à Wood Farm, plutôt que dans le grand manoir du domaine, selon la presse britannique. C'est dans cette maison relativement modeste et isolée de cinq chambres, d'où l'on peut voir la mer du Nord, que son époux le prince Philip, décédé en avril dernier, avait pris sa retraite en 2017, avant que la pandémie de Covid ne l'oblige à retourner au château de Windsor. Il aimait y passer ses jours à lire, peindre et se promener. Elle y appréciait aussi quand elle le pouvait une vie allégée de l'habituelle pompe royale.

Lors du déplacement de la reine à Sandringham, une photo l'a montrée assise à l'arrière d'une Range Rover, portant sur la tête un foulard en soie avec un imprimé d’oiseaux.

Sandringham a toujours été pour elle un endroit spécial : lieu de retraite de Philip, c'est là qu'était mort son père, mais aussi son grand-père George V et la mère de George V, la reine Alexandra.

Depuis ses ennuis de santé inexpliqués en octobre, quand ses médecins lui ont demandé de réduire ses activités, les apparitions publiques de la reine Elizabeth II se comptent sur les doigts de la main. La dernière remonte à son message de Noël enregistré, largement consacré à son "Philip bien aimé". Elle avait confié à quel point son regard "espiègle" et son rire lui manquaient. Ils étaient restés mariés 73 ans.

Avant Elizabeth II, seuls deux monarques dans l'histoire ont atteint le cap de 70 ans de règne : Louis XIV, roi de France qui a régné 72 ans et 110 jours de 1643 à 1715, et le roi de Thaïlande Bhumibol Adulyadej (70 ans et 126 jours de 1946 à 2016).

Ces dernières semaines n'ont pas été faciles pour elle. Mi-janvier elle a retiré à son fils Andrew, souvent décrit comme son préféré, ses titres militaires et patronages et lui a fermé la porte à tout retour à la vie publique, en raison du procès civil qui le menace à New York. Le prince est accusé d'agression sexuelle d'une mineure il y a 20 ans, que lui aurait procurée le pédophile défunt Jeffrey Epstein.

Une ombre pesante sur les fêtes du Jubilé, dont la reine de 95 ans se serait bien passée.

Retour en 1983

Deux ans après cette visite, Treetops a brûlé dans ce qui fut présenté comme un incendie criminel des rebelles anti-coloniaux Mau Mau.

Un nouvel établissement, beaucoup plus grand, a été construit sur pilotis de l'autre côté du point d'eau, où il se trouve encore aujourd'hui.

Qu'importe, la visite royale -et la légende qui l'accompagne- ont fait rentrer Treetops dans l'Histoire.

Les invités pouvaient séjourner dans la suite Princess Elizabeth, parcourir les souvenirs royaux dans la salle à manger ou contempler un portrait de la reine encadré par les deux défenses d'un éléphant abattu dans les années 1960.

Elizabeth et Philip y sont revenus en 1983, dans des tenues plus formelles : robe jusqu'aux genoux pour la reine, blazer et cravate pour le prince.

Treetops a fermé ses portes au début de la pandémie de coronavirus.

Deux ans plus tard, la reine se prépare à célébrer son jubilé de platine. L'établissement n'a, lui, toujours pas rouvert, comme un vestige lointain d'une époque révolue.


Regard sur l'habillement des femmes à l'époque du premier État saoudien

Tout au long du premier État saoudien, les vêtements féminins étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales. (Saudipedia)
Tout au long du premier État saoudien, les vêtements féminins étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales. (Saudipedia)
Vêtements féminins dans la région centrale au cours du premier État saoudien. (Saudipedia)
Vêtements féminins dans la région centrale au cours du premier État saoudien. (Saudipedia)
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  • Selon Saudipedia, les vêtements des femmes variaient selon les régions du premier État saoudien, étant influencés par les ressources locales, le climat et les traditions culturelles.

RIYADH : Tout au long de l'histoire du premier État saoudien, les vêtements des femmes étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales.

Selon Saudipedia, les vêtements féminins variaient d'une région à l'autre, en fonction des ressources locales, du climat et des traditions culturelles. Chaque région a développé des styles, des matériaux et des modèles distincts qui reflétaient ses coutumes sociales et son environnement.

Dans la région centrale, les femmes portaient souvent al-Mukhnaq, une couverture de soie transparente faite de mousseline ou de tulle, entièrement cousue à l'exception d'une ouverture pour le visage. Les femmes mariées se couvrent généralement la tête avec al-Ghadfah, un châle de tulle léger également connu sous le nom d'al-Munaykhel, ou optent pour al-Ghatwah, un tissu noir qui couvre l'ensemble du visage. Un autre vêtement courant était la burqa, un couvre-visage qui laissait une ouverture pour les yeux et était parfois orné d'éléments décoratifs.

L'abaya, vêtement d'extérieur en laine grossière de coupe rectangulaire, se drapant sur les épaules, était un vêtement de base. Contrairement aux abayas modernes, elle n'avait pas de manches, mais comportait de petites ouvertures pour les mains à ses extrémités. Le terme abaya était parfois utilisé de manière interchangeable avec bisht, un manteau traditionnel.

« Le bisht Al-Barqa est l'un des types de bishts portés par les hommes de la région. Les habitants de la région centrale, d'Al-Aridh et de Diriyah avaient l'habitude d'appeler l'abaya bisht, qu'elle soit portée par un homme ou par une femme », a déclaré Laila Al-Bassam, experte en costumes et textiles arabes traditionnels, lors d'une interview accordée à Arab News en 2023.

L'abaya avait de nombreuses variantes, notamment l'abaya Qilani, l'abaya Ma'simah, l'abaya Dufat al-Mahoud, l'abaya Fisol et l'abaya Murshidah. À l'intérieur, les femmes portaient généralement al-Maqta' ou al-Daraa, des vêtements longs et larges avec des manches ajustées qui se rétrécissaient au niveau du poignet. Ces robes sont souvent brodées de fils de zari d'or et d'argent, de paillettes ou de motifs complexes, reflétant le savoir-faire et l'art de l'époque.

Saudipedia indique que les femmes de la région orientale préféraient les vêtements fabriqués à partir de tissus fins tels que la soie et le coton léger. L'une des pièces les plus distinctives était le al-Malf'a, un tissu rectangulaire noir enroulé autour du visage et des épaules, parfois fixé à l'aide d'une pièce métallique appelée al-Rubayi. Le poids de ce tissu variait en fonction de la saison, les versions plus légères étant préférées durant les mois les plus chauds. La région était également connue pour ses broderies élaborées, les vêtements présentant souvent des coutures et des ornements complexes reflétant les influences des routes commerciales voisines.

Dans la région occidentale, les vêtements des femmes reflétaient les liens de la région avec les marchés internationaux, en particulier ceux de la mer Rouge. Les femmes les plus riches appréciaient les tissus tels que le brocart, la soie et le velours, tandis que le coton était plus couramment porté au quotidien. De nombreux vêtements étaient ornés de broderies détaillées, de dentelles et de fils de zari, reflétant les échanges culturels entre la péninsule arabique et les régions environnantes. La superposition de vêtements était courante, les femmes portant plusieurs pièces pour créer une silhouette distinctive et élégante.

Dans la région méridionale, l'influence du relief montagneux et des traditions tribales a joué un rôle important dans les styles vestimentaires. Les femmes portaient des vêtements confectionnés dans des tissus épais et résistants pour se protéger des basses températures des hautes altitudes. La broderie, avec ses motifs géométriques complexes, était un élément clé, symbolisant l'identité tribale. L'utilisation de couleurs vives, en particulier le rouge et le bleu, était très répandue et donnait de l'éclat aux vêtements.

Dans la région septentrionale, le climat et la vie bédouine ont influencé les choix vestimentaires des femmes. L'accent était mis sur l'aspect pratique, avec des vêtements conçus pour la mobilité et la protection contre les conditions climatiques difficiles. Elles portaient de longues robes fluides en laine ou en coton épais, souvent ornées de broderies subtiles. Les couvre-chefs étaient essentiels et variaient d'une tribu à l'autre. L'al-Shilah et l'al-Sayf étaient couramment portés pour se protéger du soleil tout en préservant la pudeur.

Les vêtements n'avaient pas seulement une fonction pratique, ils véhiculaient également « le statut social, l'état civil et l'appartenance tribale », selon Saudipedia. La diversité des styles dans les différentes régions témoigne de la richesse du patrimoine et de l'artisanat de l'époque, et de nombreux éléments traditionnels influencent encore la mode saoudienne actuelle.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Comment célébrer la Journée de la fondation 2025 en Arabie saoudite

(fournie)
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  • La Journée de la fondation saoudienne vise à renforcer la fierté nationale des Saoudiens, en particulier des jeunes générations
  • À Riyad, les célébrations comprendront des feux d'artifice, des expositions sur le patrimoine saoudien et des concerts de musique

La Journée de la fondation saoudienne vise à renforcer la fierté nationale des Saoudiens, en particulier des jeunes générations.

Les festivités prévues pour la Journée de la Fondation de cette année mettront en valeur le patrimoine saoudien à travers la musique, les arts et les spectacles.

Principaux événements de la Journée de la fondation 2025

Les Nuits de la Fondation présenteront des concerts musicaux et poétiques avec d'éminents artistes saoudiens au théâtre Mohammed Abdu, au boulevard Riyad, le 22 février.

À Riyad, les célébrations comprendront des feux d'artifice, des expositions sur le patrimoine saoudien et des concerts de musique. Djeddah accueillera des parades maritimes, des marchés du patrimoine et des salons nautiques. À Médine, des expositions d'art et des séminaires culturels sur l'histoire du Royaume seront organisés, tandis qu'à Dammam, les visiteurs pourront assister à des spectacles folkloriques et à des séances de cinéma en plein air.

Spectacles musicaux

Plusieurs soirées musicales ajouteront à l'atmosphère de fête. Le 21 février, Mohammed Abdu jouera "Suhail Night" à l'arène Mohammed Abdu.

Le 22 février, Abdul Majeed Abdullah interprétera des chansons nationales à la Mohammed Abdu Arena.

En outre, le 22 février, un spectacle orchestral mettant en vedette l'orchestre et le chœur nationaux saoudiens sera suivi par des jeux de lumière et de son qui mettront en lumière la riche histoire du Royaume.

À Djeddah, les célébrations au musée Tariq Abdulhakim, du 20 au 22 février, offriront une atmosphère familiale remplie d'activités patrimoniales, artistiques et culturelles.

À Diriyah, une "expérience interactive 850" permettra aux visiteurs d'explorer les événements clés de l'histoire du Royaume, avec des activités immersives à l'intérieur et à l'extérieur.

Le Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale (Ithra), à Dhahran, marquera la Journée de la fondation par une célébration de trois jours, du 20 au 22 février, avec des ateliers interactifs, des spectacles et de l'artisanat traditionnel.

La place accueillera des concerts de oud et d'autres activités, dont un photomaton où les visiteurs pourront se faire photographier en tenue traditionnelle.

Des maîtres artisans présenteront l'art complexe du tissage du bisht, et il y aura des activités éducatives, de la musique folklorique et des danses d'épée saoudiennes Ardah.

Le centre accueille les visiteurs de 16 à 23 heures.

La Commission des musées organise les célébrations de la Journée de la fondation au Musée national saoudien du 21 au 23 février. Cet événement propose des activités interactives, des programmes culturels et des spectacles.

Johnson Controls Arabia organise une soirée de célébration de la fondation le 21 février dans la maison historique Al-Sharbatly à Al-Balad, Djeddah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Riyad revêt sa couleur verte pour honorer la Journée de la fondation

C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume se pare de drapeaux nationaux. (SPA)
C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume se pare de drapeaux nationaux. (SPA)
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  • Les citoyens et les résidents descendront par milliers dans les rues aujourd'hui
  • La municipalité de Riyad a pris des mesures pour orner les rues de plus de 8 000 drapeaux nationaux

RIYAD : C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume est orné de drapeaux nationaux.

Les citoyens et les résidents descendront par milliers dans les rues aujourd'hui pour célébrer le quatrième jour de fondation de l'Arabie saoudite.

La municipalité de Riyad a pris des mesures pour orner les rues de plus de 8 000 drapeaux nationaux, transformant ainsi la capitale en un véritable océan de vert. Les drapeaux, qui représentent à la fois le premier État saoudien et le Royaume moderne, ont été accrochés stratégiquement sur les mâts des routes principales, les places, les ponts, les intersections et les lampadaires, a rapporté l'agence de presse saoudienne. 

L'emplacement a été soigneusement planifié pour assurer une harmonie esthétique avec le paysage de la ville et a été installé en toute sécurité par des moyens mécaniques. Les drapeaux ont été placés en toute sécurité à l'aide de moyens mécaniques. La variété des tailles permet de voir clairement les drapeaux.

Des équipes spécialisées sur le terrain ont suivi un calendrier strict pour réaliser les installations de manière efficace, en donnant la priorité à la sécurité, à la durabilité et à l'entretien régulier tout au long des célébrations.

Ces efforts reflètent l'engagement de la municipalité de Riyad à mettre en valeur l'identité nationale et à améliorer le paysage urbain, conformément aux objectifs de la Vision 2030 visant à améliorer l'attrait visuel de la capitale et à mettre en valeur le patrimoine du Royaume.
Les monuments, y compris les bâtiments ministériels, ont été décorés de lumières vertes vendredi, à la veille de la Journée de la fondation, tandis que des événements spéciaux organisés dans toute la région comprendront des feux d'artifice et des spectacles folkloriques traditionnels.

"Nous vous invitons à assister aux événements organisés par la municipalité de Riyad dans 47 municipalités au sein des gouvernorats et des centres de la région, dans plus de 47 lieux, pour profiter d'événements animés, d'activités de qualité, de divers domaines et de participations", a écrit la municipalité de Riyad sur le site X.

Abdullah Ahmed, un habitant de la capitale, a félicité l'autorité pour ses efforts visant à faire de la Journée de la fondation une occasion spéciale.

"Je suis vraiment reconnaissant à Allah tout-puissant de nous avoir accordé la sécurité, alors que nous vivons dans une solidarité et une paix totales. Nous avons la chance d'avoir un bon leadership avec le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane, et nous avons la chance d'avoir l'imam Mohammed ben Saud comme fondateur du premier État saoudien en 1727," a-t-il affirmé à Arab News.

Le Royaume moderne a fait ses premiers pas sur la voie de la nation en 1727, lorsque l'imam Mohammed ben Saud a succédé à son cousin, Zaid ben Markhane, en tant que souverain de la ville-État de Diriyah. C'est ce moment charnière, reconnu comme la date à laquelle le premier État saoudien a vu le jour, qui est célébré chaque année à l'occasion de la Journée de la fondation.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com