Première journée de la conférence Leap à Riyad

La conférence propose un programme auquel participeront 400 intervenants. (Photo, Shutterstock)
La conférence propose un programme auquel participeront 400 intervenants. (Photo, Shutterstock)
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Publié le Mardi 07 février 2023

Première journée de la conférence Leap à Riyad

  • L’Arabie saoudite investira 6,4 milliards de dollars (environ 5,6 milliards d’euros) dans les technologies du futur
  • Neom investira 1 milliard de dollars (880 millions d’euros) dans une initiative Metaverse pour les résidents et les visiteurs

RIYAD: La conférence Leap a débuté aujourd’hui en Arabie saoudite, avec plus de 400 intervenants qui aborderont les promesses des technologies modernes et l’importance croissante des économies numériques.

Les organisateurs, soutenus par le ministère des Communications et des Technologies de l’information du Royaume, accueillent environ 40 000 visiteurs du monde entier pour cette conférence de trois jours qui se déroule au centre d’exposition Riyadh Front.

Baptisé le «Davos numérique», cet événement se base sur les nombreuses initiatives du gouvernement visant à investir dans la technologie, un élément clé de la Vision 2030 qui établit le plan d’action du Royaume pour diversifier son économie et la rendre moins dépendante du pétrole.

La conférence couvre un large éventail de sujets, notamment les technologies financières et de santé, la robotique, les villes intelligentes et les technologies énergétiques futures. Des personnalités éminentes du monde de la technologie participent à l’événement, ainsi que des entrepreneurs et des investisseurs en capital-risque de premier plan, qui prennent part à un programme d’investissement.

Le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l’information, Abdallah al-Swaha, a prononcé un discours liminaire, soulignant le rôle de l’économie numérique.

Les conférenciers représentent diverses sociétés internationales et locales, comme Visa, Ericsson, JP Morgan, Cisco et Huawei. Les responsables de Saudi Telecom Company (STC), de Neom et de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah seront également présents.

Suivez notre couverture (Fuseau horaire GMT):

13h30: Dans son discours, le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l’information a vanté les mérites du Royaume en matière de technologie du futur. Abdallah al-Swaha a fait l’éloge des deux «licornes» technologiques saoudiennes (STC Pay et Jahez) avant de saluer le travail de Neom et de Saudi Aramco.

10h07: Un groupe d’experts, comprenant des intervenants saoudiens de haut niveau de la STC et du National Industrial Development and Logistics Program (NIDLP), a évoqué les opportunités et les défis de la quatrième révolution industrielle, qui se caractérise par des applications technologiques avancées.

Souleimane Almazroua du NIDLP a affirmé qu’il était important d’identifier les entreprises saoudiennes qui travaillent «dans le passé» et celles qui «vivent dans le futur» afin de mieux créer des stratégies pour les soutenir.

9h28: Le PDG de SAP, Christian Klein, a prononcé un discours liminaire lors de la conférence sur la manière dont la technologie peut aider à transformer les défis en opportunités. Il a précisé que la société, spécialisée dans le développement de logiciels d’entreprise, investira en Arabie saoudite pour améliorer la productivité des entités gouvernementales.

Join us NOW on?The Keynote Stage for ‘How Technology Can Help Turn Challenges Into Opportunities’ by Christian Klein the CEO of leading tech firm @SAP! #LEAP22 #technology #techforhumanity #innovation #digital #KSA #vision pic.twitter.com/NTqu3dEZZu

— LEAP (@LEAPandInnovate) February 1, 2022

M. Klein a mentionné la construction d’un centre d’innovation à Riyad, ainsi que le recours à des start-up et des talents locaux dans les domaines de la cybersécurité, de l’intelligence artificielle et des chaînes de blocs.

09h07: Le ministre émirati de l’Intelligence artificielle, Omar ben Sultan al-Olama, a souligné l’importance de la technologie dans «le façonnement de l’avenir de la société et du gouvernement». Il s’exprimait lors d’une table ronde intitulée «Légiférer pour l’innovation et la transformation numérique».

Leap

09h00: Le ministre finlandais de la Coopération au développement et du Commerce extérieur, Ville Skinnari, a déclaré qu’il avait constaté un «grand niveau d’ambition» de la part de l’Arabie saoudite dans la fourniture de services numériques.

Il a insisté sur le rôle important que joue le secteur privé dans l’adoption des technologies, en particulier dans les secteurs cruciaux comme celui de l’énergie.

06h24: L’édition 2022 de la conférence Leap, qui débute aujourd’hui, propose un programme chargé auquel participeront quatre cents intervenants durant trois jours. En voici quelques-uns. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.