Attenborough, l’OMS et Tikhanovskaïa font partie des nommés pour le prix Nobel de la paix

Les nominations, clôturées lundi, ne nécessitent pas l’approbation du comité Nobel. (Shutterstock)
Les nominations, clôturées lundi, ne nécessitent pas l’approbation du comité Nobel. (Shutterstock)
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Publié le Mardi 01 février 2022

Attenborough, l’OMS et Tikhanovskaïa font partie des nommés pour le prix Nobel de la paix

  • Plusieurs écologistes ont remporté le prix Nobel de la paix dans le passé, notamment la militante kényane Wangari Maathai, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat et l’ancien vice-président américain, Al Gore
  • La cheffe de l’opposition biélorusse en exil, Svetlana Tikhanovskaïa, a été nominée, pour la deuxième année consécutive, compte tenu de son «travail courageux, inlassable et pacifique» en faveur de la démocratie et de la liberté

OSLO, Norvège:  Le naturaliste britannique David Attenborough, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la dissidente biélorusse Svetlana Tikhanovskaïa figurent parmi les personnes nommées pour le prix Nobel de la paix cette année. Ils ont été soutenus par des députés norvégiens habitués à choisir le lauréat.

Des milliers de personnes – des députés du monde entier aux anciens lauréats – peuvent proposer des candidats.

À l’exception de 2019, les députés norvégiens nomment un éventuel lauréat du prix Nobel chaque année depuis 2014, dont compris Maria Ressa, qui a fait partie des deux lauréats de l’année dernière.

Le comité Nobel norvégien, qui décide de l'attribution du prix, ne commente pas les nominations. Depuis cinquante ans, il ne dévoile ni les noms des personnes qui procèdent aux nominations ni ceux des personnes non retenues.

Cependant, certains membres du comité choisissent de révéler leurs choix.

NATURE – COVID-19

David Attenborough, 95 ans, est surtout connu pour ses séries télévisées historiques qui illustrent le milieu naturel, notamment Life on Earth et The Blue Planet.

Il a été nommé conjointement avec la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques, laquelle évalue l’état de la biodiversité dans le monde pour les décideurs politiques.

Ils ont été nommés en raison de «leurs efforts déployés pour informer et protéger la diversité naturelle de la Terre, une condition indispensable à la mise en place de sociétés durables et pacifiques», déclare Une Bastholm, directrice du Parti vert norvégien.

Plusieurs écologistes ont remporté le prix Nobel de la paix dans le passé, notamment la militante kényane Wangari Maathai, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat et l’ancien vice-président américain Al Gore.

Pourtant, «il n’y a pas de consensus scientifique sur le changement climatique en tant que vecteur important de combats violents», affirme Henrik Urdal, directeur de l’Institut de recherche sur la paix d’Oslo, mettant en garde contre un «lien trop simpliste entre les deux».

La pandémie de Covid-19 a été au centre des préoccupations depuis deux ans et, cette année, l’organisme international chargé de la combattre – l’OMS – a une fois de plus été nommé. «Je pense que l’OMS fera probablement l’objet de débat au sein du comité du prix Nobel cette année», indique M. Urdal.

La cheffe de l’opposition biélorusse en exil, Svetlana Tikhanovskaïa, a été nommée, pour la deuxième année consécutive, compte tenu de son «travail courageux, inlassable et pacifique» en faveur de la démocratie et de la liberté dans son pays d’origine, précise le député Haarek Elvenes.

Les autres candidats révélés par les députés norvégiens sont le dissident russe emprisonné,Alexei Navalny, la Cour pénale internationale de La Haye, l’ancienne informatrice de WikiLeaks Chelsea Manning, l’Otan, l’organisme d’aide humanitaire Care, la militanteiranienne des droits de l’homme, Masih Alinejad et le Conseil de l’Arctique, un forum intergouvernemental de coopération pour les pays de l’Arctique.

Les nominations, clôturées lundi, ne nécessitent pas l’approbation du comité Nobel.

Le lauréat de 2021 sera annoncé en octobre.

Pour une illustration des lauréats, veuillez visiter le site Web suivant: http://tmsnrt.rs/2y6ATVW

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.