Qui sont les participants à la conférence Leap en Arabie saoudite?

Plus de quatre cents intervenants de quatre-vingts pays participeront à la conférence qui rassemblera près de mille start-up et quarante mille visiteurs du monde entier. C’est l’un des événements technologiques les plus importants au monde. (Shutterstock)
Plus de quatre cents intervenants de quatre-vingts pays participeront à la conférence qui rassemblera près de mille start-up et quarante mille visiteurs du monde entier. C’est l’un des événements technologiques les plus importants au monde. (Shutterstock)
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Publié le Mardi 07 février 2023

Qui sont les participants à la conférence Leap en Arabie saoudite?

  • L’événement accueillera des sessions et des ateliers axés sur l’avenir des technologies de l’information, notamment l’éducation, la technologie financière, les voitures électriques et les villes intelligentes
  • Les entrepreneurs pourront également présenter leurs start-up pour attirer des investisseurs aguerris

RIYAD: Les organisateurs de la conférence Leap en Arabie saoudite accueilleront plus de quatre cents intervenants qui participeront à six conférences au cours de l’événement de trois jours.

Les conférenciers représentent diverses sociétés internationales et locales, telles que Visa, Ericsson, JP Morgan, Cisco et Huawei. Les responsables de Saudi Telecom Company (STC), de Neom et de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah seront également présents.

L’événement accueillera des sessions et des ateliers axés sur l’avenir des technologies de l’information, notamment l’éducation, la technologie financière, les voitures électriques et les villes intelligentes. D’autres sessions spécialisées, appelées «Orbital Talks», accueilleront des intervenants spécialisés dans les secteurs et sujets spécifiques suivants:

La technologie financière (Fintech)

L’énergie future

L’économie créative

La technologie de la santé

La technologie éducative (Edutech)

Les villes intelligentes

La vente au détail

La quatrième révolution industrielle

Les entrepreneurs pourront également participer à un concours de présentation de leurs start-up pour attirer des investisseurs aguerris. Le gagnant du concours recevra un prix en espèces pour sa nouvelle entreprise.

Voici quelques-uns des intervenants phares de la conférence:

Börje Ekholm

PDG d’Ericsson

Nommé au poste le 16 janvier 2017

Membre du conseil d’administration d’Alibaba, du Nasdaq, de Trimble et du Royal Institute of Technology

Olayan al-Wetaid

PDG du groupe saoudien STC

Fort d’une expérience de plus de vingt-deux ans dans le secteur des télécommunications

A occupé plusieurs postes au sein du conseil d’administration dans différentes filiales de STC

Roberto Carlos

Joueur de football ayant remporté la Coupe du monde avec son équipe

Ancien joueur du Real Madrid

A lancé Ginga Scout, un logiciel qui met en contact les joueurs avec les entraîneurs du monde entier

Joseph Bradley

PDG de Neom Tech & Digital Co.

A occupé des postes de direction chez Cisco Systems pendant plus de quinze ans

A également travaillé pour C3 Communications, AT&T et Pacific Bell

Stephen Carter

PDG du groupe Informa

Ancien ministre britannique de la Communication

Sa carrière couvre les secteurs public et privé

Ahmad al-Khowaiter

Directeur de la technologie chez Saudi Aramco

A rejoint Aramco en 1983 et a depuis occupé divers postes techniques dans la production de pétrole et de gaz

Eugène Kaspersky

PDG et cofondateur de Kaspersky

Expert de renom dans le domaine de la cybersécurité

Tony Chan

Président de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah

Titulaire d’un doctorat en informatique de l’université de Stanford

Siim Sikkut

Directeur de l'information du gouvernement estonien

Responsable du gouvernement numérique et du travail d’innovation du pays

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.