La Formule E et CBX lèvent 478 000 $ (428 000 euros) pour une association caritative saoudienne

La Formule E et CBX ont collecté 478 000 $ (428 000 euros) pour la Charitable Society of Autism Families. (Formule E)
La Formule E et CBX ont collecté 478 000 $ (428 000 euros) pour la Charitable Society of Autism Families. (Formule E)
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Publié le Dimanche 30 janvier 2022

La Formule E et CBX lèvent 478 000 $ (428 000 euros) pour une association caritative saoudienne

  • L'argent a été collecté avant l'ouverture de la saison huit, le premier tour du double programme qui débute à Diriyah
  • Les enchères ont flambé avec le prix le plus élevé offert pour le pur-sang arabe Salayel

RIYAD : Les hôtes et invités du Championnat du monde de Formule E ABB FIA et l'Arabie saoudite se sont réunis lors du dîner de gala Diriyah E-Prix jeudi pour collecter des fonds pour la Charitable Society of Autism Families.

L'événement de collecte de fonds, organisé par le promoteur officiel CBX, a permis de recueillir 478 000 $ (428 000 euros) pour une cause que la Formule E soutient depuis 2019.

L'événement, qui s'est tenu au Palais culturel, a donné le coup d'envoi de la huitième saison de Formule E, avec le premier tour du double programme qui débute à Diriyah.

« Je ne saurais assez exprimer mes remerciements à ceux qui ont soutenu le dîner de gala et la SAF », a déclaré le prince Saud ben Abdul Aziz bin Farhane Al-Saud, président de la SAF.

« La famille Formula E est allée au-delà des attentes, et les fonds nous permettront de soutenir toutes les personnes impliquées dans l'autisme, les professionnels qui prodiguent des soins aux enfants et les familles qui se frayent un chemin dans la société. Notre vision est de développer une plateforme intégrée et bien développée pour toutes les personnes autistes du Royaume.

Parmi les huit lots à gagner aux enchères, il y avait un maillot Chelsea signé par l'invité spécial Didier Drogba, qui a personnellement remis le vêtement au plus offrant qui a payé 92 500 $.

Parmi les autres prix figuraient une Tag Heuer Carrera Heuer02 Tourbillon, des laissez-passer Extreme E Explorers Loungepour son Uruguay X Prix, une boucle de ceinture Roland ItenX Rebellion, un collier Mouawad, une expérience VIP à AlUla, deux peintures de Fahad Al-Naymah, plus un étalon arabe Salayel.

Carlo Boutagy, fondateur de CBX, a déclaré : « Je suis heureux que nous ayons levé des fonds importants pour une cause aussi louable. Mes remerciements à tous ceux qui ont assisté, offert des articles aux enchères et permis des expériences incroyables.

Il a ajouté : « Je voudrais également exprimer ma gratitude au ministère des Sports, à la Fédération saoudienne de l'automobile et de la moto et à la Formule E pour avoir organisé cette course dans le Royaume pour la quatrième année consécutive et soutenu notre dîner de gala. L'argent récolté fera toute la différence pour de nombreuses familles en Arabie saoudite.

Les enchères ont flambé avec le prix le plus élevé offert pour le pur-sang arabe Salayel, toutes les acquisitions contribuant à la collecte de 478 000 $, qui soutiendra les 5 000 familles avec des enfants atteints de troubles du spectre autistique à travers le Royaume.

Alejandro Agag, fondateur et président de la Formule E, a ajouté : « C'est un plaisir d'être dans le Royaume pour les manches d'ouverture de la huitième saison du Championnat du monde de Formule E ABB FIA avec le soutien de la ville hôte et de CBX. La Charitable Society of Autism Families est une noble cause et hier soir, nous avons pu soutenir leur travail. À la Formule E, nous courons pour créer un avenir meilleur. Nous nous engageons à construire des valeurs partagées au sein de nos communautés et à produire ensemble le changement ».

Par ailleurs, le prince Khalid ben Sultan Al-Abdullah Al-Faisal, président de la Fédération saoudienne de l'automobile et de la moto et président de Saudi Motorsport Co., a déclaré :« La soirée a vraiment reflété notre mission d'élargir le rôle du sport automobile en termes d'inclusion pour atteindre tous les segments de la population en Arabie saoudite. Nous nous engageons à travers la Vision 2030 du Royaume et le soutien de nos dirigeants à améliorer la vie de tous nos citoyens et à construire un avenir meilleur pour la jeunesse de notre nation ».

SAF entretient une relation de longue date avec CBX et le Diriyah E-Prix qui a reçu un don de 245 000 $ lors de la mise en place du partenariat avec la Formule E. L'aide a été canalisée vers des projets visant à former les familles, à inscrire les enfants autistes à des programmes sportifs et à soutenir la réadaptation des personnes autistes.

Depuis sa création en 2009, l'organisme de bienfaisance a investi plus de 16,7 millions de dollars dans des projets pour remplir sa mission d'améliorer les soins et la recherche sur l'autisme en Arabie saoudite en soutenant la collaboration entre les parties prenantes.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Explosion au port de Beyrouth: première comparution d'un ex-ministre

Une photo montre une vue du port de Beyrouth, site d'une énorme explosion qui a dévasté la capitale libanaise trois ans plus tôt, le 22 juillet 2023. (AFP)
Une photo montre une vue du port de Beyrouth, site d'une énorme explosion qui a dévasté la capitale libanaise trois ans plus tôt, le 22 juillet 2023. (AFP)
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  • Un ancien ministre de l'Intérieur a comparu jeudi pour la première fois devant le juge libanais chargé de l'enquête sur la gigantesque explosion au port de Beyrouth en 2020
  • En 2021, le juge Tarek Bitar avait été contraint de suspendre son enquête sur cette explosion qui a fait plus de 220 morts et plus de 6.500 blessés en raison de pressions politiques

BEYROUTH: Un ancien ministre de l'Intérieur a comparu jeudi pour la première fois devant le juge libanais chargé de l'enquête sur la gigantesque explosion au port de Beyrouth en 2020, a indiqué une source judiciaire à l'AFP.

En 2021, le juge Tarek Bitar avait été contraint de suspendre son enquête sur cette explosion qui a fait plus de 220 morts et plus de 6.500 blessés en raison de pressions politiques.

Une série d'actions en justice avaient en outre été intentées contre lui par des responsables politiques et fonctionnaires cités dans l'enquête, notamment l'ancien ministre de l'Intérieur, Nohad al-Machnouk, soupçonné de "négligence et manquements".

Le juge a repris en février ses investigations, après l'élection de Joseph Aoun à la présidence de la République et la nomination d'un Premier ministre réformateur, Nawaf Salam, qui se sont tous deux engagés à garantir l'indépendance du pouvoir judiciaire.

Selon la source judiciaire qui a requis l'anonymat, l'interrogatoire a porté sur un rapport que M. Machnouk avait reçu le 5 avril 2014, alors qu'il était ministre de l'Intérieur, concernant la "détention d’un navire dans les eaux territoriales libanaises, dont l’équipage avait demandé à être autorisé à reprendre la mer".

Le 4 août 2020, l'une des plus grandes explosions non nucléaires de l'histoire a dévasté des pans entiers de la capitale libanaise.

La déflagration a été provoquée par un incendie dans un entrepôt où étaient stockées sans précaution des tonnes de nitrate d'ammonium acheminées par navire, malgré des avertissements répétés aux plus hauts responsables.

Pointées du doigt pour négligence criminelle, les autorités libanaises, qui étaient au courant des dangers encourus, ont rejeté toute enquête internationale.

L'enquête avait notamment été suspendue après les accusations de partialité du juge proférées par le Hezbollah, désormais très affaibli par sa dernière guerre contre Israël fin 2024. Le parti qui dominait la vie politique libanaise avait demandé le renvoi de M. Bitar.

Deux juges de la direction des enquêtes de Paris sont attendus à Beyrouth à la fin du mois, pour présenter à M. Bitar les éléments recueillis par la justice française, trois ressortissants français figurant parmi les victimes, selon une source judiciaire.

Le 11 avril, deux anciens hauts responsables de la sécurité avaient également comparu pour la première fois devant M. Bitar.


Cellule terroriste: Amman partage les détails de l’enquête avec Beyrouth

Le roi Abdallah de Jordanie et le président libanais Joseph Aoun. (AFP)
Le roi Abdallah de Jordanie et le président libanais Joseph Aoun. (AFP)
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  • Beyrouth ne sait pas si des citoyens libanais sont impliqués dans un groupe de fabrication de missiles
  • Les services de renseignement de l'armée arrêtent deux Palestiniens pour contrebande d'armes à la frontière libano-syrienne

BEYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a été informé, mercredi, par le roi Abdallah de Jordanie des résultats de l'enquête sur une cellule de fabrication de missiles découverte en Jordanie. Deux membres de cette cellule avaient été envoyés au Liban pour y suivre une formation.

Selon son bureau de presse, M. Aoun a exprimé la «pleine disposition du Liban à la coordination et à la coopération» entre les deux pays et a chargé le ministre de la Justice Adel Nassar de travailler avec son homologue jordanien, en coopération avec les agences de sécurité et judiciaires, sur les enquêtes et l'échange d'informations.

Une source judiciaire a déclaré à Arab News que les services de renseignement de l'armée libanaise «suivaient de près l'affaire de la cellule terroriste et nous ne savons pas encore si des Libanais sont impliqués».

«Cette agence a demandé à la Jordanie de lui fournir des informations concernant les enquêtes, de s'appuyer sur les enquêtes libanaises et, dans le cas où une implication libanaise serait prouvée, l'affaire serait alors renvoyée à la justice libanaise», a déclaré cette personne.

Parallèlement, les services de renseignement de l'armée libanaise ont déclaré avoir arrêté deux Palestiniens dans la ville de Sidon, dans le sud du pays, pour «commerce et contrebande d'armes militaires à travers la frontière libano-syrienne, et ont saisi plusieurs armes et munitions militaires en leur possession».

Le commandement de l'armée a déclaré que les détenus faisaient l'objet d'une enquête sous la supervision du pouvoir judiciaire.

Les médias ont rapporté que les deux hommes étaient des membres de l'appareil de sécurité du mouvement Hamas à Sidon.

Aucune agence de sécurité officielle n'a confirmé l'existence d'un lien entre les arrestations et la cellule jordanienne.

Mardi, l'agence de presse jordanienne a cité des responsables des services de renseignement qui ont déclaré qu'«une série de complots visant la sécurité nationale du pays ont été déjoués et 16 personnes soupçonnées de préparer des actes de chaos et de sabotage ont été arrêtées».

Les plans prévoyaient la production de missiles à l'aide de matériaux locaux et de composants importés. Des explosifs et des armes à feu ont été découverts, ainsi qu'un missile dissimulé prêt à être utilisé.

Les 16 suspects sont soupçonnés d'avoir participé à la mise au point de drones, d'avoir recruté et formé des individus au niveau national et d'en avoir envoyé d'autres à l'étranger pour qu'ils y poursuivent leur formation.

Selon les déclarations des suspects, deux membres de la cellule – Abdallah Hicham et Muath al-Ghanem – ont été envoyés au Liban pour coordonner leurs activités avec une figure importante de l'organisation et recevoir une formation.

En décembre, l'armée libanaise a lancé un processus de désarmement des factions palestiniennes situées à l'extérieur des camps de réfugiés palestiniens. Ces factions, fidèles à l'ancien régime syrien, étaient principalement basées dans la région de la Békaa, le long de la frontière avec la Syrie, et dans la région méridionale.

Le Premier ministre Nawaf Salam a exprimé «l'entière solidarité du Liban avec la Jordanie dans la lutte contre les complots qui menacent sa sécurité et sa stabilité» et sa «volonté de coopérer avec les autorités jordaniennes en cas de besoin concernant les informations selon lesquelles certaines personnes impliquées dans ces complots ont reçu une formation au Liban», selon son bureau de presse.

Lors du lancement du projet de réhabilitation de la route de l'aéroport de Beyrouth, M. Salam a déclaré que les questions de sécurité sur la route de l'aéroport étaient «en cours d'examen avec le ministre de la Défense Michel Menassa et le ministre de l'Intérieur Ahmed Hajjar».

Au cours des dernières 48 heures, la municipalité de Beyrouth a entrepris des efforts pour retirer des rues de la capitale les drapeaux des partis et les images des politiciens et des chefs de partis, en particulier ceux qui sont associés au Hezbollah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: deux morts dans de nouvelles frappes israéliennes sur le sud

Le Liban a fait état de deux morts dans des frappes israéliennes distinctes sur le sud du pays mercredi, alors que l'armée israélienne a déclaré avoir tué un agent du Hezbollah, malgré le cessez-le-feu entre les deux parties. (X/@MajaletAzhar_)
Le Liban a fait état de deux morts dans des frappes israéliennes distinctes sur le sud du pays mercredi, alors que l'armée israélienne a déclaré avoir tué un agent du Hezbollah, malgré le cessez-le-feu entre les deux parties. (X/@MajaletAzhar_)
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  • Deux personnes ont été tuées dans deux nouvelles frappes israéliennes sur le sud du Liban mercredi
  • Malgré le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre, Israël continue de mener régulièrement des attaques au Liban

BEYROUTH: Deux personnes ont été tuées dans deux nouvelles frappes israéliennes sur le sud du Liban mercredi, a indiqué le ministère libanais de la Santé, l'armée israélienne disant avoir visé deux combattants du Hezbollah.

Malgré le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre, Israël continue de mener régulièrement des attaques au Liban, affirmant viser le Hezbollah pro-iranien.

"La frappe menée par l'ennemi israélien à l'aide d'un drone sur une voiture (...) a fait un mort" dans la région de Wadi al-Hujair, a indiqué le ministère de la Santé, "un terroriste de la force al-Radwan du Hezbollah", selon l'armée israélienne.

Une deuxième frappe israélienne sur la localité de Hanine a "coûté la vie à un civil et en a blessé un autre", selon le ministère de la Santé libanais. D'après l'agence nationale d’information officielle Ani, la frappe visait une "moto".

L'armée israélienne a indiqué avoir visé "un terroriste du Hezbollah" dans ce secteur, sans préciser s'il avait été tué ou non.

Mardi, une attaque de drone israélien sur une voiture dans le secteur de Aïtaroun a fait deux morts, selon un nouveau bilan du ministère de la Santé, l'un des trois blessés, un adolescent âgé de 17 ans, étant décédé.

L'armée israélienne avait affirmé mardi avoir éliminé "un commandant appartenant à la division des opérations spéciales du Hezbollah" dans cette région du sud du Liban.

Le même jour, l'ONU a indiqué que 71 civils, y compris plusieurs femmes et enfants, avaient été tués par l'armée israélienne au Liban depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre à une guerre meurtrière entre Israël et le Hezbollah.

L'accord de cessez-le-feu prévoit que seuls les Casques bleus de l'ONU et l'armée libanaise soient déployés dans le sud du Liban, frontalier d'Israël.

Le Hezbollah, très affaibli par la guerre, doit pour sa part se retirer au nord du fleuve Litani, à quelque 30 km de la frontière israélienne, et démanteler ses infrastructures militaires restantes dans le sud.

L'armée israélienne devait se retirer entièrement du sud du Liban mais elle s'est maintenue dans cinq points stratégiques.

Déclenchée en octobre 2023, la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza a poussé le Hezbollah à ouvrir un front depuis le sud du Liban en soutien au mouvement palestinien.

En septembre 2024, le conflit a dégénéré en guerre ouverte: les bombardements israéliens ont décimé la direction du Hezbollah et fait plus de 4.000 morts.