Ecolo et sociales, les ressourceries dans la lumière à l'heure du Covid

« La Ressourcerie » sur le site « Les Grands Voisins » à Paris, le 18 octobre 2017 (Photo, AFP)
« La Ressourcerie » sur le site « Les Grands Voisins » à Paris, le 18 octobre 2017 (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 04 octobre 2020

Ecolo et sociales, les ressourceries dans la lumière à l'heure du Covid

  • « Ce sont des endroits qui redonnent du pouvoir d'achat à ceux qui ont peu de moyens »
  • Elles pourront aussi bénéficier d'un fonds d'urgence de 10 millions de l'Agence de la transition écologique (Ademe), et de 21 millions d'euros issus du plan de relance

PARIS : Ce sont des endroits « où l'on peut redresser la tête et se faire plaisir »: les ressourceries, qui redonnent une vie aux objets usagés, remplissent aussi une mission sociale que la crise économique liée au Covid-19 met en lumière.

Un après-midi en semaine dans le XIe arrondissement de Paris. Une trentaine de personnes attendent sous la pluie l'ouverture de la Petite Rockette. Cette ressourcerie dont les sous-sols débordent de vêtements, meubles et bibelots a été fondée en 2014 par les membres d'un ancien squat du quartier, qui ont conservé son esprit militant.

« Je viens quasiment tous les jours: c'est presque une drogue! », s'amuse Fabienne Corbière, 55 ans, gardienne d'une école voisine. Dans son panier, elle a glissé quelques livres et cadeaux pour enfants: « On peut se faire plaisir pour pas cher, et ça me permet d'échanger avec les gens de mon quartier ».

Chaque jour, une tonne et demie de livres, jouets et appareils en tout genre est collectée à la Petite Rockette, l'une des 150 ressourceries labellisées en France. Ces structures, qui ont essaimé depuis une vingtaine d'années, organisent leur semaine nationale du 5 au 11 octobre.

Les objets donnés passent entre les mains des réparateurs, qui leur redonnent une jeunesse sur les grandes tables en bois des ateliers, puis sont revendus à bas prix dans la boutique solidaire, distribués à des associations, ou recyclés en dernier recours.

Didier, magicien « pas très riche » de 62 ans, était venu chercher des ustensiles de cuisine, avant de tomber sur un porte-monnaie en cuir de marque à un euro. « J'ai fait une affaire! », se réjouit-il. 

« Ce ne sont pas des brocantes », précise Karina Perez, qui a fondé la ressourcerie des Batignolles, dans le XVIIe arrondissement. « Ce sont des endroits qui redonnent du pouvoir d'achat à ceux qui ont peu de moyens ».

A la sortie du confinement, nombre de ressourceries ont été débordées par l'afflux d'objets, accumulant d'énormes stocks à écouler. Les protocoles de décontamination des dons, placés en isolement pendant 72H, ont dû être rapidement abandonnés.

Certains samedis, la ressourcerie des Batignolles collecte encore plus de 4 tonnes d'objets - quatre fois plus qu'en temps normal. « La prise de conscience écologique s'est encore amplifiée avec la crise sanitaire », estime Karina Perez. 

En quête de sens

Loin d'être des centres de tri des déchets, les ressourceries redonnent aussi une chance à des personnes éloignées de l'emploi. Grâce à des subventions d'Etat, elles suivent des parcours d'insertion professionnelle, et se mêlent à des salariés plus intégrés en quête d'un travail qui apporterait du sens à leur vie.

« Je bossais dans la pub, et j'étais bénévole à la Petite Rockette le soir: j'ai côtoyé des gens qui crevaient de faim. Au bout d'un moment, l'écart devenait trop grand », raconte Yann, casquette sur la tête, qui a rejoint la ressourcerie à plein temps.

Il confie n'avoir jamais « donné ou vendu autant de manuels scolaires et de dictionnaires » de seconde main que cette année. Dans le sillage de l'épidémie, les files d'attente se sont allongées, avec « beaucoup de jeunes, d'intermittents », constate Karina Perez.

Fragilisées elles aussi par deux mois de fermeture lors du confinement, les ressourceries ont en partie surmonté la crise grâce aux aides des collectivités territoriales et des fonds départementaux d'insertion, revoyant à la baisse des pertes initialement estimées à 50 millions d'euros.

Elles pourront aussi bénéficier d'un fonds d'urgence de 10 millions de l'Agence de la transition écologique (Ademe), et de 21 millions d'euros issus du plan de relance, précise Martin Bobel, coordinateur du Réseau francilien du réemploi.

Les ressourceries n'ont cessé de se transformer au gré des besoins. « C'est comme une boîte à outils: on s'adapte aux demandes des habitants », résume Dimitri Callens, chargé d'administration à la Petite Rockette. « On a par exemple lancé des ateliers d'auto-réparation de vélos ».

Karina Perez regrette toutefois que les pouvoirs publics ne valorisent pas davantage leur activité. « Nous remplissons des missions que personne ne veut remplir. Il faut que l'on reconnaisse notre utilité sociale, écologique », plaide-t-elle. 


L'Arabie saoudite réaffirme son engagement en faveur de la protection des écosystèmes lors de la COP16

La délégation saoudienne à la COP16, qui a débuté le 21 octobre et s'est achevée le 1er novembre, était dirigée par Mohammad Qurban, PDG du Centre national saoudien pour la faune et la flore. (SPA)
La délégation saoudienne à la COP16, qui a débuté le 21 octobre et s'est achevée le 1er novembre, était dirigée par Mohammad Qurban, PDG du Centre national saoudien pour la faune et la flore. (SPA)
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  • Des représentants de 196 pays ont participé à la 16e conférence des parties à la convention sur la diversité biologique à Cali, en Colombie
  • Au cours de la conférence qui s'est tenue du 21 octobre au 1er novembre, l'Arabie saoudite a reçu la certification "Liste verte" pour ses réalisations dans la réserve naturelle royale du roi Salmane et dans la zone protégée du bouquetin

CALI, Colombie: Le Royaume reste engagé à faire progresser la biodiversité mondiale et la protection de l'environnement, ont souligné ses délégués lors de la 16e Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique à Cali, en Colombie.

La délégation à la COP16, qui a débuté le 21 octobre et se poursuit jusqu'au 1er novembre, était dirigée par Mohammad Qurban, PDG du Centre national pour la faune et la flore.

Des représentants de 196 pays se sont réunis autour du thème "La paix avec la nature".

"L'Arabie saoudite a réaffirmé l'objectif ambitieux du Royaume de protéger 30 pour cent de ses zones terrestres et marines d'ici 2030, conformément aux objectifs de conservation de la biodiversité des Nations unies", a rapporté l'Agence de presse saoudienne en début de semaine.

"Cet engagement reflète l'approche proactive de l'Arabie saoudite en matière de conservation des habitats naturels, de sauvegarde des espèces menacées et de lutte contre les défis pressants du changement climatique".

La délégation saoudienne a souligné l'importance d'élargir les sources de données pour le suivi de la biodiversité, en insistant sur le fait que des rapports complets et précis sont essentiels pour renforcer les stratégies de conservation.

Elle a également plaidé en faveur d'une meilleure intégration des efforts régionaux aux objectifs mondiaux en matière de biodiversité, tout en soulignant le besoin crucial de programmes de renforcement des capacités dans la région arabe, axés sur l'apprentissage collaboratif et l'échange d'informations.

L'Arabie saoudite a reçu la prestigieuse certification "Liste verte" lors de la COP16 en reconnaissance de ses réalisations dans la réserve naturelle royale du roi Salman et dans la zone protégée du bouquetin. Cette reconnaissance souligne l'engagement du Royaume en faveur de pratiques durables en matière de biodiversité et d'une gestion efficace des écosystèmes.

Qurban a déclaré à propos de cette reconnaissance: "Notre participation à la COP16 réaffirme l'engagement de l'Arabie saoudite à soutenir les efforts mondiaux en matière de biodiversité et à faire progresser les objectifs du Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal, adopté lors de la COP15 en 2022”.

"Ce cadre ambitieux fournit une feuille de route pour parvenir à l'harmonie avec la nature, avec l'objectif 30x30 - un engagement à protéger et à restaurer 30 pour cent des zones terrestres et océaniques d'ici 2030 - comme objectif clé".

Qurban a ajouté: "La participation de la délégation saoudienne à cette conférence reflète l'engagement du Royaume en faveur de la protection des écosystèmes et de l'amélioration de la biodiversité, conformément à la Vision 2030, à l'Initiative verte saoudienne et à la Stratégie nationale pour l'environnement".

Il s'est dit optimiste quant au potentiel de la conférence à conduire à des résultats significatifs en matière de biodiversité mondiale et à inspirer des solutions innovantes pour le développement durable.

Les délégués saoudiens ont également mis en avant les initiatives nationales en matière de conservation, notamment les préparatifs de la 16e conférence des parties à la lutte contre la désertification, que l'Arabie saoudite accueillera du 2 au 13 décembre.

Les délégués du Royaume ont lancé des invitations à leurs homologues mondiaux et ont donné leur avis sur les documents de la conférence qui reflètent les priorités nationales de l'Arabie saoudite.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Sécurité et durabilité : Newcleo à l’avant-garde de l’énergie nucléaire

Stefano Buono est un physicien italien et le directeur général de Newcleo (Photo Fournie)
Stefano Buono est un physicien italien et le directeur général de Newcleo (Photo Fournie)
Logo de la Start-up Newcleo (Photo Fournie)
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  • Ce processus permet de refroidir les batteries déjà compactes, à un coût financier très réduit, et notre technologie permet aussi de procéder au recyclage des déchets radioactifs.
  • Notre objectif est de faire connaître notre technologie, parce qu'on aimerait qu'elle soit développée dans le Royaume.

Riyad : Considérée comme l'un des piliers des objectifs de développement durable, l'énergie nucléaire est souvent au cœur des débats sur la transition énergétique. En tant que source d'énergie à faible émission de carbone, elle joue un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique.

Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), le secteur nucléaire pourrait contribuer à réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre en fournissant une alternative aux énergies fossiles.

L'une des principales forces de l'énergie nucléaire est sa capacité à produire de l'électricité sans émettre de dioxyde de carbone pendant son fonctionnement. Cela en fait un allié précieux dans la course pour atteindre les objectifs de réduction des émissions.

Malgré ses avantages, l'énergie nucléaire présente aussi des défis. La gestion des déchets radioactifs, la sécurité des installations et la perception du public sont autant de questions qui nécessitent des réponses claires et des innovations technologiques.  C'est dans ce contexte que la start-up française Newcleo se distingue.

Spécialisée dans l'innovation nucléaire, elle a récemment reçu le soutien de l'État français, soulignant ainsi l'importance de ses contributions à ce secteur vital. En développant des solutions novatrices, Newcleo cherche à répondre à la demande croissante d'énergie tout en minimisant l'impact environnemental.

Il a également été question durant cet entretien du soutien de l’État français, soulignant ainsi l’importance des contributions de Newcleo, de la concurrence dans le domaine des innovations nucléaires, des partenariats que cette start-up cherche à établir sur le marché saoudien ainsi que de l'avenir de cette énergie au cours des prochaines décennies.

Stefano Buono est un physicien italien et le directeur général de Newcleo, une startup spécialisée dans la conception de petits réacteurs nucléaires, qui utilise les déchets d'autres réacteurs pour s'alimenter en énergie, qu'il a cofondée en 2021.

En marge du FII, Arab News a eu l'opportunité d'interviewer Stefano Buono, directeur général de Newcleo, au cours de laquelle M. Buono a abordé les innovations technologiques mises en œuvre par la start-up pour garantir la sécurité des installations ainsi que leur impact environnemental.

Pour garantir la sécurité des installations nucléaires, M. Stefano a déclaré à Arab News : « J'ai commencé à travailler dans les années 90 sur les nouvelles technologies, plus particulièrement après l'accident de Tchernobyl. Depuis, nous cherchons à mettre au point des technologies permettant de parer à tout accident nucléaire.Nous avions bien sûr mis l'accent sur la sécurité des installations pour développer des solutions garantissant l'impossibilité de provoquer des accidents nucléaires. »

Basée au Royaume-Uni, en Italie, en France et en Suisse, la société a récemment établi son siège à Paris. Elle a levé 400 millions d'euros au cours de sa première année d'activité et emploie actuellement environ 700 personnes. Son objectif est de proposer la stratégie la plus durable pour l'industrie nucléaire du futur, grâce à des innovations qui renforcent la sécurité, réduisent les coûts, évitent l'exploitation minière et réduisent considérablement les déchets nucléaires.

À cet effet le physicien a annoncé :“C'est pour cette raison que nous avons choisi de développer des solutions d'équilibre pour refroidir les réacteurs. Il est désormais possible de refroidir les réacteurs avec des métaux liquides, comme avec le *plomb*. Ce processus permet de refroidir les batteries déjà compactes, à un coût financier très réduit, et notre technologie permet aussi de procéder au recyclage des déchets radioactifs.”

Abordant le volet du recyclage des déchets radioactifs, M. Stefano a confié à Arab News : « Le recyclage est un aspect, et le fait qu'il n'y ait pas de déchets nucléaires est une bonne chose. C'est ce qui nous différencie beaucoup des sociétés américaines. Par exemple. Nous avons aussi plus de facilité à cause du fait que nous pouvons travailler avec l'industrie et les promoteurs de centres de données en toute sécurité. »

Il s'agit de mettre en œuvre une technologie déjà présente dans la région, comme celle de Fincantieri, une société italienne avec laquelle nous collaborons. Ces plateformes représentent également un point de rencontre entre la technologie nucléaire et l'industrie, deux univers qui ont tout pour faire de ces collaborations une réussite. En effet, notre technologie ne vise pas seulement à produire de l'électricité, mais aussi à fournir de la chaleur et à procéder à des procédés industriels. C'est là tout l'intérêt de notre technologie. »

Concernant la participation de Newcleo à la huitième édition de la FII, le directeur général de l’entreprise a expliqué : « Notre société est très européenne et notre objectif est de faire connaître notre technologie, parce qu'on aimerait qu'elle soit développée dans le Royaume. Il est nécessaire de connaître les acteurs du nucléaire dans le pays, ainsi que leur fonctionnement. En ce qui nous concerne, c'était vraiment une mission de reconnaissance. »  

Selon M. Buono, la croissance et la concurrence dans le domaine nucléaire sont « lentes, mais il est nécessaire de décarboner beaucoup. Donc, la demande, entre guillemets, est plus rapide que la croissance du secteur. Je pense donc que les acteurs capables d'innover dans ces systèmes ne sont pas nombreux et ne vont pas se faire concurrence. C'est un choix lié à la technologie et donc au mouvement. »

Notre start-up bénéficie du soutien direct de l’État français dans le cadre de son plan France 2030. Cela nous offre la possibilité d'utiliser le mot « recyclage » parce que nous utiliserons le site de La Hague pour recycler des déchets radioactifs et produire du matériel dans notre usine de fabrication de combustible. C'est un soutien crucial, et si nous allons dans d'autres pays, nous pouvons compter sur le gouvernement, par le biais des ambassades, des ministères de l'Export et de Business France. »


Le pétrole en hausse, poussé par les tensions géopolitiques

Un automobiliste fait le plein de sa voiture dans une station-service Speedway le 28 septembre 2004 à Des Plaines, dans l'Illinois. Le prix du pétrole a dépassé pour la première fois les 50 dollars le baril. (AFP)
Un automobiliste fait le plein de sa voiture dans une station-service Speedway le 28 septembre 2004 à Des Plaines, dans l'Illinois. Le prix du pétrole a dépassé pour la première fois les 50 dollars le baril. (AFP)
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  • Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier, dont c'était le premier jour comme contrat de référence, a progressé de 0,40%, à 73,16 dollars
  • Le risque que l'Irak, producteur majeur de pétrole, soit entraîné dans le conflit a participé au mouvement haussier des cours de l'or noir

WASHINGTON: Les cours du pétrole ont avancé vendredi après l'annonce de possibles représailles iraniennes contre Israël, avec même un net sursaut plus tôt dans la journée.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier, dont c'était le premier jour comme contrat de référence, a progressé de 0,40%, à 73,16 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en décembre, a gagné 0,33% à 69,49 dollars.

Plus tôt, Brent et WTI ont respectivement atteint 74,94 dollars et 71,45 dollars.

Les intervenants ont réagi à l'avertissement de l'Iran jeudi contre Israël, un haut conseiller du guide suprême ayant annoncé que le pays apporterait une réponse "brutale" à l'attaque israélienne menée samedi contre ses installations militaires, selon des médias locaux.

Selon le média américain Axios, qui s'appuie sur une source du "renseignement israélien", ces représailles partiraient du "territoire irakien".

Le risque que l'Irak, producteur majeur de pétrole, soit entraîné dans le conflit a participé au mouvement haussier des cours de l'or noir.

L'Irak a produit en moyenne 4,26 millions de barils de brut par jour en septembre, selon les chiffres de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

Par ailleurs, le pays dispose de 145 milliards de barils de réserves prouvées de pétrole, d'après l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).

Le pétrole "s'est envolé lorsque l'information est sortie, mais (...) puisque nous n'avons rien entendu de nouveau depuis, les marchés reviennent sur leurs paris", a commenté auprès de l'AFP Phil Flynn, de Price Futures Group.

Les perspectives d'un report de l'augmentation de production de huit membres de l'alliance Opep+ ont également eu une influence sur les cours, selon l'analyste.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés de l'accord Opep+ avaient décidé d'une levée progressive de certaines restrictions de production à partir de début décembre.

"Si l'OPEP décide, comme le veut la rumeur, de retarder les réductions d'un mois ou deux, le marché sera soudain beaucoup plus tendu", a souligné M. Flynn.

Le mouvement haussier des cours de l'or noir est toutefois plombé par les incertitudes liées à l'élection américaine, le 5 novembre, qui poussent les intervenants à la retenue.

"Si l'on se réfère aux gros titres, les prix devraient être beaucoup plus élevés (...) mais nous ne savons pas s'il y aura une victoire écrasante ou une élection contestée, toutes ces choses tiennent les gens en haleine", a estimé Phil Flynn.