Fonds de l'UE pour un câble électrique reliant Chypre, la Grèce et Israël

Une photo fournie par le Bureau de presse et d'information (PIO) du gouvernement chypriote le 8 mars 2021 montre (de gauche à droite) le ministre grec de l'environnement et de l'énergie Kostas Skrekas (vidéoconférence), le ministre israélien de l'énergie Yuval Steinitz et le ministre chypriote de Énergie, Commerce et Industrie, Natasa Pilides, signant un protocole d'accord sur la coopération en relation avec le projet EuroAsia Interconnector. (Photo, AFP)
Une photo fournie par le Bureau de presse et d'information (PIO) du gouvernement chypriote le 8 mars 2021 montre (de gauche à droite) le ministre grec de l'environnement et de l'énergie Kostas Skrekas (vidéoconférence), le ministre israélien de l'énergie Yuval Steinitz et le ministre chypriote de Énergie, Commerce et Industrie, Natasa Pilides, signant un protocole d'accord sur la coopération en relation avec le projet EuroAsia Interconnector. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 27 janvier 2022

Fonds de l'UE pour un câble électrique reliant Chypre, la Grèce et Israël

Une photo fournie par le Bureau de presse et d'information (PIO) du gouvernement chypriote le 8 mars 2021 montre (de gauche à droite) le ministre grec de l'environnement et de l'énergie Kostas Skrekas (vidéoconférence), le ministre israélien de l'énergie Yuval Steinitz et le ministre chypriote de Énergie, Commerce et Industrie, Natasa Pilides, signant un protocole d'accord sur la coopération en relation avec le projet EuroAsia Interconnector. (Photo, AFP)
  • Ce projet, approuvé mercredi par l'UE, permettra de mettre fin à «l'isolement énergétique» de Chypre et de faciliter sa transition vers une économie fondée sur les énergies vertes
  • Le coût total du projet, dont la capacité sera de 1 000 à 2 000 mégawatts, est de 1,57 milliard d'euros, d'après la ministre chypriote de l'Energie Natasa Pilides

NICOSIE: Chypre a salué jeudi l'approbation par l'Union européenne (UE) d'une subvention de 657 millions d'euros pour la construction d'un câble électrique sous-marin reliant l'île de la Méditerranée orientale avec la Grèce et Israël, une décision jugée « historique ».  

Ce projet, approuvé mercredi par l'UE, permettra de mettre fin à « l'isolement énergétique » de Chypre et de faciliter sa transition vers une économie fondée sur les énergies vertes, s'est félicitée la présidence chypriote dans un communiqué.  

Le très coûteux EuroAsia interconnector reliera les réseaux électriques de Chypre à ceux d'Israël et de Grèce à travers un système de transmission sous-marin haute tension en courant continu (HVDC-VSC) qui parcourra 1 208 kilomètres.  

« Avec cette connexion électrique EuroAsia, Chypre voit sa position géopolitique améliorée (...) c'est une étape importante pour les choix stratégiques des trois pays », a assuré la présidence chypriote.  

Ce projet doit permettre d'« assurer la sécurité de l'approvisionnement » en électricité de l'île, mais aussi la rendre plus « attractive pour les investissements étrangers » et rendre plus compétitifs les prix de l'électricité, d'après la même source.  

Le coût total du projet, dont la capacité sera de 1 000 à 2 000 mégawatts, est de 1,57 milliard d'euros, d'après la ministre chypriote de l'Energie Natasa Pilides.  

Le câble devrait être opérationnel au cours du premier semestre 2026, les travaux commençant dès cette année.   

L'EuroAsia interconnector rattachera pour la première fois Chypre au réseau électrique européen, a estimé la commissaire européenne à l'Energie, Kadri Simson.  

L'île est divisée depuis l'invasion du Nord par l'armée turque en 1974 en réaction à un coup d'Etat par des nationalistes chypriotes-grecs. Le gouvernement chypriote n'exerce son autorité que sur la partie sud de l'île, membre de l'UE depuis 2004.  

L'UE a décidé mercredi de consacrer un peu plus d'un milliard d'euros à cinq projets d'infrastructures électriques transfrontalières, avec la majorité de ces fonds accordés à l'EuroAsia interconnector. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.