Des palais empreints d’Histoire pour accueillir les visiteurs en Arabie saoudite

Le palais Al-Hamra, le palais Tuwaiq et le palais Rouge en Arabie saoudite seront transformés en luxueux hôtels. Des projets similaires pour les palais Khuzam et Al-Saqqaf sont à l’étude. (Photo fournie)
Le palais Al-Hamra, le palais Tuwaiq et le palais Rouge en Arabie saoudite seront transformés en luxueux hôtels. Des projets similaires pour les palais Khuzam et Al-Saqqaf sont à l’étude. (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 26 janvier 2022

Des palais empreints d’Histoire pour accueillir les visiteurs en Arabie saoudite

  • La première phase du projet se concentre sur le développement de deux destinations historiques: le palais Al-Hamra à Djeddah, le palais Tuwaiq et le palais Rouge à Riyad
  • Le lancement de Boutique Group est un tournant qui permettra au monde entier de découvrir et d’apprécier le patrimoine et les trésors culturels de l’Arabie saoudite

LA MECQUE/RIYAD: Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a récemment annoncé le lancement de Boutique Group, qui prévoit de transformer un grand nombre de palais d’importance historique et culturelle en Arabie saoudite en hôtels de luxe.

Cette décision s’inscrit dans le cadre des efforts visant à présenter aux visiteurs nationaux et étrangers le riche patrimoine et la culture dynamique du Royaume, ainsi que l’hospitalité pour laquelle le pays est réputé. La première phase du projet se concentre sur le développement de deux destinations historiques: le palais Al-Hamra à Djeddah, le palais Tuwaiq et le palais Rouge à Riyad.

Le palais Al-Hamra

Le palais Al-Hamra est l’un des plus importants de l’ère moderne d’un point de vue historique, selon Saleh al-Misnad al-Tamimi, chercheur en Histoire saoudienne contemporaine.

Inspiré de la culture et du style andalous, il a été construit sous le règne du roi Saoud ben Abdelaziz pour le prince Faisal ben Abdelaziz, mais il n’était pas destiné à accueillir des réceptions officielles et des conférences.

Le palais, situé au nord de l’ambassade des États-Unis, était relativement petit lors de sa construction vers la fin des années 1950, déclare M. Al-Tamimi à Arab News. Il a ensuite été agrandi et transformé en un lieu d’accueil des invités royaux et de réunions officielles.
Selon M. Al-Tamimi, le bureau du prince se trouvait du côté sud du bâtiment et donnait directement sur la mosquée du palais. Les employés du palais transmettaient les demandes et les plaintes des citoyens au prince dans son bureau, près de la salle de réception.

Le palais a accueilli de nombreux événements importants, précise M. Al-Tamimi, notamment la première conférence des ministres des Affaires étrangères des pays islamiques en mars 1970, qui a abouti à la formation du Secrétariat général de l’Organisation de la conférence islamique, désormais connue sous le nom d’«Organisation de la coopération islamique» (OCI).

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Inspiré de la culture et du style andalous, le palais Al-Hamra a été construit sous le règne du roi Saoud ben Abdelaziz pour le prince Faisal ben Abdelaziz. (Photo fournie)

Parmi les nombreux dirigeants et chefs d’État étrangers qui ont rencontré le roi Faisal au palais, on compte le président américain, Richard Nixon; le président égyptien, Anouar el-Sadate; le président libanais, Sleiman Frangié et le président soudanais, Jaafar Nimeiry. Le président égyptien, Gamal Abdel Nasser, était une rare exception et il a plutôt été reçu dans la Cour royale du palais Khuzam.

Le palais Al-Hamra a été construit par l’entreprise Arab Engineering Company, qui avait réalisé de nombreuses structures similaires à Djeddah, notamment celles appartenant au prince Nawaf ben Abdelaziz et au politicien, économiste et poète, Mohammed Suroor Sabban.

À la suite des travaux de développement que Boutique Group entreprendra, le palais Al-Hamra comptera 77 chambres, dont 33 suites et 44 villas de luxe.

Mohammed H. al-Ruwaili, du centre culturel Al-Sudairy à Jouf, a décrit le lancement de Boutique Group comme un tournant civilisationnel, historique et d’investissement culturel, qui permettra au monde entier de découvrir et d’apprécier le patrimoine et les trésors culturels de l’Arabie saoudite.

Il indique que le projet mise sur le patrimoine saoudien représenté par les luxueux palais nichés dans la nature et autrefois propriété des rois et des princes, en les transformant en attractions touristiques dont les visiteurs du monde entier pourront profiter.

Grâce à leurs cours, jardins et sols attrayants, ils pourront être transformés en hôtels de luxe de classe mondiale, richement décorés et aux conceptions architecturales inégalées, précise-t-il à Arab News.

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Le palais, situé au nord de l’ambassade des États-Unis, était relativement petit lors de sa construction vers la fin des années 1950. (Photo fournie)

«Je pense que nous sommes à la veille d’un changement qualitatif important dans la mise en valeur de destinations historiques et culturelles de notre pays», indique M. Al-Ruwaili, en faisant allusion à la première phase du projet de Boutique Group.

«L’annonce faite par le prince héritier est historique puisqu’elle sera probablement suivie d’étapes importantes dont bénéficieront les citoyens saoudiens.»

Abdallah Almounif, doyen de la faculté de tourisme et d’antiquités de la King Saud University, a également salué l’annonce, affirmant que le projet assurera la restauration et la préservation des sites historiques en les transformant en destinations touristiques privilégiées.

«C’est une initiative importante pour le Royaume. Elle est comparable à celle de l’Europe, où de nombreux palais célèbres ont fait l’objet de projets de restauration et de préservation», souligne-t-il.

Le palais Rouge

Le roi Abdelaziz a ordonné la construction du palais Rouge à Riyad en 1942 pour servir de résidence à son fils, Saoud, qui était alors le prince héritier. Les invités officiels y étaient également reçus.

Lorsque le roi Saoud a emménagé dans son palais de Nasiriya en 1956, le palais Rouge est devenu le siège du Conseil des ministres sous les règnes des rois Faisal, Khaled et Fahd, avant de devenir le siège du Conseil des doléances.

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Après les travaux de rénovation, le palais Rouge comptera 71 chambres, dont 46 suites et 25 chambres luxueuses. (Photo fournie)

On le surnomme «palais Rouge» en raison de la couleur particulière de son extérieur. Parmi les invités de marque accueillis au palais, on compte les présidents égyptiens Nasser et El-Sadate; le président syrien, Choukri al-Kouatli; le Premier ministre indien, Jawaharlal Nehru et le roi Talal ben Abdallah de Jordanie.

Le palais se compose de 16 suites et chambres équipées de climatiseurs, de ventilateurs de plafond et d’un système qui permet à la lumière du soleil d’éclairer l’intérieur du palais. Après rénovation, le palais comptera 71 chambres, dont 46 suites et 25 chambres luxueuses.

Le palais Tuwaiq

Le palais Tuwaiq est situé dans le quartier diplomatique de Riyad et il couvre une superficie de quelque 24 000 mètres carrés. Conçu en 1981 et achevé en 1985, il a reçu le Prix Aga Khan d’architecture en 1998.

Le palais est désormais un centre d’activités culturelles, de conférences, de séminaires, d’expositions spécialisées et d’activités sociales. Il accueille également des ateliers de formation, des festivals ainsi que des réunions.

Il comprend plusieurs salles, des installations publiques et des espaces d’accueil derrière un long mur ondulé recouvert de pierres de Riyad – du calcaire de couleur beige.

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Conçu en 1981 et achevé en 1985, le palais Tuwaiq a reçu le Prix Aga Khan d’architecture en 1998. (Photo fournie)

Il dispose également d’une maison d’hôtes de 3 étages surplombant la vallée, avec 4 suites et 25 chambres.

Il existe plusieurs salles de réception et amphithéâtres, tous équipés de dispositifs de présentation et de traduction, en plus de salles à manger entre autres services d’accueil.

Trois auvents blancs s’étendent le long des salles principales, dont les murs de verre offrent une vue à couper le souffle sur la vallée environnante, les jardins et les sentiers extérieurs. Après les travaux de rénovation, le palais comprendra 96 chambres, dont 40 suites et 56 villas de luxe.

Le palais Khuzam

Bien qu’il ne soit actuellement pas inclus dans le plan de réaménagement, le palais Khuzam a un grand potentiel pour devenir un luxueux hôtel. Situé dans la région d’Al-Nazla al-Yamaniya, au sud-est de la ville historique de Djeddah, le palais doit son nom aux tulipes Khuzam qui poussent en abondance sur son sol. La construction a commencé en 1928 et s’est achevée en 1932.

«Le palais a été construit en briques de pierre et son toit en bois javanais», précise M. Al-Tamimi. «Près de trois ans plus tard, la Compagnie nationale égyptienne y a construit des annexes en béton armé, dont le palais que le roi Abdelaziz utilisait pour recevoir les rois, les chefs d’État, les ministres, les ambassadeurs et les hauts fonctionnaires», ajoute-t-il.

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Situé dans la région d’Al-Nazla al-Yamaniya, au sud-est de la ville historique de Djeddah, le palais doit son nom aux tulipes Khuzam qui poussent en abondance sur son sol. (Photo fournie)

Selon M. Al-Tamimi, le palais Khuzam est le lieu où l’accord de concession permettant l’exploitation pétrolière a été signé entre le gouvernement saoudien, représenté par le ministre des Finances, cheikh Abdallah ben Souleimane, et la société Standard Oil of California, représentée par Lloyd Hamilton, le 29 mai 1933.

Le palais a également accueilli les cérémonies de signature d’un accord frontalier avec le Koweït et d’un mémorandum avec l’Égypte concernant des projets de construction, toujours selon M. Al-Tamimi. D’autres événements notables s’y sont tenus, notamment le renouvellement du traité de Djeddah avec le gouvernement britannique en 1943, la signature de l’accord sur l’aérodrome de Dhahran avec les États-Unis, un accord commercial avec la Syrie et un traité d’amitié avec le Pakistan.

Le palais revêtait, tout au long de l’Histoire du Royaume, une importance primordiale, au point que ses emblématiques portes principales figuraient autrefois sur les billets de banque saoudiens.

Le palais Al-Saqqaf

Le palais Al-Saqqaf, également connu sous le nom de «palais royal d’Al-Bayyadiyah», est situé dans la Ville sainte de La Mecque. Il devrait être inclus dans la phase suivante du projet de Boutique Group, car il fait actuellement l’objet de travaux de restauration.

«Le palais est une référence dans le domaine de l’art architectural et l’un des plus anciens bâtiments archéologiques», déclare Samir Ahmed Barqa, chercheur en Histoire de La Mecque, à Arab News.

«Il représente des conceptions architecturales patrimoniales. Il est empreint du style architectural islamique, car il abrite beaucoup d’art et de décorations islamiques. Il a également accueilli de nombreux événements de haut niveau tout au long d’une ère royale qui remonte au premier État saoudien.»

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Le palais Al-Saqqaf, également connu sous le nom de «palais royal d’Al-Bayyadiyah», est situé dans la ville sainte de La Mecque. (Photo fournie)

Le site se compose de deux palais plus anciens, Al-Bayyadiyah al-Shamali et Al-Bayyadiyah al-Janoubi, combinés avec un palais plus récent construit par le roi Abdelaziz, qui y a vécu à partir de 1924.

«Le palais est devenu le siège du gouvernement lorsque le roi fondateur est venu à La Mecque», déclare M. Barqa. «Après cela, le palais a servi de siège à l’adjoint du roi Abdelaziz à Hijaz, son fils, le prince Faisal, avant de devenir le siège de la Ligue islamique mondiale, puis le quartier général de la police de La Mecque», poursuit-il.

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Le roi Abdelaziz a ordonné la construction de plusieurs salles pour accueillir les présidents, rois et autres dignitaires en visite, ainsi que les chefs des missions du Hajj. (Photo fournie)

Le roi Abdelaziz a ordonné la construction de plusieurs salles pour accueillir les présidents, rois et autres dignitaires en visite, ainsi que les chefs des missions du Hajj. Le palais est devenu le siège de la Cour royale en 1953, puis celui de plusieurs ministères entre 1960 et 1982.

Il comprend plus de 100 chambres, dont une salle de réunion centrale. L’entrée principale se distingue par sa splendeur.

S’il est inclus dans le projet de Boutique Group, il deviendra sans aucun doute une attraction importante pour les touristes religieux visitant La Mecque, fascinés par le patrimoine du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com