Les employés des banques au Liban veulent un renforcement de la sécurité après la prise d'otages

La police libanaise monte la garde devant l'entrée d'une succursale de Fransabank au Liban en avril 2020, après que des assaillants ont lancé un engin explosif contre l'entrée de la banque. (AFP/Dossier)
La police libanaise monte la garde devant l'entrée d'une succursale de Fransabank au Liban en avril 2020, après que des assaillants ont lancé un engin explosif contre l'entrée de la banque. (AFP/Dossier)
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Publié le Samedi 22 janvier 2022

Les employés des banques au Liban veulent un renforcement de la sécurité après la prise d'otages

  • Les employés tiennent les banques responsables du comportement parfois criminel de clients en colère
  • Une famille effrayée pour la vie de sa fille lui demande de quitter son emploi dans la banque ou de travailler à distance

BEYROUTH: Le personnel des  banques au Liban a appelé à des mesures de sécurité supplémentaires après qu'un homme a pris en otage des personnes et menacé de faire sauter une succursale dans la vallée de la Bekaa cette semaine.

Les forces de sécurité libanaises ont arrêté mardi Abdullah Al-Saii après l'incident survenu à la succursale de la Banque de Beyrouth et des pays arabes à Jeb Jannine alors qu'il tentait de retirer 50 000 dollars (44 070 euros) de son compte.

Armé d'un fusil, d'une grenade et de bouteilles d’essence lorsqu'il a fait irruption dans la banque, Al-Saii a déclaré que le personnel de la banque avait plusieurs fois rejeté ses demandes de retrait, pour cause de crise économique dans le pays.

Al-Saii a retenu en otage plus de 10 employés et clients de la banque pendant plusieurs heures, exigeant qu'il soit autorisé à retirer l'argent. Il a dit qu'il ferait sauter la succursale si ses demandes n'étaient pas satisfaites. Le bâtiment a été bouclé et l'incident résolu à la suite de négociations.

L'incident a suscité la peur parmi le personnel bancaire au Liban, qui a appelé à une sécurité renforcée.

Les parents de l'employée de banque Hana Saleemlui lui ont demandé de quitter son emploi dans la banque ou detravailler à distance à la suite de l'incident.

« Après que le personnel et les clients de la banque ont été pris en otage dans une banque de la vallée de la Bekaa, mes parents ont eu peur pour ma vie et ils m'ont suppliée de démissionner », a-t-elle déclaré à Arab News.

Une autre employée de banque, Dalia Hassan, estime que l'incident BBAC n'est qu'un parmi tant d’autres, qui ont mis la vie des employés de banque en danger.

« Depuis le début de la crise financière il y a plus de deux ans, les banques ont fait l'objet de nombreuses attaques de la part de clients armés, de bulldozers et même de clients en colère munis de cocktails Molotov », a-t-elle déclaré, confirmant qu'elle avait peur lorsqu'un client agité vocifère sur son lieu de travail.

« Chaque fois qu'un client en colère crie, mes collègues et moi nous cachons sous nos bureaux ou à l'intérieur des toilettes, craignant qu’il ne soit armé et ne nous tire dessus », a déclaré Hassan, qui a confirmé que la succursale de Hamra où elle travaille n'a employé que deux agents de sécurité privés.

Des policiers et des agents de sécurité supplémentaires doivent être postés à l'intérieur et à l'extérieur des banques pour « la protection et la sécurité », a-t-elle ajouté.

Wael Imad, un directeur de succursale, a déclaré à Arab News que lorsque les banques ne peuvent pas répondre à une demande de retrait d'un client, c'est le personnel et non la direction qui est en première ligne face aux clients en colère.

Il accuse les banques pour les actions souvent imprudentes menées par des clients en colère et déclare : « Les banques sont responsables lorsque les clients recourent à des méthodes illégales dans, ce que je pense être une tentative légitime d'accéder à leurs dépôts. »

Il indique que les banques sont censées protéger leur personnel qui ne se sent pas en sécurité dans son environnement de travail.

« L'année dernière, j'ai été battu par un groupe de clients en colère. La police est arrivée trop tard à notre succursale pour maîtriser les assaillants », se souvient Imad.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Première visite officielle du président syrien aux Émirats

Le président intérimaire de la Syrie, Ahmed al-Sharaa (C), quitte une salle bilatérale après sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères du Qatar lors du Forum diplomatique d'Antalya, à Antalya, le 11 avril 2025. (Photo Ozan KOSE / AFP)
Le président intérimaire de la Syrie, Ahmed al-Sharaa (C), quitte une salle bilatérale après sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères du Qatar lors du Forum diplomatique d'Antalya, à Antalya, le 11 avril 2025. (Photo Ozan KOSE / AFP)
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  • M. Chareh est accompagné de son ministre des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani.
  • Les autorités syriennes cherchent notamment l'aide des pays du Golfe pour reconstruire le pays dévasté par plus de treize ans de guerre civile.

DAMAS : Le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, s'est rendu aux Émirats arabes unis dimanche, effectuant ainsi sa première visite officielle dans ce pays depuis son arrivée au pouvoir.

M. Chareh est accompagné de son ministre des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a indiqué l'agence officielle syrienne Sana.

Sur X, M. Chaibani, qui s’était rendu à Abou Dhabi en janvier, a publié une photo de lui à bord de l’avion avec le président, déclarant qu’il se rendait aux Émirats pour « renforcer les relations de fraternité et de coopération (...) et consolider les liens historiques » entre les deux pays.

Ahmad al-Chareh, à la tête du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), a dirigé la coalition de rebelles islamistes radicaux qui a renversé le président Bachar al-Assad le 8 décembre après une offensive éclair. 

Les autorités syriennes cherchent notamment l'aide des pays du Golfe pour reconstruire le pays dévasté par plus de treize ans de guerre civile.

Après le renversement de M. Assad, un haut responsable émirati s'était dit « inquiet » des affiliations islamistes du nouveau pouvoir à Damas.

Mi-janvier, M. Chareh et le président des Émirats arabes unis, Mohamed ben Zayed Al-Nahyane, ont discuté des moyens de renforcer les relations bilatérales lors d'un appel téléphonique.

Fidèle à sa politique de tolérance zéro envers l'islam politique, Abou Dhabi observe avec méfiance le pouvoir syrien et redoute une influence excessive de la Turquie, principal allié des autorités à Damas, selon des analystes.

Les Émirats avaient rétabli des liens avec la Syrie de Bachar al-Assad et favorisé, en 2023, son retour dans le giron arabe, dont il avait été écarté durant la guerre, déclenchée en 2011 par sa répression brutale des manifestations prodémocratie. 


Les permis d'entrée à La Mecque seront obligatoires à partir du 23 avril

Aucun titulaire d'un visa, quel qu'il soit, ne sera autorisé à entrer ou à rester à La Mecque - à l'exception des détenteurs d'un visa Hajj - à compter du 29 avril. (SPA)
Aucun titulaire d'un visa, quel qu'il soit, ne sera autorisé à entrer ou à rester à La Mecque - à l'exception des détenteurs d'un visa Hajj - à compter du 29 avril. (SPA)
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  • Le ministère de l'Intérieur annonce des procédures pour la saison du Hadj, afin de garantir la sécurité.
  • Les permis pour l'Omra seront suspendus du 29 avril au 10 juin pour les pèlerins locaux et régionaux.

RIYAD : En prévision de la saison du Hadj de cette année, le ministère de l'Intérieur a annoncé des dispositions et procédures visant à garantir la sécurité des pèlerins et à leur permettre d'accomplir les rituels du Hadj dans les meilleures conditions.

À partir du 23 avril, les résidents du Royaume souhaitant se rendre à La Mecque devront obtenir un permis auprès des autorités compétentes, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Les résidents qui n'ont pas de permis en règle se verront interdire l'accès à La Mecque et seront renvoyés à leur destination initiale, a précisé le ministère. 

Le ministère a ajouté que les exemptions s'appliquent aux résidents titulaires d'un permis de travail pour les lieux saints délivré par l'autorité compétente, ainsi qu'à ceux qui possèdent une carte d'identité de résident délivrée par La Mecque, ou à ceux qui possèdent un permis de Hadj valide.

Les permis d'entrée pour les résidents travaillant pendant la saison du Hadj sont délivrés électroniquement via les portails Absher Individuels et Muqeem, a rapporté l'APS.

Les autorités ont également suspendu la délivrance des permis d'Omra via la plateforme Nusuk pour les citoyens du Royaume, les ressortissants des pays du Conseil de coopération du Golfe, les résidents du Royaume et les détenteurs d'autres visas, du 29 avril au 10 juin.

À compter du 29 avril, aucun détenteur de visa, quel qu'il soit, ne sera autorisé à entrer ou à rester à La Mecque, à l'exception des détenteurs de visas pour le Hadj, a déclaré le ministère. 

Le ministère avait précédemment annoncé que la dernière date d'entrée dans le Royaume pour les détenteurs d'un visa pour la Omra était le 13 avril, et la dernière date de départ le 29 avril, a rapporté l'agence SPA.

Les entreprises et les établissements accueillant des pèlerins et des personnes accomplissant la Omra qui ne signalent pas les retards aux autorités compétentes s'exposent à des amendes pouvant atteindre 100 000 SR (26 600 $) ainsi qu'à des poursuites judiciaires à l'encontre des responsables.

Le montant de l'amende sera multiplié en fonction du nombre de personnes concernées, selon la SPA.

Le ministère de l'Intérieur appelle au respect des règles du Hadj et à la coopération avec les autorités compétentes pour assurer la sécurité des pèlerins. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 

La conférence sur le Hadj et la Omra attire plus de 150 000 visiteurs
Par Saleh Fareed -
Essence du pèlerinage : entre ombre et lumière de Reem Al Faisal
Par Samia Hanifi et Reem Al Hakeem -

L'Arabie saoudite renforce son rôle dans le secteur spatial mondial

L'Agence spatiale saoudienne soutient la Vision 2030 en s'efforçant de positionner le Royaume comme une plaque tournante mondiale dans le secteur spatial (SPA)
L'Agence spatiale saoudienne soutient la Vision 2030 en s'efforçant de positionner le Royaume comme une plaque tournante mondiale dans le secteur spatial (SPA)
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  • L'agence de presse saoudienne rapporte que l'Arabie saoudite entend notamment élaborer et mettre en œuvre des politiques spatiales nationales.
  • Célébrée chaque année le 12 avril, cette journée marque le lancement de Spoutnik 1 en 1957 et le vol spatial historique de Youri Gagarine en 1961, qui a marqué le début de l'ère spatiale.

RIYAD : À l'occasion de la Journée internationale du vol spatial habité, le Royaume a réaffirmé son engagement à exploiter les avantages de l'espace extra-atmosphérique, reconnaissant ainsi le rôle vital de ce dernier dans le progrès de l'humanité.

L'agence de presse saoudienne rapporte que l'Arabie saoudite entend notamment élaborer et mettre en œuvre des politiques spatiales nationales, promouvoir la recherche et l'industrie, développer l'expertise locale et renforcer la coopération avec les partenaires nationaux et internationaux.

Célébrée chaque année le 12 avril, cette journée marque le lancement de Spoutnik 1 en 1957 et le vol spatial historique de Youri Gagarine en 1961, qui a marqué le début de l'ère spatiale.

L'agence spatiale saoudienne soutient la Vision 2030 en s'efforçant de positionner le Royaume comme un centre mondial dans le secteur spatial, et de stimuler le progrès scientifique et économique grâce à l'innovation. 

Les priorités de l'agence comprennent le renforcement des partenariats mondiaux, le développement des capacités nationales, la promotion de l'innovation et le soutien à l'investissement dans les sciences spatiales, a rapporté la SPA.

Elle promeut la croissance par l'innovation, représente le Royaume dans les forums internationaux et stimule la recherche et le développement afin d'inspirer les générations futures et d'élever le rôle de l'Arabie saoudite dans l'exploration spatiale mondiale.

L'agence a pour mission de faire progresser le secteur spatial civil et de promouvoir l'utilisation pacifique de l'espace, dans le but de faire du Royaume une force régionale et mondiale de premier plan dans le domaine des sciences et des technologies spatiales. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com