Les troubles sont «une attaque contre notre État» pour l'ambassadeur du Kazakhstan en Arabie saoudite

Berik Aryn, ambassadeur du Kazakhstan en Arabie saoudite. (Photo, AN /Saleh Al-Ghanam)
Berik Aryn, ambassadeur du Kazakhstan en Arabie saoudite. (Photo, AN /Saleh Al-Ghanam)
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Publié le Lundi 17 janvier 2022

Les troubles sont «une attaque contre notre État» pour l'ambassadeur du Kazakhstan en Arabie saoudite

  • «Nous avons reçu des lettres d'amis saoudiens soutenant le peuple du Kazakhstan en cette période difficile», a déclaré l'ambassadeur du pays en Arabie Saoudite
  • En décembre 1991, l'Arabie saoudite a été l'un des premiers pays à reconnaître l'indépendance du Kazakhstan, a soutenu Aryn

RIYAD : Le Kazakhstan a connu une période de violence et de troubles sans précédent qui a eu un effet dramatique sur la population et a menacé de saper l'ordre constitutionnel, selon Berik Aryn, l'ambassadeur du pays en Arabie saoudite. Cette violence «est considérée comme une atteinte à notre statut d'État», a-t-il éclairci, tout en précisant que la situation est désormais sous contrôle.
«La situation dans toutes les régions du pays s'est stabilisée et les gens reprennent une vie normale», a déclaré Aryn lors d'une une interview exclusive avec Arab News. «Les forces de l'ordre ont libéré toutes les installations gouvernementales précédemment occupées. Notre tâche principale aujourd'hui est la défense de notre pays et de ses citoyens».
Les troubles de ce mois-ci dans le pays sont les pires qu'il ait connus depuis 30 ans et son indépendance.
Le 2 janvier 2022, des manifestations pacifiques ont démarré dans les régions occidentales du Kazakhstan, déclenchées par une flambée du prix du gaz de pétrole liquéfié», a indiqué Aryn.
«Répondant aux griefs du public concernant l'inflation et les problèmes sociaux et économiques, le président Kassym-Jomart Tokaïev a décidé de contrôler les prix du pétrole et les produits et services essentiels. Au même temps, le président a exhorté les gens à ne pas succomber aux provocations internes et externes».
Malgré ces efforts, les manifestations ont dégénéré en violence dans tout le pays, a-t-il affirmé, surtout des émeutes, des attaques contre des bâtiments administratifs, des bases militaires et des installations civiles, et la prise de l'aéroport d'Almaty et d'avions locaux et étrangers.
«Malheureusement, des manifestations pacifiques à Almaty et dans certaines autres régions ont été détournées par des auteurs et des groupes terroristes locaux et étrangers», a élucidé Aryn. «Leurs activités criminelles ont provoqué des émeutes, des pillages et des violences de masse».
«Aucune protestation ou manifestation dans une société démocratique ne peut justifier des attaques et des meurtres d'agents chargés de l'application des lois. Ces gangs terroristes sont essentiellement internationaux, ayant reçu une formation rigoureuse à l'étranger, et leurs attaques doivent être considérées comme un acte d'agression».

« L'Arabie saoudite est l'un de nos partenaires essentiels au Moyen-Orient. Nos deux pays ont façonné un dialogue politique de confiance à un niveau élevé, établi des liens culturels et humanitaires et développé une coopération commerciale, économique et dans le domaine de l'investissement.»
Berik Aryn, ambassadeur du Kazakhstan en Arabie saoudite

Selon les informations préliminaires, 225 personnes sont mortes lors des émeutes. Certains d'entre eux sont des bandits armés qui ont participé à des attentats terroristes. Parmi les morts figuraient 19 entre policiers et militaires. Malheureusement, des civils ont également été victimes d'actes de terrorisme. 4 578 personnes ont été blessées, dont 3 393 étaient des agents des forces de l'ordre.
Les autorités enquêtent sur les crimes commis pendant les troubles et plusieurs personnes ont été arrêtées, a affirmé Aryn, et parmi les détenus se trouvent des citoyens étrangers dont l'identité est en cours d'identification.
L’émissaire a signalé que des forces destructrices avaient tenté de profiter de la situation pour déstabiliser le pays. Ils ont incendié et tenté de détruire des bâtiments administratifs, des postes de police, des hôpitaux et d'autres installations sociales, a-t-il ajouté.
Armés, munis  d'équipements militaires, ils ont tenté de prendre le contrôle d'installations stratégiques dans le sud du pays telles que l'aéroport d'Almaty, le bâtiment du Comité de sécurité nationale à Almaty, les bureaux des chaînes de télévision et d'autres installations importantes, a dévoilé Aryn.
«Ce faisant, ils ont tué et utilisé la force contre des civils», a-t-il ajouté. «Ils ne peuvent pas être qualifiés d'insurgés puisque leurs actions sont considérées comme des actes terroristes et extrémistes. En effet, l'enquête et le tribunal détermineront le degré de culpabilité de chaque détenu et les innocents seront libérés. Des centres d'appel ont été ouverts dans tout le Kazakhstan pour fournir une assistance juridique aux citoyens touchés par l'attaque terroriste.
«Le Kazakhstan continuera de garantir les droits et les intérêts de tous les représentants de notre peuple multiethnique et multireligieux ainsi que la sécurité des citoyens étrangers dans le pays, en particulier le corps diplomatique et les journalistes. Le gouvernement garantit la protection des investissements étrangers et des affaires des entreprises étrangères».
La tentative de coup d'État et les opérations visant à porter atteinte à l'intégrité du pays ont échoué parce que la grande majorité du peuple kazakh a fait preuve de patriotisme et d'unité dans la lutte contre les extrémistes lors des événements tragiques, a témoigné l'envoyé.
Le 11 janvier, le président s'est adressé au Parlement et a exposé les priorités dans le but de construire un avenir radieux pour le Kazakhstan, notamment l'amélioration du bien-être de la population, la réforme des systèmes politique, social, économique et l'application de la loi, et le renforcement de la sécurité nationale, selon Aryn.
Il a de plus présenté le nouveau Premier ministre, Alikhan Smailov, qui a pris ses fonctions le 5 janvier. Smailov a annoncé que son gouvernement s'efforcerait de remplir les tâches fixées par le président de manière à améliorer la qualité de vie du peuple kazakh.
Réagissant au soutien à la stabilité que son pays a reçu de la communauté internationale, Aryn a reconnu que «le président s'est adressé aux chefs d'État de l'Organisation du traité de sécurité collective afin de fournir une assistance militaire à l'opération antiterroriste».
L'OTSC est une alliance militaire intergouvernementale en Eurasie composée de certains États post-soviétiques. Aryn a évoqué que lors d'un discours au Parlement, le président Tokayev a annoncé que les soldats de la paix de l'OTSC envoyés pour aider dans le rétablissement de l'ordre avaient terminé leur mission et que le 14 janvier, ils avaient commencé un retrait progressif du pays.
«De nombreux pays et leaders de la communauté mondiale ont soutenu le peuple du Kazakhstan et le président Tokaïev», a soutenu Aryn. «Les États membres de l'Organisation de la coopération islamique et les leaders arabes ont été parmi les premiers à condamner les actes terroristes au Kazakhstan et à exprimer leur soutien».
«Le 13 janvier, le prince Faisal ben Farhane, ministre saoudien des Affaires étrangères, lors d'une conversation téléphonique avec Mokhtar Tileuberdi, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Kazakhstan, a exprimé le soutien et la solidarité du gouvernement saoudien envers le peuple du Kazakhstan».
«Nous avons reçu un nombre considérable de lettres de nos amis saoudiens, qui ont décidé de soutenir le peuple du Kazakhstan en cette période difficile, et nous exprimons notre gratitude pour ce soutien».
Arynb a réitéré que le Kazakhstan et l'Arabie saoudite avaient des liens étroits et que leur coopération humanitaire comprenait une collaboration active à travers le travail du Centre d'aide et de secours humanitaires du roi Salmane (KSrelief).
En 2017, une aide financière du Royaume d'un montant de 7 millions de dollars a permis de financer la construction d'une clinique régionale pour la tuberculose à Semeyr avec 80 lits. Auparavant, un centre médical de santé maternelle et infantile à Nur-Sultan a reçu du matériel d'une valeur de plus de 3,5 millions de dollars.
«L'Arabie saoudite est l'un de nos partenaires essentiels au Moyen-Orient», a affirmé Aryn. «Nos pays ont façonné un dialogue politique de confiance à un haut niveau, établi des liens culturels et humanitaires et développé une coopération commerciale, économique et dans le domaine de l'investissement».
«Nous attachons une grande importance au développement global et à l'expansion des relations bilatérales».
En décembre 1991, l'Arabie saoudite a été l'un des premiers pays à reconnaître l'indépendance du Kazakhstan, a soutenu Aryn, et des relations diplomatiques entre les deux pays ont été établies en 1994. Dans les années qui ont suivi, ces relations se sont développées rapidement.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le métro de Riyad bat le record Guinness du plus long réseau sans conducteur

Un métro arrive à la station King Saud University à Riyad, le 27 avril 2025. (AFP)
Un métro arrive à la station King Saud University à Riyad, le 27 avril 2025. (AFP)
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  • Le métro de Riyad comprend six lignes intégrées et 85 stations, et intègre des technologies de pointe
  • Le système de transports publics de Riyad, incluant le métro et les bus, soutient le trafic, l’économie, le développement urbain et la vie sociale de la ville

LONDRES : Le Guinness World Records a officiellement certifié le métro de Riyad comme le plus long réseau de métro sans conducteur au monde, avec 176 kilomètres, mettant en lumière les avancées rapides de l’Arabie saoudite dans le domaine des transports modernes.

Le métro de Riyad constitue un élément essentiel de l’initiative de transport public dans la capitale saoudienne. Il comporte six lignes intégrées, 85 stations, et fait appel à des technologies de pointe.

Le système fonctionne selon un modèle automatisé sans conducteur, géré par des salles de contrôle avancées garantissant des niveaux élevés de précision, de sécurité et de qualité, selon l’agence de presse saoudienne (SPA).

L'ouvrage de référence annuel indique que le métro de Riyad a été « conçu pour améliorer la mobilité urbaine, réduire les embouteillages et promouvoir la durabilité grâce à des solutions de transport respectueuses de l'environnement ».

Le réseau de transports publics de Riyad, incluant métro et bus, soutient le trafic de la ville, son économie, son développement urbain et sa vie sociale.

Cette réalisation met en avant les efforts de la Commission royale pour la ville de Riyad visant à adopter des concepts de transport urbain innovants et durables, démontrant son engagement en faveur d’infrastructures modernes qui améliorent la qualité de vie et soutiennent la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, ajoute la SPA.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Cisjordanie: des soldats israéliens tuent deux Palestiniens apparement en train de se rendre

Un homme marche dans la rue, devant un appartement détruit au lendemain d'une opération militaire israélienne au cours de laquelle un tireur palestinien a été tué, dans la ville de Naplouse, occupée par Israël, dans le nord de la Cisjordanie, le 25 novembre 2025. (AFP)
Un homme marche dans la rue, devant un appartement détruit au lendemain d'une opération militaire israélienne au cours de laquelle un tireur palestinien a été tué, dans la ville de Naplouse, occupée par Israël, dans le nord de la Cisjordanie, le 25 novembre 2025. (AFP)
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  • Deux Palestiniens ont été tués lors d’une opération israélienne à Jénine, une scène filmée sous plusieurs angles: l’Autorité palestinienne parle d’« exécution sommaire », tandis qu’Israël affirme que les forces ont agi face à une menace

Jénine, Territoires palestiniens: L'armée et la police israéliennes ont annoncé jeudi examiner les circonstances dans lesquelles deux Palestiniens ont été abattus lors d'une opération conjointe de leurs forces alors qu'ils étaient apparemment en train de se rendre à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée.

La scène a été filmée sous plusieurs angles, notamment par un journaliste de l'AFP, dans cette ville bastion de groupes armés palestiniens.

L'Autorité palestinienne a identifié les Palestiniens tués comme Montasser Billah Mahmoud Abdullah, 26 ans, et Youssef Ali Assassa, 37 ans, dénoncé les faits comme une "exécution sommaire" et accusé les forces israéliennes de "crime de guerre documenté et complet".

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, figure de l'extrême droite, a dit apporter son "soutien total aux gardes-frontières et aux soldats de l'armée qui ont ouvert le feu sur des terroristes recherchés sortis d'un bâtiment à Jénine".

Des vidéos ayant largement circulé sur les médias sociaux montrent deux hommes sortir d'un bâtiment cerné par des soldats israéliens, les bras en l'air. On les voit ensuite se coucher à terre devant les soldats avant d'être redirigés vers l'intérieur du bâtiment. Des coups de feu retentissent. Les deux hommes gisent au sol.

Les images tournées par le JRI de l'AFP montrent les deux hommes sortir du bâtiment puis y rentrer avant les coups de feu. Un immeuble placé entre le journaliste et la scène obstrue une partie de l'image. On voit ensuite des soldats évacuer un cadavre.

- "Les terroristes doivent mourir !" -

Une fois la nuit tombée, un photographe de l'AFP a vu des Palestiniens nettoyer les lieux. Des flaques de sang maculaient encore le sol.

Dans un communiqué commun, l'armée et la police (dont dépend l'unité des gardes-frontières) indiquent que leurs forces ont procédé dans la soirée "à l'arrestation de deux individus recherchés pour des actes terroristes, notamment des jets d'explosifs et des tirs sur les forces de sécurité".

"Après leur sortie [du bâtiment où ils étaient cernés], des tirs ont été dirigés vers les suspects", ajoute l'armée, précisant que "l'incident est en cours d'examen".

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a dénoncé dans un communiqué une "exécution de sang-froid".

"Les soldats ont agi exactement comme on l'attend", a estimé de son côté M. Ben Gvir. "Les terroristes doivent mourir!" a-t-il écrit sur son compte X.

Citant une source au sein des gardes-frontières, le journal de gauche Haaretz a indiqué qu'une enquête préliminaire mentionnait d'ores et déjà qu'un des deux hommes tués avait tenté de se relever après avoir été au sol et fait un "mouvement suspect", qui a décidé les policiers et les soldats à tirer.

- "Déshumanisation" -

"L'exécution documentée aujourd'hui est le résultat d'un processus accéléré de déshumanisation des Palestiniens et de l'abandon total de leurs droits par le régime israélien", a estimé B'Tselem, organisation israélienne de défense des droits de l'Homme dans les Territoires palestiniens occupés.

"Il est du devoir de la communauté internationale de mettre fin à l'impunité d'Israël et de traduire en justice les responsables de la planification et de l'exécution de sa politique criminelle contre le peuple palestinien", ajoute l'ONG.

Les violences ont explosé en Cisjordanie depuis le début de la guerre de Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas sur le sud d'Israël.

Elles n'ont pas cessé avec la trêve fragile en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre. Mercredi, l'armée israélienne a annoncé le lancement d'une nouvelle opération contre les groupes armés palestinien dans le nord de la Cisjordanie.

Depuis le 7-Octobre, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants, mais aussi beaucoup de civils, ont été tués en Cisjordanie par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 44 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.


Israël frappe à nouveau le sud du Liban, un an après le cessez-le-feu

L'armée israélienne a déclaré avoir mené jeudi une série de frappes contre le Hezbollah dans le sud du Liban, la dernière en date malgré le cessez-le-feu conclu il y a un an avec le groupe militant. (X/@fadwa_aliahmad)
L'armée israélienne a déclaré avoir mené jeudi une série de frappes contre le Hezbollah dans le sud du Liban, la dernière en date malgré le cessez-le-feu conclu il y a un an avec le groupe militant. (X/@fadwa_aliahmad)
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  • L’armée israélienne a mené de nouvelles frappes dans le sud du Liban, ciblant des infrastructures et des sites d’armes du Hezbollah, malgré un cessez-le-feu en vigueur depuis un an
  • Le gouvernement libanais est accusé par Israël et les États-Unis de tarder à démanteler la présence militaire du Hezbollah dans la zone frontalière, tandis que Beyrouth dément toute faute et rejette les accusations israéliennes

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir mené de nouvelles frappes contre le Hezbollah dans le sud du Liban, au moment où elle intensifie ses attaques sur le territoire libanais malgré un cessez-le-feu avec le mouvement pro-iranien qu'elle accuse de chercher à se réarmer.

"Il y a peu, l'armée israélienne a frappé et démantelé des infrastructures terroristes du Hezbollah dans plusieurs zones dans le sud du Liban", écrit l'armée dans un communiqué.

"Dans le cadre de ces frappes, l'armée a visé plusieurs sites de lancement où des armes du Hezbollah étaient stockées", ajoute le communiqué, qui précise que les frappes ont également touché des "postes militaires utilisés par des membres du Hezbollah pour mener des attaques terroristes".

L'agence de presse d'Etat libanaise ANI a annoncé une série de "raids aériens israéliens sur Al-Mahmoudiya et Al-Jarmak dans la région de Jezzine."

En vertu de l'accord de cessez-le-feu, signé il y a un an jour pour jour, l'armée libanaise doit démanteler la présence militaire du Hezbollah sur une bande d'une trentaine de kilomètres entre la frontière avec Israël et le fleuve Litani, plus au nord.

L'armée a soumis un plan au gouvernement, dans lequel elle s'engage à accomplir cette tâche titanesque, avant de procéder par étapes sur le reste du territoire libanais. Mais les Etats-Unis et Israël accusent les autorités libanaises de tarder, face à la ferme opposition du Hezbollah.

Mercredi, le ministre israélien de la Défense Israël Katz avait averti qu'il n'y aura "pas de calme" au Liban sans sécurité pour son pays.

"Nous ne permettrons aucune menace contre les habitants du nord, et une pression maximale continuera à être exercée et même s'intensifiera", a déclaré M. Katz lors d'une intervention devant le parlement israélien, avançant pour preuve "l'élimination" dimanche à Beyrouth du chef militaire du Hezbollah.

La Présidence libanaise a publié mercredi une déclaration du président Joseph Aoun qui "a rejeté les allégations israéliennes qui portent atteinte au rôle de l'armée et remettent en question son travail sur le terrain, notant que ces allégations ne reposent sur aucune preuve tangible."