Les décès dus au climat au plus haut en 10 ans aux États-Unis

Une vue générale aérienne montre la ligne d'horizon de Lower Manhattan et la ville de New York le 6 août 2021. La super tempête Sandy en 2012 a été le déclencheur de l'établissement du projet de résilience de la côte est (ESCR), qui s'étend sur 2,5 miles (quatre kilomètres) le long du littoral de Lower Manhattan. (Ed Jones/AFP)
Une vue générale aérienne montre la ligne d'horizon de Lower Manhattan et la ville de New York le 6 août 2021. La super tempête Sandy en 2012 a été le déclencheur de l'établissement du projet de résilience de la côte est (ESCR), qui s'étend sur 2,5 miles (quatre kilomètres) le long du littoral de Lower Manhattan. (Ed Jones/AFP)
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Publié le Mardi 11 janvier 2022

Les décès dus au climat au plus haut en 10 ans aux États-Unis

  • L'année a été marquée par des extrêmes dans l'ensemble des États-Unis, notamment une chaleur exceptionnelle» et des phénomènes météorologiques dévastateurs
  • Vingt phénomènes météorologiques ont engendré des dégâts ayant coûté aux États-Unis un milliard de dollars ou plus

WASHINGTON, États-Unis : Près de 700 personnes sont décédées à cause de catastrophes météorologiques en 2021 dans les Etats américains, à l'exception de l'Alaska et d'Hawaï, un niveau qui n'avait pas été atteint depuis 2011, selon le rapport d'une agence fédérale publié lundi.

L'année «a été marquée par des extrêmes dans l'ensemble des États-Unis, notamment une chaleur exceptionnelle» et «des phénomènes météorologiques dévastateurs», a indiqué l'Agence nationale océanique et atmosphérique américaine (NOAA).

Le bilan des désastres météorologiques dans les 48 Etats continentaux et la capitale Washington s'établit à 688 morts, plus de deux fois et demie ceux de l'année précédente (262).

L'activité humaine est à l'origine d'un dangereux changement climatique qui se traduit par des événements météorologiques plus violents dans le monde entier.

20 phénomènes de ce type ont engendré des dégâts ayant coûté aux États-Unis un milliard de dollars ou plus, soit le deuxième plus grand nombre d'événements aussi onéreux derrière l'année 2020, durant laquelle il y en avait eu 22, selon l'agence.

Parmi ces désastres, quatre ouragans, trois tornades, mais aussi des inondations, des feux de forêt et des vagues de chaleur ou de froid.

De telles statistiques constituent «un rappel à la réalité», a commenté Rachel Cleetus, économiste du groupe Union of Concerned Scientists.

«Le bilan dévastateur et les traumatismes causés par ces catastrophes climatiques et météorologiques extrêmes ont frappé et continuent de frapper plus durement les personnes de couleur, celles ayant des revenus faibles et les populations qui ont déjà subi de multiples désastres», explique-t-elle.

Un froid glacial a laissé des millions d'Américains sans électricité en février quand une redoutable tempête hivernale s'est abattue sur de larges parties des États-Unis, et même jusqu'au Mexique.

Dans certaines régions peu préparées à de telles conditions, les entreprises locales avaient été submergées, laissant les habitants exaspérés et réfugiés sous des manteaux ou des couvertures, livrés à eux-mêmes. Plus de 20 décès avaient été enregistrés.

En août, l'ouragan Ida a frappé la côte américaine du golfe du Mexique, provoquant inondations et coupures de courant, et plongeant dans le noir de grandes parties de la région.

Les restes de la tempête ont ensuite tué au moins 47 personnes dans le nord-est du pays, transformant les rues en rivières et inondant des appartements en sous-sol.

2021 a été la quatrième année la plus chaude en 127 ans de mesures, avec une température moyenne de 12,5 degrés Celsius pour l'ensemble du bloc continental américain.

Le mois de décembre a été le plus chaud jamais enregistré, avec des températures 3,7 degrés supérieures à la moyenne.

La température moyenne en 2021 était supérieure d'environ 1,3 degré à la moyenne du 20e siècle.


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.