Les Etats-Unis autorisent le rappel du vaccin de Pfizer pour les 12-15 ans

Andrew Mitchell, 14 ans, remplit des papiers avant de recevoir une première dose du vaccin Pfizer COVID-19 au Harborview Medical Center le 13 mai 2021 à Seattle, Washington. (AFP)
Andrew Mitchell, 14 ans, remplit des papiers avant de recevoir une première dose du vaccin Pfizer COVID-19 au Harborview Medical Center le 13 mai 2021 à Seattle, Washington. (AFP)
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Publié le Lundi 03 janvier 2022

Les Etats-Unis autorisent le rappel du vaccin de Pfizer pour les 12-15 ans

  • Ces décisions interviennent en pleine flambée de l'épidémie dans le pays, liée au variant Omicron, et au moment où les écoliers s'apprêtent à retourner en classe après les fêtes de fin d'année
  • L'Agence américaine des médicaments (FDA) a également autorisé une dose de rappel du vaccin de Pfizer-BioNtech pour les enfants immunodéprimés entre 5 et 11 ans, par exemple ceux ayant reçu une transplantation d'organe

WASHINGTON : Les autorités sanitaires américaines ont autorisé lundi un rappel du vaccin de Pfizer pour les 12-15 ans, et réduit de six à cinq mois le délai avant l'injection de cette troisième dose, pour toutes les tranches d'âge.

Ces décisions interviennent en pleine flambée de l'épidémie dans le pays, liée au variant Omicron, et au moment où les écoliers s'apprêtent à retourner en classe après les fêtes de fin d'année.

L'Agence américaine des médicaments (FDA) a également autorisé une dose de rappel du vaccin de Pfizer-BioNtech pour les enfants immunodéprimés entre 5 et 11 ans, par exemple ceux ayant reçu une transplantation d'organe.

Les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) doivent encore avaliser ces décisions.

La FDA a dit s'appuyer notamment sur des données en provenance d'Israël, où des milliers d'enfants et adolescents de 12 à 15 ans ont déjà reçu cette dose de rappel.

Par ailleurs, sur plus de 4,1 millions de personnes de 16 ans et plus ayant reçu là-bas un rappel à partir de cinq mois seulement après les deux premières injections, aucun "nouveau problème de sûreté" n'a été soulevé, a également argumenté la FDA.

"Autoriser la vaccination avec un rappel après cinq mois au lieu de six pourra conférer une meilleure protection plus tôt contre le variant Omicron hautement contagieux", a écrit l'agence dans un communiqué.

Les 12-15 ans sont éligibles à l'injection des deux premières doses de Pfizer depuis mai 2021, soit il y a environ huit mois.

L'âge pour recevoir un rappel n'a été abaissé que petit à petit aux Etats-Unis, les experts s'inquiétant initialement des risques de myocardites (inflammation du muscle cardiaque) chez les jeunes après un vaccin à ARN messager (Pfizer ou Moderna).

Mais le pic de cas semble survenir chez les 16-17 ans, et la vaste majorité ne sont pas graves, avec un temps moyen d'hospitalisation d'une seule journée et sans effets à long terme observés jusqu'ici, a précisé Peter Marks, de la FDA, lors d'une conférence de presse.

Record de cas 

Au moins pour le moment, les personnes ayant reçu deux premières injections de Moderna doivent encore attendre six mois pour pouvoir faire leur rappel, a précisé l'agence. Celles ayant reçu une dose de Johnson & Johnson peuvent le faire dès deux mois plus tard.

Les Etats-Unis enregistrent actuellement en moyenne environ 400 000 nouveaux cas de Covid-19 chaque jour, un record depuis le début de la pandémie, selon l'université Johns Hopkins.

Les hospitalisations sont également en hausse, mais pas au même rythme, et restent pour le moment en dessous du pic enregistré il y a un an. 

Les hospitalisations d'enfants malades du Covid-19 sont aussi en hausse, les taux de vaccinations étant notamment plus bas chez les plus jeunes.

Les autorités souhaitent toutefois que les établissements scolaires restent le plus possible ouverts. 

"Nous sommes conscients qu'il pourra y avoir des difficultés" pour cette rentrée, a déclaré dimanche le ministre américain de l'Education, Miguel Cardona. Mais l'objectif est de maintenir "un apprentissage en présentiel à plein temps", les élèves ayant déjà "suffisamment souffert", a-t-il dit.


Mandats d'arrêt de la CPI : réaction outrées en Israël, un nouveau «procès Dreyfus» dit Netanyahu

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JERUSALEM: L'annonce par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant a suscité des réactions outrées en Israël, M. Netanyahu comparant la décision de la Cour à un nouveau "procès Dreyfus".

"La décision antisémite de la Cour pénale internationale est comparable à un procès Dreyfus d'aujourd'hui qui se terminera de la même façon", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué diffusé par son bureau.

Condamné pour espionnage, dégradé et envoyé au bagne à la fin du XIXe siècle en France, le capitaine français de confession juive Alfred Dreyfus avait été innocenté et réhabilité quelques années plus tard. L'affaire Dreyfus a profondément divisé la société française et révélé l'antisémitisme d'une grande partie de la population.

"Israël rejette avec dégoût les actions absurdes et les accusations mensongères qui le visent de la part de la [CPI]", dont les juges "sont animés par une haine antisémite à l'égard d'Israël", ajoute M. Netanyahu.

La CPI "a perdu toute légitimité à exister et à agir" en se comportant "comme un jouet politique au service des éléments les plus extrêmes oeuvrant à saper la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient", a réagi son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, sur X.

La CPI a émis jeudi des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024", et contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'Etat d'Israël et de l'Etat de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023", date de l'attaque sans précédent du mouvement palestinien contre Israël à partir de Gaza ayant déclenché la guerre en cours.

"Jour noir" 

"C'est un jour noir pour la justice. Un jour noir pour l'humanité", a écrit sur X le président israélien, Isaac Herzog, pour qui la "décision honteuse de la CPI [...] se moque du sacrifice de tous ceux qui se sont battus pour la justice depuis la victoire des Alliés sur le nazisme [en 1945] jusqu'à aujourd'hui".

La décision de la CPI "ne tient pas compte du fait qu'Israël a été attaqué de façon barbare et qu'il a le devoir et le droit de défendre son peuple", a ajouté M. Herzog, jugeant que les mandats d'arrêt étaient "une attaque contre le droit d'Israël à se défendre" et visent "le pays le plus attaqué et le plus menacé au monde".

Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, et chantre de l'extrême droite a appelé à réagir à la décision de la CPI en annexant toute la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, et en y étendant la colonisation juive.

"Israël défend les vies de ses citoyens contre des organisations terroristes qui ont attaqué notre peuple, tué et violé. Ces mandats d'arrêt sont une prime au terrorisme", a déclaré le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, dans un communiqué.

"Pas surprenant" 

Rare voix discordante, l'organisation israélienne des défense des droits de l'Homme B'Tselem a estimé que la décision de la CPI montre qu'Israël a atteint "l'un des points les plus bas de son histoire".

"Malheureusement, avec tout ce que nous savons sur la conduite de la guerre qu'Israël mène dans la bande de Gaza depuis un an [...] il n'est pas surprenant que les preuves indiquent que [MM. Netanyahu et Gallant] sont responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité", écrit l'ONG dans un communiqué.

Elle appelle par ailleurs "tous les Etats parties [au traité de Rome ayant institué la CPI] à respecter les décisions de la [Cour] et à exécuter ces mandats".

L'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité à Gaza.

La campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza a fait au moins 44.056 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.