Bagarre générale au Parlement jordanien après un débat sur un amendement

Les députés de la chambre basse (Chambre des représentants) de Jordanie se sont livrés à une bagarre générale, aujourd’hui, après une discussion animée sur des amendements constitutionnels controversés. (Photo fournie)
Les députés de la chambre basse (Chambre des représentants) de Jordanie se sont livrés à une bagarre générale, aujourd’hui, après une discussion animée sur des amendements constitutionnels controversés. (Photo fournie)
Les députés de la chambre basse (Chambre des représentants) de Jordanie se sont livrés à une bagarre générale, aujourd’hui, après une discussion animée sur des amendements constitutionnels controversés. (Photo fournie)
Les députés de la chambre basse (Chambre des représentants) de Jordanie se sont livrés à une bagarre générale, aujourd’hui, après une discussion animée sur des amendements constitutionnels controversés. (Photo fournie)
Les députés de la chambre basse (Chambre des représentants) de Jordanie se sont livrés à une bagarre générale, aujourd’hui, après une discussion animée sur des amendements constitutionnels controversés. (Photo fournie)
Les députés de la chambre basse (Chambre des représentants) de Jordanie se sont livrés à une bagarre générale, aujourd’hui, après une discussion animée sur des amendements constitutionnels controversés. (Photo fournie)
Les députés de la chambre basse (Chambre des représentants) de Jordanie se sont livrés à une bagarre générale, aujourd’hui, après une discussion animée sur des amendements constitutionnels controversés. (Photo fournie)
Les députés de la chambre basse (Chambre des représentants) de Jordanie se sont livrés à une bagarre générale, aujourd’hui, après une discussion animée sur des amendements constitutionnels controversés. (Photo fournie)
Les députés de la chambre basse (Chambre des représentants) de Jordanie se sont livrés à une bagarre générale, aujourd’hui, après une discussion animée sur des amendements constitutionnels controversés. (Photo fournie)
Les députés de la chambre basse (Chambre des représentants) de Jordanie se sont livrés à une bagarre générale, aujourd’hui, après une discussion animée sur des amendements constitutionnels controversés. (Photo fournie)
Les députés de la chambre basse (Chambre des représentants) de Jordanie se sont livrés à une bagarre générale, aujourd’hui, après une discussion animée sur des amendements constitutionnels controversés. (Photo fournie)
Les députés de la chambre basse (Chambre des représentants) de Jordanie se sont livrés à une bagarre générale, aujourd’hui, après une discussion animée sur des amendements constitutionnels controversés. (Photo fournie)
Les députés de la chambre basse (Chambre des représentants) de Jordanie se sont livrés à une bagarre générale, aujourd’hui, après une discussion animée sur des amendements constitutionnels controversés. (Photo fournie)
Les députés de la chambre basse (Chambre des représentants) de Jordanie se sont livrés à une bagarre générale, aujourd’hui, après une discussion animée sur des amendements constitutionnels controversés. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Mercredi 29 décembre 2021

Bagarre générale au Parlement jordanien après un débat sur un amendement

  • Un groupe de députés a commencé à se battre après un échange d’insultes
  • La situation étant devenue incontrôlable, M. Daghmi, le plus ancien député du Parlement, a dû suspendre la séance pendant trente minutes

AMMAN: Les députés de la chambre basse (Chambre des représentants) de Jordanie se sont livrés à une bagarre générale, aujourd’hui, après une discussion animée sur des amendements constitutionnels controversés. 

En un instant, un groupe de députés a commencé à se battre, après un échange d’insultes et des altercations verbales entre le président de la Chambre, Abdelkarim Daghmi, et le député Suleiman Abou Yahya, qui a accusé M. Daghmi d’être «incapable de diriger».

La situation étant devenue incontrôlable, M. Daghmi, le plus ancien député du Parlement, a dû suspendre la séance durant trente minutes.

La pagaille a commencé lorsque la session de ce mardi s’est ouverte par une discussion sur les propositions d’amendements constitutionnels, en vertu desquels le terme «femmes jordaniennes» a été ajouté au titre du deuxième chapitre de la Constitution sur les droits et devoirs des Jordaniens.

Certains députés, en particulier les femmes, affirment que l’amendement créera une discrimination fondée sur le genre entre les Jordaniens.

Défendant les amendements, le chef de la commission juridique de la Chambre, le député Abdelmunim Oddat, a déclaré que le terme «femmes jordaniennes» n’ajoute aucune nouvelle disposition à la Constitution et ne vise qu’à créer une «égalité linguistique».

Mais M. Oddat n’a pas pu poursuivre sa défense car de nombreux députés ont crié contre lui pour s’opposer à l’amendement proposé, demandant que le terme «femmes jordaniennes» soit supprimé.

Sa demande de suspension de la session pour maîtriser la situation ayant été rejetée par M. Daghmi, M. Abou Yahya a déclaré au président de la Chambre: «Vous êtes incapable de diriger, vous ne savez rien!» Furieux, ce dernier a répondu: «Taisez-vous et quittez la salle!» 

C’est alors que les choses ont dégénéré et que la séance a tourné au chaos.

Le gouvernement a soumis à la chambre basse un total de trente amendements constitutionnels, qui prévoient la création d’un conseil de sécurité nationale et de politique étrangère dirigé par le roi.

La commission juridique de la Chambre a réexaminé les amendements proposés par le gouvernement et elle a reformulé la disposition en supprimant l’expression «dirigé par le roi».

Selon la commission, le roi est constitutionnellement le chef de l’État et le chef de l’autorité exécutive et par conséquent, «cette formule n’est pas nécessaire». 

La commission a ajouté que l’amendement des femmes «défend les droits de cette classe sociale» et «accroît leur rôle effectif dans la construction de la société», en les intégrant pleinement selon le principe des droits, des devoirs, de la justice sociale et de l’égalité des chances.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le cabinet de sécurité israélien se prononcera mardi sur un accord de cessez-le-feu 

Short Url
  • Le cabinet de sécurité israélien "se prononcera mardi soir" sur un accord de cessez-le-feu au Liban
  • "On avance sur ce front", avait déclaré un peu plus tôt à New York l'ambassadeur d'Israël aux Nations unies

JERUSALEM: Le cabinet de sécurité israélien "se prononcera mardi soir" sur un accord de cessez-le-feu au Liban, a indiqué un responsable israélien lundi à l'AFP.

"On avance sur ce front", avait déclaré un peu plus tôt à New York l'ambassadeur d'Israël aux Nations unies, Danny Danon, qui faisait quant à lui état d'une telle réunion "aujourd'hui ou demain".

 


Nouveaux raids israéliens meurtriers au Liban, pressions pour un cessez-le-feu

Lundi, l'armée israélienne a affirmé avoir frappé en une heure environ 25 cibles liées au Hezbollah dans la banlieue sud, le sud et l'est du Liban. Elle a appelé à évacuer des secteurs de la banlieue sud avant de frapper. (AFP)
Lundi, l'armée israélienne a affirmé avoir frappé en une heure environ 25 cibles liées au Hezbollah dans la banlieue sud, le sud et l'est du Liban. Elle a appelé à évacuer des secteurs de la banlieue sud avant de frapper. (AFP)
Short Url
  • Le Hezbollah a lui tiré au moins 30 projectiles sur Israël, a indiqué l'armée au lendemain de 50 attaques aux roquettes et drones revendiquées par le mouvement libanais contre des régions israéliennes dont Tel-Aviv (centre)
  • En riposte à une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 sur son sol à partir de la bande de Gaza voisine, Israël a juré de détruire ce mouvement et lancé une offensive dévastatrice contre le territoire palestinien

BEYROUTH: Nouveaux raids israéliens meurtriers au Liban, pressions pour un cessez-le-feuL'armée israélienne a intensifié lundi ses frappes meurtrières contre des fiefs du Hezbollah au Liban et livré des combats à ce mouvement pro-iranien dans le sud du pays, sur fond de pressions internationales accrues en vue d'un cessez-le-feu.

Le Hezbollah a lui tiré au moins 30 projectiles sur Israël, a indiqué l'armée au lendemain de 50 attaques aux roquettes et drones revendiquées par le mouvement libanais contre des régions israéliennes dont Tel-Aviv (centre), un record depuis qu'il a ouvert un front contre Israël le 8 octobre 2023 en soutien au Hamas, son allié palestinien.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 sur son sol à partir de la bande de Gaza voisine, Israël a juré de détruire ce mouvement et lancé une offensive dévastatrice contre le territoire palestinien, une guerre qui ne connaît pas de répit.

Après un an de violences transfrontalières et après avoir affaibli le Hamas à Gaza, Israël a déplacé le coeur de ses opérations au Liban en lançant une intense campagne de bombardements à partir du 23 septembre sur les fiefs du Hezbollah.

Lundi, l'armée israélienne a affirmé avoir frappé en une heure environ 25 cibles liées au Hezbollah dans la banlieue sud, le sud et l'est du Liban. Elle a appelé à évacuer des secteurs de la banlieue sud avant de frapper.

Au moins 12 personnes ont été tuées dans les raids dans la région de Tyr (sud), selon le ministère de la Santé.

En raison des frappes intenses ces derniers jours, les cours en présentiel dans Beyrouth et ses environs ont été suspendus lundi.

"Grosse erreur" 

Après un appel dimanche à Beyrouth du chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, à un "cessez-le-feu immédiat", l'ONU a lancé un appel similaire lundi.

Les médiations se font sur la base de la résolution 1701 du conseil de sécurité de l'ONU qui a mis fin à la précédente guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006.

La 1701 stipule que seuls l'armée libanaise et les Casques bleus peuvent être déployés à la frontière sud du Liban, région frontalière du nord d'Israël.

Selon le site d'information américain Axios, les parties avancent vers un accord sur la base d'un projet américain prévoyant une trêve de 60 jours durant laquelle le Hezbollah et l'armée israélienne se retireraient du sud du Liban, pour laisser l'armée libanaise s'y déployer.

Il inclut la mise en place d'un comité international pour en surveiller l'application, selon Axios. Le site fait état d'assurances américaines de soutenir une action militaire israélienne en cas d'actions hostiles du Hezbollah.

Mais pour le ministre de la Sécurité nationale israélien et allié d'extrême droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu, Itamar Ben Gvir, un cessez-le-feu serait "une grosse erreur".

Originaire du nord d'Israël, Dorit Sison, 51 ans, redoute aussi un règlement comme en 2006, qui a selon elle permis au Hezbollah de "se réarmer". Maintenant "ils ont des tunnels, des roquettes, toutes les munitions possibles", dit-elle.

Combats dans le sud du Liban 

Israël dit vouloir mettre hors d'état de nuire le Hezbollah et le Hamas, des alliés de l'Iran, son ennemi. Il veut faire cesser les tirs de roquettes du Hezbollah, qui ont déplacé quelque 60.000 habitants du nord depuis plus d'un an.

Selon l'Ani, de "féroces" combats opposent le Hezbollah aux troupes israéliennes qui mènent depuis le 30 septembre une offensive terrestre dans le sud du Liban.

Les troupes ont dynamité des maisons dans la localité frontalière de Khiam, où elles ont avancé sous le couvert de l'aviation et de d’artillerie, a précisé l'agence.

Elle a rapporté des bombardements sur le château de Beaufort, une forteresse croisée en ruines utilisée comme base par l'armée israélienne pendant son occupation du sud du Liban de 1978 à 2000.

Selon le ministère de la Santé, au moins 3.754 personnes ont été tuées au Liban depuis octobre 2023, la plupart depuis septembre dernier.

Côté israélien, 82 militaires et 47 civils ont été tués en 13 mois.

Guerre à Gaza 

Sur le front sud d'Israël, dans la bande de Gaza assiégée, dévastée et menacée de famine selon l'ONU, l'armée israélienne poursuit ses frappes notamment dans le nord du territoire palestinien.

L'offensive d'envergure israélienne à Gaza a fait au moins 44.235 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité. Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées, dont 97 restent otages à Gaza, parmi lesquelles 34 déclarées mortes par l'armée.

 


Mikati: L'attaque militaire israélienne au Liban est un rejet de la solution politique

Un véhicule militaire endommagé se trouve sur les lieux d'une frappe aérienne israélienne qui a visé un poste de l'armée libanaise à Amriyeh, dans le sud du Liban, le 24 novembre 2024. (AFP)
Un véhicule militaire endommagé se trouve sur les lieux d'une frappe aérienne israélienne qui a visé un poste de l'armée libanaise à Amriyeh, dans le sud du Liban, le 24 novembre 2024. (AFP)
Short Url
  • L'attentat s'est produit alors que le haut diplomate européen Josep Borrell, en visite au Liban, a appelé à un cessez-le-feu immédiat dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah
  • Mikati a appelé «les pays du monde et les institutions internationales compétentes à assumer leurs responsabilités à ce sujet»

BEYROUTH: Une frappe israélienne sur un centre de l'armée libanaise a tué, dimanche, un soldat et blessé 18 autres, a déclaré l'armée libanaise. Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a qualifié l'attaque de «message sanglant direct rejetant tous les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu».

L'attentat s'est produit alors que le haut diplomate européen Josep Borrell, en visite au Liban, a appelé à un cessez-le-feu immédiat dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah.

Selon le commandement de l'armée libanaise, le premier adjudant, Diab Mohammed Jaafar, a été tué lorsqu'Israël a pris pour cible le poste de contrôle d'Al-Amariyeh, sur la route entre Tyr et la ville de Naqoura.

Dans un communiqué, Mikati a déclaré: «Les messages d'Israël rejetant une solution se poursuivent et, tout comme il s'est opposé à l'appel franco-américain en faveur d'un cessez-le-feu en septembre, il réagit une fois de plus en faisant couler le sang libanais et en rejetant de manière flagrante la solution qui est discutée.»