Le calendrier sportif mondial de nouveau menacé par la Covid

Pour le Championnat d'Angleterre, son sacro-saint "Boxing Day" n'a pas eu son habituel aspect festif avec trois matches reportés (Photo, AFP).
Pour le Championnat d'Angleterre, son sacro-saint "Boxing Day" n'a pas eu son habituel aspect festif avec trois matches reportés (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 28 décembre 2021

Le calendrier sportif mondial de nouveau menacé par la Covid

  • C'est le retour des restrictions dans les enceintes sportives françaises dont les affluences seront limitées, à partir de lundi prochain et pour trois semaines
  • Ces annonces du Premier ministre Jean Castex suivent une série de report de rencontres dans le championnat de France de rugby et de basket

PARIS: Matches des championnats de football d'Angleterre reportés, effectifs en NBA décimés, préparation à l'Open d'Australie perturbée, retour des jauges en France... Le sport n'est pas épargné par la déferlante de cas de Covid-19 liés au variant Omicron et redoute de revivre un retour au huis-clos total, voire à un arrêt des compétitions.

C'est le retour des restrictions dans les enceintes sportives françaises dont les affluences seront limitées, à partir de lundi prochain et pour trois semaines, à 2.000 personnes en intérieur et 5.000 personnes en extérieur.

Ces annonces du Premier ministre Jean Castex suivent une série de report de rencontres dans le championnat de France de rugby et de basket. L'équipe de France masculine de handball, qui prépare l'Euro-2022, est également perturbée par plusieurs cas de Covid-19 en son sein.

Pour le Championnat d'Angleterre, son sacro-saint "Boxing Day" (le lendemain de Noël) n'a pas eu son habituel aspect festif avec trois matches reportés, dont Liverpool-Leeds. Deux matches de la 20e journée, prévue de mardi à jeudi, ont déjà été ajournés.

Au total, la Premier League a été contrainte de reporter une quinzaine de matches sur les trois dernières journées alors que la Grande-Bretagne est confrontée à un nombre record de cas de Covid-19 causés par le variant Omicron.

Lundi, le championnat anglais a d'ailleurs révélé qu’entre le 20 et le 26 décembre, 103 cas positifs à la Covid-19 avaient été révélés, sur "15 186 tests administrés aux joueurs et staffs des clubs", un record depuis le début des tests en 2020.

Le pays de Galles a lui décidé que tous les évènements sportifs se dérouleront désormais à huis-clos. En Ecosse, c'est la trêve hivernale de trois semaines qui a été avancée: elle a commencé lundi au lieu du 3 janvier.

Les autres championnats européens doivent reprendre d'ici la fin de la première semaine de janvier et pourraient se retrouver également bouleversés par la propagation du variant Omicron.

En Allemagne, où la Bundesliga doit reprendre le 7 janvier, toutes les compétitions sportives, y compris les matches de football, se dérouleront désormais à huis clos.

En attendant Djokovic

Autre victime potentielle, le tennis. L'Open d'Australie doit débuter le 17 janvier et trois joueurs de premier plan - Rafael Nadal, Andrey Rublev et Denis Shapovalov - ont annoncé être positifs au Covid et que leurs participations pourraient être remises en cause.

"Je dois maintenant me rétablir et je n'irai à Melbourne que quand cela sera sûr pour tout le monde", a affirmé Rublev lundi sur Twitter.

Le N.1 mondial, le Serbe Novak Djokovic, qui refuse de dire s'il est vacciné ou non contre la Covid, doit annoncer d'ici la fin de l'année s'il participera au premier tournoi du Grand Chelem de l'année. Son entourage a déjà affirmé qu'il ne participera pas à l'ATP Cup (1er-9 janvier) à Sydney, premier rendez-vous de la saison.

Pour être autorisé à rentrer en Australie et participer au tournoi, les joueurs, leur entourage et les membres de leur encadrement doivent être vaccinés.

Le ski alpin n'est pas non plus épargné : l'Américaine Mikaela Shiffrin, en tête de la Coupe du monde féminine, a annoncé lundi qu'elle avait été testée positive à la Covid-19, et qu'elle manquerait donc les courses de Lienz (Autriche) mardi et mercredi qui se disputeront à huis-clos.

NBA et NHL dans la tourmente

Les cas de Covid-19 se multiplient depuis quelques semaines sur le circuit féminin de ski, après notamment la Suissesse Lara Gut-Behrami, la Néo-Zélandaise Alice Robinson et l'Autrichienne Katharina Liensberger.

Aux Etats-Unis, le championnat de basket NBA se poursuit bon an mal an, mais les équipes sont décimées par les cas de Covid, avec 27 des 30 franchises confrontées à l'épidémie, selon les chiffres publiés par la Ligue nord-américaine dimanche.

Les Atlanta Hawks sont privés ainsi de onze joueurs, les Celtics de neuf. Seule consolation : la NBA permet aux équipes de recruter des joueurs pour des contrats de courte durée qui évoluent dans le championnat de réserve pour remplacer les absents.

Toujours sur le continent américain, le championnat de hockey sur glace n'est pas épargné. La reprise après la trêve de Noël prévue lundi a été repoussée à mardi afin que la NHL puisse analyser les résultats des tests Covid-19 et évaluer l'état de préparation des équipes.   

Les 14 matches prévus lundi soir ont ainsi été reportés, portant à 67 le total des rencontres reprogrammées en NHL cette saison à cause de la Covid.


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.