La rénovation de l'église de la Nativité à Bethléem met au jour des trésors millénaires

Des chrétiens marchent devant l'église de la Nativité à la veille de Noël dans la ville biblique de Bethléem, le 19 décembre 2021. (AFP)
Des chrétiens marchent devant l'église de la Nativité à la veille de Noël dans la ville biblique de Bethléem, le 19 décembre 2021. (AFP)
Des chrétiens allument des bougies devant la grotte de l'église de la Nativité, dans la ville de Bethléem, en Cisjordanie, le 19 décembre 2021. Ce site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO est en cours de restauration depuis 2013. (AFP)
Des chrétiens allument des bougies devant la grotte de l'église de la Nativité, dans la ville de Bethléem, en Cisjordanie, le 19 décembre 2021. Ce site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO est en cours de restauration depuis 2013. (AFP)
Des chrétiens visitent la basilique Grecque à l'église de la Nativité, le 19 décembre 2021. (AFP)
Des chrétiens visitent la basilique Grecque à l'église de la Nativité, le 19 décembre 2021. (AFP)
Des fidèles se rassemblent à l'entrée de la chapelle Sainte-Catherine qui fait partie de l'église de la Nativité, le 19 décembre 2021. (AFP)
Des fidèles se rassemblent à l'entrée de la chapelle Sainte-Catherine qui fait partie de l'église de la Nativité, le 19 décembre 2021. (AFP)
Une vue de l'église de la Nativité où Jésus Christ serait né, dans la ville biblique de Bethléem. (AFP)
Une vue de l'église de la Nativité où Jésus Christ serait né, dans la ville biblique de Bethléem. (AFP)
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Publié le Samedi 25 décembre 2021

La rénovation de l'église de la Nativité à Bethléem met au jour des trésors millénaires

  • Cette année, à Noël, les personnes qui visiteront l'endroit où l’on pense que Jésus-Christ est né pourront découvrir des éléments mis à jour pour la première fois depuis des siècles
  • Des fonts baptismaux, une lanterne en verre et une mosaïque d’un ange font partie des nombreuses découvertes surprenantes réalisées au cours des travaux de restauration

AMMAN : Au terme de plusieurs années de rénovation méticuleuse, un trésor inestimable a été mis au jour dans l'église de la Nativité, située à Bethléem, en Cisjordanie. Il s'agit de reliques, d'objets d'art et d'artefacts vieux de plusieurs siècles et jusque-là enfouis sous terre.

Pour les chrétiens, Jésus-Christ est né à l'endroit même où se dresse aujourd'hui l'église. Ils célèbrent cet événement le 25 décembre de chaque année. Les chrétiens se rendent donc en pèlerinage dans la ville de Bethléem et plus précisément dans cette église.

Ces deux dernières années, les pèlerins et les touristes n’ont plus fait la queue devant ce site en raison de la pandémie de Covid-19. Mais ceux qui ont eu la chance de s'y rendre ont pu constater les changements importants qui se sont produits depuis que les rénovations ont été entamées.

Pour les chrétiens, Jésus-Christ est né à l'endroit même où se dresse aujourd'hui l'église de la Nativité. (Fourni)
Pour les chrétiens, Jésus-Christ est né à l'endroit même où se dresse aujourd'hui l'église de la Nativité. (Fourni)

La première église construite sur le site en 339 a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco en 2012. L’édifice qui lui a été substitué après un incendie survenu au Ve siècle conserve des vestiges du sol du bâtiment original, en mosaïques élaborées.

La restauration minutieuse réalisée sur plusieurs années a permis de révéler pour la première fois depuis des siècles de nombreux éléments dissimulés : maçonnerie originale, ornements fins et objets précieux tombés dans l'oubli.

C'est en 2013 que la rénovation a été initiée grâce à un don généreux du philanthrope palestinien Saïd Khoury. En visitant l'église, ce dernier a remarqué que l'eau de pluie suintait à travers le toit qui se détériorait.

Résolu à agir pour protéger ce monument, M. Khoury a rencontré le président palestinien Mahmoud Abbas pour aborder la rénovation de l'église et a fait don d'un demi-million de dollars pour démarrer les travaux ; il était alors président de la Consolidated Contractors Company (CCC), dont le siège est à Athènes.

La restauration a été financée par des donateurs du monde entier. (Fourni)
La restauration a été financée par des donateurs du monde entier. (Fourni)

Aussitôt le Comité présidentiel chargé de la restauration de l'église de la Nativité créé, les dons ont afflué des quatre coins du monde pour financer les travaux.

Avec le soutien de la Consolidated Contractors Company (CCC), un appel d'offres international a été lancé pour réaliser les travaux de rénovation selon les normes les plus strictes, de manière à préserver le statut de l'église en tant que patrimoine mondial.

« C'est la société italienne Piacenti qui a remporté l'appel d'offres ; forte d'une solide expérience en restauration qui s’étale sur trois générations, elle a réalisé les travaux conformément aux critères de l'Unesco », explique à Arab News Mazen Karam, directeur général de la Bethlehem Development Foundation.

Avec ses collègues de la fondation, M. Karam réunit les fonds et supervise les travaux de rénovation. Ils sont ravis des découvertes considérables qui ont été faites au cours de la restauration. Parmi celles-ci figure une magnifique lampe en verre artisanale.

L'équipe de restauration a par ailleurs découvert des fonts baptismaux dissimulés sous une couche de marbre et un ange sur le mur nord de la basilique, qui était recouvert de plâtre.

« L'ange fait partie des nombreuses découvertes surprenantes que nous avons faites à l'église depuis que nous avons commencé les travaux de rénovation », explique M. Karam.

Une autre grande surprise était au rendez-vous : la porte originale de l'édifice qu'un roi arménien aurait offerte à l'église et qui a été fidèlement restaurée.

Les guides touristiques invitent les visiteurs à admirer la beauté de l'église à partir de la Place de la Mangeoire à la nuit tombée pour découvrir le nouvel éclairage qui illumine les murs restaurés.

À l'entrée de l'église, les visiteurs traversent la Porte de l'humilité, porte en pierre délibérément basse pour obliger les fidèles à se prosterner en signe de révérence.

À l'intérieur, on se rend compte des efforts soutenus qui ont permis de restaurer les hauts plafonds, les piliers, les murs et les peintures.

Plus important encore, la restauration a freiné la détérioration causée par la pluie. C'est en 1480 que le toit a été réparé pour la dernière fois, pendant le règne des Mamelouks.  « Nous pouvons à présent affirmer que le plafond tiendra le coup pour les 1000 années à venir », précise M. Karam.

Au cours des travaux de réparation, la toiture a été entièrement recouverte de 1 625 mètres carrés de feuilles de plomb et près de 8 % de ses poutres en bois ont été remplacées par du bois ancien importé d'Italie et renforcé par des raccords en acier de manière à protéger la basilique des séismes.

FAITS MARQUANT

C'est en 1480 que le toit a été réparé pour la dernière fois, pendant le règne des Mamelouks.

Cette église ne fait plus partie de la liste du patrimoine mondial en péril de l'Unesco depuis 2019.

Le coût de la restauration s'élève à ce jour à quelque 15 millions de dollars ; 2, 8 millions de dollars supplémentaires sont à prévoir.

Les fenêtres en bois de l'église, au nombre de 42, ont toutes été remplacées et munies de double vitrage déviant les rayons UV. Les travaux ont également permis de rénover, consolider et de nettoyer près de 3 365 m² de plâtres à l'intérieur de l'église, de 3 076 m² de façades extérieures en pierre et de 125 m² de mosaïques murales. Cinquante colonnes en pierre ont été restaurées et repeintes.

La rénovation a été tellement réussie et efficace que l'Unesco a retiré l'église de la Nativité de la liste du patrimoine mondial en péril en 2019.

La Bethlehem Development Foundati (Fondation pour le développement de Bethléem) a exprimé sa gratitude pour le soutien « infiniment professionnel et respectueux » du Comité présidentiel et du gouvernement palestinien, qui ont assuré les ressources et les compétences requises pour mener à bien les travaux.

Le coût de la restauration s'élève à ce jour à quelque 15 millions de dollars. Néanmoins, les travaux sont loin d'être achevés et un financement supplémentaire de 2 millions de dollars est à prévoir pour achever cette phase du projet.

À ce jour, les travaux achevés comprennent la restauration des carreaux de marbre datant du sixième siècle qui recouvrent le Bêma (le sanctuaire, la zone située à l'extrémité orientale de l'église, devant l'abside, NDRL) situé devant l'iconostase orthodoxe et le transept (une nef transversale qui coupe à angle droit la nef principale d’une église, NDRL) sud.

Les projets qui attendent encore d'être financés comprennent la préservation des dalles de pierre de l'avant-cour, l'installation d'un système anti-incendie et de systèmes de climatisation, la consolidation de la structure des coins nord et sud de la basilique, le renforcement du mur extérieur du côté sud pour résister aux séismes, et la restauration de la nef centrale.

La partie la plus vulnérable de l'église qui doit être rénovée est sans doute la grotte de la Nativité dans laquelle Jésus est né, selon les chrétiens. Une étoile d'argent indique l'endroit où Jésus est né.

Selon la fondation, la grotte doit être réparée de toute urgence. Le coût des réparations est estimé à 2,8 millions de dollars. En effet, elle a subi des tremblements de terre et des incendies pendant des siècles et a été usée par le passage de millions de personnes qui l'ont visitée.

Le problème n'est pas uniquement financier. En raison de son importance religieuse, les travaux effectués dans la grotte doivent d'abord être approuvés par les trois églises qui gardent le site :  orthodoxe, catholique et arménienne.

Au cours de la restauration du site, les pèlerins et les touristes ne pourront pas se rendre dans la grotte pendant huit mois ou presque.

« La rénovation de la grotte passe par une série d'étapes préalables aux travaux », explique à Arab News un représentant de la fondation. « Cela requiert l'approbation des trois églises et la somme de 2,8 millions de dollars supplémentaires, sans oublier que les travaux devront être achevés d'ici à 2023, y compris la rénovation de la grotte, si le financement nécessaire est assuré ». 

Les trois églises, la municipalité de Bethléem et le ministère palestinien du Tourisme envisagent une restauration par étapes qui autoriserait la tenue de prières et la visite de la grotte selon un calendrier déterminé.

Pour M. Karam, cette démarche permettra aux fidèles de prier dans l'église de la Nativité et offrira aux personnes de toutes confessions la possibilité de s'y rendre pendant les travaux de réparation afin de découvrir son histoire.

« En visitant l'église de la Nativité, vous l'aiderez à demeurer un témoignage de l'église vivante et vous l'empêcherez de se transformer en musée », déclare-t-il.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Décès de la chanteuse britannique Marianne Faithfull, voix singulière du rock

L'icône de la pop britannique Marianne Faithfull se produit sur scène lors d'un concert le 15 mars 2007 à Châlons-en-Champagne, dans l'est de la France. La chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, surtout connue pour son tube "As Tears Go By", est décédée à l'âge de 78 ans, a annoncé un porte-parole le 30 janvier 2025. (AFP)
L'icône de la pop britannique Marianne Faithfull se produit sur scène lors d'un concert le 15 mars 2007 à Châlons-en-Champagne, dans l'est de la France. La chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, surtout connue pour son tube "As Tears Go By", est décédée à l'âge de 78 ans, a annoncé un porte-parole le 30 janvier 2025. (AFP)
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  • La chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, icône folk-rock à la voix singulière et à la vie mouvementée, est décédée jeudi à l'âge de 78 ans
  • Mick Jagger et Keith Richards ont exprimé leur tristesse sur les réseaux sociaux

LONDRES: La chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, icône folk-rock à la voix singulière et à la vie mouvementée, est décédée jeudi à l'âge de 78 ans, une disparition qui a aussitôt suscité l'hommage des Rolling Stones.

Mick Jagger et Keith Richards ont exprimé leur tristesse sur les réseaux sociaux. "Elle était une merveilleuse amie, une magnifique chanteuse et une grande actrice", a écrit Jagger, qui a partagé sa vie. "Elle va me manquer", a aussi réagi Richards.

Un peu plus tôt, un porte parole de la chanteuse avait annoncé son décès. "Elle s'est éteinte paisiblement à Londres aujourd'hui, en compagnie de sa famille", indique un communiqué transmis à l'AFP.

La chanteuse Carla Bruni-Sarkozy a dit "au-devoir à sa très chère amie Marianne". "Repose en paix, Marianne", a écrit l'autrice J.K. Rowling.

A l'époque du "Swinging London" dans les années 1960, la chanteuse blonde est repérée lors d'une soirée par le manager des Stones, Andy Oldham. Mick Jagger et Keith Richards lui proposent de chanter leur titre "As Tears Go By" (1964), avec lequel elle entre dans le Top 10 britannique à seulement 17 ans.

Viennent ensuite d'autres succès: "Come and Stay With Me", "This Little Bird" et "Summer Nights".

Marquée par des hauts et des bas liés à des problèmes de toxicomanie, sa carrière l'a aussi menée au théâtre et au cinéma.

Marianne Faithfull est née le 29 décembre 1946 à Londres d'un père officier, espion de Sa Majesté, et d'une aristocrate autrichienne.

Mariée à 18 ans avec le galeriste John Dunbar, elle le quitte bientôt pour Mick Jagger, dont elle sera la compagne et la muse entre 1966 et 1970.

En 1968, elle joue le rôle d'une motarde nue sous sa combinaison en cuir dans "La motocyclette" de Jack Cardiff, avec Alain Delon.

C'est l'époque où elle est entraînée dans ce qu'elle appellera le "cirque permanent" des Rolling Stones, et devient progressivement accro à l'héroïne.

 

- Renaissance musicale -

 

Sa relation avec Mick Jagger et leurs frasques, qui font la Une des tabloïds britanniques, auraient inspiré les tubes "Wild Horses" et "You Can't Always Get What You Want".

S'ensuivent une tentative de suicide, la fin de leur relation, la perte de la garde de son fils né de sa précédente union, et une descente aux enfers dans les squats et les rues de Soho, à Londres.

Elle survit de justesse à une overdose, mais les drogues dures et la nicotine ont marqué sa voix, devenue rocailleuse.

Elle confiait à l'AFP en 2014: "honnêtement, certains de mes souvenirs des années 60 sont merveilleux et d'autres sont horribles".

Elle traverse ensuite une période punk, pendant laquelle elle chante des textes mordants et désabusés comme "Why D'Ya Do It?" ou "Working Class Hero" de John Lennon. L'album "Broken English" (1979), qui signe son retour, est considéré comme un classique.

Elle prend ensuite un tournant plus jazz et blues, avec son album "Strange Weather". Dans les années 1990, une cure de désintoxication lui permet de remonter la pente.

Au cinéma, elle apparaît dans "Intimité" de Patrice Chéreau ou Marie-Antoinette (2006) de Sofia Coppola, où elle interprète Marie-Thérèse d'Autriche.

Ces dernières années, la chanteuse avait souffert de multiples problèmes de santé, dont un cancer du sein et une maladie pulmonaire causée par des années de tabagisme.

Elle avait collaboré avec des artistes comme PJ Harvey et Nick Cave, qui l'ont décrite comme une de leurs sources d'inspiration.

En 2020, elle avait été sévèrement affectée par le Covid-19 et hospitalisée, au point où les médecins ont cru qu'elle n'y survirait pas. Mais la chanteuse était allée au bout de son 21e et dernier album, "She Walks in Beauty".

"Cette pandémie m'a salement touchée, j'ai failli mourir", avait-elle confié à l'AFP en 2021, craignant "ne plus pouvoir chanter un jour".

Marianne Faithfull, qui a vécu à Paris, était rentrée à Londres depuis quelques années pour se rapprocher de son fils et de ses petits-enfants.


Eurovision 2025: Louane représentera la France

La chanteuse française Louane pose sur le tapis rouge à son arrivée pour assister à la 26e édition de la cérémonie des NRJ Music Awards au Palais des Festivals, à Cannes, dans le sud-est de la France, le 1er novembre 2024. (AFP)
La chanteuse française Louane pose sur le tapis rouge à son arrivée pour assister à la 26e édition de la cérémonie des NRJ Music Awards au Palais des Festivals, à Cannes, dans le sud-est de la France, le 1er novembre 2024. (AFP)
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  • La chanteuse pop Louane, 28 ans, a annoncé jeudi sur Instagram qu'elle allait "représenter la France" à l'Eurovision
  • La chanteuse "portera les espoirs de tout un pays lors de la grande finale de l’Eurovision 2025, le 17 mai à Bâle en Suisse", a confirmé France Télévisions dans un communiqué

PARIS: La chanteuse pop Louane, 28 ans, a annoncé jeudi sur Instagram qu'elle allait "représenter la France" à l'Eurovision, concours européen dont la finale se tiendra le 17 mai à Bâle, en Suisse.

"Je suis sûre que tu es fière, que tu regardes de loin, alors tu sais quoi ? Je vais le faire pour nous, je vais le faire pour nos rêves: je vais représenter la France à l'Eurovision", a annoncé l'interprète de "Secret" et autres tubes pop, dans un message vidéo posté sur son compte Instagram (1,2 million d'abonnés).

Anne Peichert - alias Louane - fait référence à sa mère, décédée d'un cancer en 2014. Sa vidéo est illustrée par des photos de famille d'elle, enfant puis adolescente déjà passionnée de musique.

"Je me rappelle de toutes ces soirées, des paillettes dans mes yeux chaque année, on ne pouvait rater ça pour rien au monde", se remémore aussi Louane, en voix off de cette vidéo d'annonce.

"On était à des années-lumières de s'imaginer que ce soit possible mais t'en rêvais. Moi aussi j'en rêvais de cette vie-là, de ce moment", ajoute-t-elle.

La chanteuse "portera les espoirs de tout un pays lors de la grande finale de l’Eurovision 2025, le 17 mai à Bâle en Suisse", a confirmé France Télévisions dans un communiqué.

"C'est une grande fierté d'accueillir Louane dans la famille Eurovision. Une artiste authentique, passionnée et passionnante. Elle a déjà conquis le public français qui la connaît et l'aime depuis toujours", déclare Alexandra Redde-Amiel, cheffe de la délégation française à l'Eurovision et directrice des divertissements et des jeux de France Télévisions, dans ce communiqué.

La chanteuse, appréciée par un public intergénérationnel, a vu sa carrière décoller après sa participation au télé-crochet musical "The Voice" (TF1) en 2014.

L'émission lui permet aussi d'être repérée pour jouer le premier rôle dans le film "La Famille Bélier", gros succès de fin 2014 avec 7,5 millions d'entrées.

Son premier opus "Chambre 12", certifié double diamant, marque le coup d'envoi d'un succès aussi populaire que durable.

Pour "Solo", cinquième album studio sorti en octobre, l'artiste travaille avec son compagnon, le chanteur et musicien Florian Rossi, et dévoile une facette plus intime d'elle-même.

Elle succède à Slimane, qui avait pris la quatrième place de l'Eurovision en 2024, avec "Mon amour".

La France n'a plus remporté ce grand concours européen de la chanson depuis la victoire de Marie Myriam, en 1977.


Ithra présente des trésors islamiques historiques lors de la deuxième biennale des arts islamiques 

La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
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  • Un édit ancien, un fragment de tapis de prière et un manuscrit religieux parmi les objets exposés
  • L'événement explore les façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée

DJEDDAH : Des objets islamiques historiques sont exposés par le Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale à l'occasion de la deuxième édition de la Biennale des arts islamiques qui se tient actuellement à Djeddah.

Se déroulant jusqu'au 25 mai dans l'emblématique terminal occidental du Hadj, la biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between » (en français, « Et tout ce qui se trouve entre les deux »), explore les façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée.

Parmi les pièces exposées figurent un édit du sultan ottoman Mustafa III, qui a régné de 1757 à 1774, concernant la tombe du prophète Mahomet, un fragment de tapis de prière, un manuscrit de tafsir (interprétation du Coran), un support de manuscrit pliant, une lampe de mosquée et un grand minbar (chaire) en bois.

Ithra, qui est reconnu comme un leader mondial dans le domaine des arts et du patrimoine islamiques, présentera ses pièces dans la section Al-Madar de la biennale. Cette exposition rassemble des contributions d'institutions locales et internationales de premier plan, soulignant la richesse et la diversité de la culture islamique.

« C'est un privilège pour Ithra de participer à la biennale », a déclaré Farah Abushullaih, directrice du musée d'Ithra. « C'est un privilège pour la collection islamique d'Ithra d'être présentée une fois de plus à cette prestigieuse biennale, qui célèbre la diversité et la profondeur des arts islamiques ».

« Notre participation souligne notre engagement permanent à préserver et à partager le riche patrimoine de l'art islamique avec un public mondial, tout en développant la connaissance des concepts clés des traditions islamiques qui ont façonné et continuent de façonner les identités islamiques aujourd'hui », a-t-elle ajouté. 

Les objets exposés, qui ont été soigneusement sélectionnés en collaboration avec Heather Ecker et Marika Sardar de l'équipe de conservation d'Al-Madar, reflètent le thème du waqf. Ce concept islamique fondamental consiste à consacrer des biens au bénéfice de la communauté, en soutenant des initiatives religieuses, éducatives ou caritatives.

La participation d'Ithra s'inscrit dans sa mission d'inspirer, d'enrichir et d'encourager l'appréciation du patrimoine islamique par le biais de diverses initiatives, notamment sa conférence triennale sur l'art islamique et ses grandes expositions. L'exposition "In Praise of the Artisan" (Éloge de l'artisan) présente plus de 130 œuvres historiques et contemporaines, dont beaucoup sont exposées au public pour la première fois.

Grâce à sa solide programmation de conférences, d'ateliers et de démonstrations en direct, Ithra continue d'honorer le passé et le présent, en positionnant l'artisanat islamique comme une tradition vivante. Ses efforts soulignent le rôle de l'institution en tant que championne mondiale de l'échange culturel et de la créativité.

La Biennale des arts islamiques, organisée par la Fondation de la Biennale de Diriyah, offre une plateforme pour explorer les arts et les traditions islamiques.

La première édition de l'événement en 2023, à laquelle Ithra a également participé, a attiré plus de 600 000 visiteurs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com