Frankly Speaking: Les bases de l’union économique du CCG seront établies d'ici 2025

Le secrétaire général du CCG Nayef Al-Hajjraf interviewé par Frank Kane (Photo, AN).
Le secrétaire général du CCG Nayef Al-Hajjraf interviewé par Frank Kane (Photo, AN).
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Publié le Lundi 20 décembre 2021

Frankly Speaking: Les bases de l’union économique du CCG seront établies d'ici 2025

  • Les travaux sont en cours. Nous œuvrons pour l'union douanière, le marché commun et la levée de possibles barrières, a annoncé Al-Hajjraf
  • Al-Hajjraf s’est exprimé à travers «Frankly Speaking», la série d'entretiens vidéo avec des hommes d'affaires et des décideurs politiques de premier plan au Moyen-Orient et dans le monde

DUBAÏ: Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) poursuivra son projet d'union économique entre ses six membres jusqu’en 2025, malgré un calendrier «très compliqué», a déclaré le Secrétaire général du CCG à Arab News.

Nayef Al-Hajjraf, en charge de l'organisation du projet depuis 2020, a indiqué que le verdict du sommet du CCG de la semaine dernière était décisif. «Les décisions prises par le conseil suprême sont très claires, l'échéance a été fixée à 2025. Les travaux sont en cours. Nous œuvrons pour l'union douanière, le marché commun et la levée des barrières qui pourraient se trouver entre les deux.»

«Je sais que 2025 n’est pas loin. Il y a beaucoup de travail à faire durant les quatre prochaines années. Il faut dire que nous ne partons pas de zéro. Nous avons réalisé d’énormes progrès au cours des 20 dernières années, depuis que l'union douanière a été annoncée en 2003», a-t-il ajouté.

Al-Hajjraf a souligné l'engagement du CCG en faveur de l'union à travers «Frankly Speaking», la série d'entretiens vidéo avec des hommes d'affaires et des décideurs politiques de premier plan au Moyen-Orient et dans le monde. Il s’est exprimé après le 42e sommet des dirigeants du CCG qui a eu lieu à Riyad la semaine dernière.

Au cours d’une entrevue prolongée, il a également évoqué la possibilité d'une intégration politique plus poussée au sein du CCG, la nécessité d’unifier la taxe sur la valeur ajoutée dans l'ensemble de l'organisation, l’utilité d'un «visa d'affaires» spécial pour faciliter le commerce et, enfin, l'engagement du CCG en matière de sécurité de défense mutuelle.

Par ailleurs, il a garanti que le CCG œuvrerait en faveur d'une union économique et politique à part entière – une ambition énoncée par le regretté roi Abdullah d'Arabie saoudite et appuyée par le roi Salmane en 2015. «Nous sommes entièrement dévoués à la mise en œuvre de ce qui a été adopté par la vision du roi Salmane en 2015».

Al-Hajjraf, ancien ministre des Finances du Koweït, a salué les «avancées fondamentales» de l'unité du CCG et a précisé que les questions qui semblaient auparavant litigieuses – comme celle de la mise en place d’une banque centrale ou d’une monnaie commune – étaient des «questions techniques» qui pouvaient être résolues parce que «la volonté politique y est et la façon de faire est très claire.»

Les taux de TVA, qui varient actuellement entre zéro à 15 % dans les différents pays du CCG, pourraient être ultérieurement unifiés. La pandémie mondiale a eu un « véritable impact» sur la politique de TVA, a-t-il poursuivi.

«C'est la raison pour laquelle certains pays comme l'Arabie saoudite ont augmenté leur TVA à 15 %. À Bahreïn, la valeur de TVA a récemment atteint les 10%, tandis qu'à Oman et aux Émirats arabes unis, le taux est maintenu à 5 %. Le Qatar, quant à lui, a 5 % pour les droits d'accise mais pas de TVA. Et le Koweït travaille toujours auprès de l'Assemblée nationale pour obtenir l'approbation de la TVA et des droits d'accise».

«Je pense que nous aboutirons à des taux unifiés d’ici quelque temps. Nous en discuterons au cours de la période à venir et nous espérons pouvoir atteindre un pourcentage commun.»

Al-Hajjraf a également évoqué l’idée de l'introduction d'un visa spécial pour les voyageurs d'affaires dans le CCG, afin de faciliter le commerce transfrontalier.

«C'est une excellente idée qui est inscrite à l’ordre du jour. Elle a été discutée l'année dernière lors de plusieurs réunions et nous espérons pouvoir bientôt la mettre en place.»

«Vous savez que cela nécessite plusieurs approbations de la part de différentes agences gouvernementales au sein des six États membres. La question a été abordée et nous espérons pouvoir être en mesure d’adopter le projet. Nous l'annoncerons lorsqu'il sera finalisé.»

Lorsqu’il a été interrogé sur la possibilité d’élargir le CCG, Al-Hajjraf a précisé l’enjeu : «intensifier» les relations avec les pays non membres du CCG tels que la Jordanie et le Maroc, tous deux précédemment classés comme membres potentiels par le roi Abdullah.

L'Égypte jouera aussi un rôle de plus en plus influent dans les affaires régionales et dans les relations avec le CCG, a annoncé Al-Hajjraf (Photo, AN).

«Pour l'instant, ces relations stratégiques sont d’une importance capitale pour le CCG, ainsi que pour la Jordanie et le Maroc. Nous avons effectivement l'intention d'intensifier ce genre de relations parce que nous croyons fortement que nous avons un rôle à jouer non seulement pour apporter la stabilité à la région, mais aussi pour incarner la sagesse dans le monde arabe.»

L'Égypte jouera aussi un rôle de plus en plus influent dans les affaires régionales et dans les relations avec le CCG, a-t-il annoncé. «L'Égypte est au cœur du monde arabe et joue un rôle historique. En même temps, le CCG est également un stabilisateur, et il remplit son objectif : celui de civiliser [les peuples] et de maintenir la paix et la sécurité dans la région. Par conséquent, nous nous réunissons de manière régulière. Nous devons à présent faire en sorte que cette relation s'institutionnalise.» 

Le sommet a réitéré son soutien aux résolutions de l'ONU qui reconnaissent le droit du Maroc sur le Sahara occidental, ainsi que «la sécurité, la stabilité et l’intégrité territoriale» dont le pays a besoin, même au risque d'aliéner l'Algérie voisine. «C'était notre point de vue et notre conviction depuis le départ.»

 

Le 42e sommet a également réaffirmé son soutien aux Palestiniens et à leur droit à une solution à deux États sur la base des frontières de 1967, bien que deux membres du CCG – les Émirats arabes unis et Bahreïn – aient normalisé leurs relations avec Israël.

«Même si deux pays ont signé un accord de paix avec Israël conformément aux accords d'Abraham – décisions souveraines que nous respectons énormément – nous trouvons que la solution à deux États est la seule manière de résoudre ce conflit de longue durée, un conflit qui ne fait de bien à personne. Je ne pense pas que les Palestiniens ou les Israéliens profitent de la poursuite du statu quo.»

Le CCG attend la réponse des Israéliens concernant les propositions de deux États, mais Al-Hajjraf a déclaré que les frontières de 1967 et l’identification de Jérusalem-Est comme capitale palestinienne étaient des éléments essentiels à toute initiative de paix.

Le traité de défense commune du CCG, qui stipule qu'une attaque militaire contre un membre est une attaque contre tous, a également été mis en lumière lors du dernier sommet. Selon Al-Hajjraf, ce traité sera toujours un accord «exécutoire», comme il l'a été lorsque l'Irak a attaqué le Koweït en 1990.

Il a condamné le soutien militaire continu de l'Iran à la milice houthie au Yémen qui, selon lui, aggrave la situation sur le terrain et fait des victimes civiles. Il a ensuite ajouté que le CCG soutenait pleinement les efforts de paix des émissaires spéciaux envoyés des États-Unis et des Nations unies au Yémen, ainsi que le rôle d'Oman.

La position des îles émiraties dans le Golfe occupées par l'Iran depuis 50 ans devrait être résolue par le dialogue, les négociations et les tribunaux internationaux, a-t-il dit.

Le CCG devrait être plus impliqué dans les négociations de Vienne sur les projets nucléaires de l'Iran, et le forum devrait comprendre des discussions sur les politiques expansionnistes agressives de Téhéran dans la région, a-t-il poursuivi.

Les pourparlers de Vienne ne devraient pas se limiter uniquement à la reprise du Plan d’action global conjoint (JCPOA). «Nous avons demandé d'être présents lors des négociations parce que nous pensons que le programme nucléaire iranien n'affectera pas Washington, qui se trouve à 16 000 kilomètres de la zone, mais nous affectera à nous qui ne sommes qu’à 160 kilomètres de installations nucléaires.» 

Al-Hajjraf a réitéré le soutien du CCG au peuple libanais, mais a critiqué l'ingérence du Hezbollah et de l'Iran dans les affaires intérieures du pays, ainsi que la négligence dont font preuve les élites politiques du pays. «[Les politiciens] doivent trouver un moyen de s'aider eux-mêmes avant de demander de l'aide de l'extérieur.»

Le sommet d'AlUla en janvier 2021 a mis fin aux désaccords et aux différences au sein du CCG et a marqué un «nouveau départ» pour l'organisation, un départ qui a été consolidé par la tournée régionale du prince héritier Mohammed Ben Salmane avant le sommet de la semaine dernière.

«Ce sont des étapes très importantes. Nous sommes fiers d’avoir pu surmonter tous les obstacles. À partir de ce moment, nous irons toujours de l’avant.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com