KHARTOUM: Des gaz lacrymogènes ont été tirés sur des milliers de partisans du mouvement d'opposition soudanais Forces for Freedom and Change movement (Mouvement des Forces pour la liberté et le changement) qui s'étaient rassemblés vendredi dans la capitale Khartoum, ont indiqué des témoins. La source des gaz lacrymogènes n'était pas claire. Les témoins ont déclaré à Reuters qu'il n'y avait aucun signe de policiers sur les lieux.
Des manifestations de masse ont éclaté à la suite d'un coup d'État militaire en octobre. Elle ont continué à la suite d'un accord annoncé le 21 novembre dans lequel l'armée a réintégré le Premier ministre Abdalla Hamdok, qui avait été assigné à résidence.
L'accord entre Hamdok et l'armée se heurte à l'opposition de manifestants qui voyaient auparavant Hamdok comme un symbole de résistance au régime militaire mais le considère maintenant comme un traître.
Faits Marquants
Khalid Omar Youssef, ministre des Affaires du Conseil des ministres avant le coup d'État et figure de l'opposition éminente qui a été arrêté et relâché après la prise de pouvoir par l'armée, était sur scène en train de s'adresser à la foule lorsque les gaz lacrymogènes ont été tirés.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré sur Twitter : «De nombreux Soudanais continuent d'exiger le respect de leurs droits humains fondamentaux et d'exprimer leur aspiration durable à un Soudan démocratique. Les États-Unis continuent de les soutenir».
Khalid Omar Youssef, ministre des Affaires du Conseil des ministres avant le coup d'État et figure de l'opposition éminente qui a été arrêté et relâché après la prise de pouvoir par l'armée, était sur scène en train de s'adresser à la foule lorsque les gaz lacrymogènes ont été tirés.
Youssef a ensuite tweeté en disant que «qu'ils nous tirent des gaz lacrymogènes ou des balles, ils ne nous feront pas taire … nous vaincrons le coup d'État et notre peuple retrouvera sa liberté».
D'autres personnalités de l'opposition devaient prendre la parole. Des images en direct diffusées par le parti du Congrès soudanais à la suite des tirs de gaz lacrymogène ont montré des sièges dispersés au hasard.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com