Soundstorm fait trembler le sol le jour de l'ouverture

Ramadan al-Haratani, directeur général de Mdlbeast, a déclaré à Arab News que l'événement devrait accueillir plus de cinq cent mille personnes. (Photo AN/Saleh Alghannam)
Ramadan al-Haratani, directeur général de Mdlbeast, a déclaré à Arab News que l'événement devrait accueillir plus de cinq cent mille personnes. (Photo AN/Saleh Alghannam)
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Publié le Vendredi 17 décembre 2021

Soundstorm fait trembler le sol le jour de l'ouverture

  • De nombreux festivaliers ont assisté en masse à la première journée de Soundstorm avec leurs amis, arborant des maquillages brillants et des costumes colorés
  • Pour la deuxième édition, les organisateurs de Mdlbeast ont passé cinq mois à tout élaborer après quelque deux ans de planification pendant la pandémie de coronavirus

RIYAD: Le plus grand festival de musique de la région a ouvert ses portes aux festivaliers jeudi, alors que le prélude de Soundstorm – la XP Music Conference – clôturait le premier acte de «la semaine la plus bruyante de Riyad».

Les fans de musique du monde entier ont afflué à la deuxième édition du Mdlbeast Soundstorm dans la capitale saoudienne pour quatre jours de performances musicales électrisantes, dans le désert, avec plus de deux cents artistes locaux, régionaux et internationaux.

Plus de cent quatre-vingt mille personnes ont assisté à la première journée du festival.

Ramadan al-Haratani, PDG de Mdlbeast, a déclaré que l'événement devrait accueillir plus de cinq cent mille personnes au cours des quatre jours – dépassant les festivals de Tomorrowland et de Coachella – ce qui en fait le plus grand festival de musique au monde.

Une fille tenant son téléphone avec l'application mobile Snapchat ouverte, où elle a tapé en arabe et agrandi sur son écran les mots «Je t'aime Rashed», en référence au chanteur saoudien Rashed al-Majed (AN Photo/Saleh Alghannam)
Une fille tenant son téléphone avec l'application mobile Snapchat ouverte, où elle a tapé en arabe et agrandi sur son écran les mots «Je t'aime Rashed», en référence au chanteur saoudien Rashed al-Majed (AN Photo/Saleh Alghannam)

Les portes ont ouvert à 15 h 30 pour accueillir les visiteurs avec une performance du Dj saoudo-palestinien, Daddy Bisht, sur la scène Big Beast, l'une des huit scènes principales du festival.

Ahmed Nagi, 17 ans, qui assiste à l'événement avec des amis, déclare à Arab News: «C'est une ambiance vraiment cool, et l'organisation est meilleure que ce à quoi je m'attendais. Du public aux artistes, tout est mieux que ce que j'avais imaginé.»

«J'ai vu Dj Snake, l'un de mes artistes préférés, et j'ai hâte de voir les autres artistes», ajoute-t-il.

Soundstorm a non seulement réuni certains des plus grands noms de la musique dans un même lieu, mais il continue de soutenir les artistes locaux et régionaux pour montrer leurs talents sur les scènes centrales, indique à Arab News le directeur de la création Ahmad Alammary, également connu sous le nom de «Saudi Dj Baloo».

(Photo AN/Saleh Alghannam)
(Photo AN/Saleh Alghannam)

Il précise: «Nous travaillons avec beaucoup de passion, parce que c'est de la musique, et la musique inspire vraiment énormément d'amour. C'est excitant de travailler dans un domaine créatif, mais encore plus excitant de répandre la joie. Travailler de manière créative pour répandre la joie est la combinaison parfaite.»

«Tout le monde évolue avec la musique. C'est comme la nourriture. Il n'y a pas un enfant de cinq ans qui veuille manger des sushis, n'est-ce pas? Votre palais se développe. C’est pourquoi nous avons un groupe d’artistes si diversifié dans notre programmation cette année.»

Les portes se sont refermées à 3 heures du matin après que les fans ont assisté à un spectacle incroyable avec Elissa, Majid al-Mohandis, Nora En Pure, R3hab, Axwell, Sebastian Ingrosso, Tiësto et d'autres.

«Nous étions un peu loin, mais voir nos artistes préférés ici compensait vraiment cela», déclare Fahda al-Qahtani, 19 ans, de Riyad.

De nombreux festivaliers ont assisté en masse à la première journée de Soundstorm avec leurs amis, arborant des maquillages brillants et des costumes colorés.

(Photo AN/Saleh Alghannam)
(Photo AN/Saleh Alghannam)

Le site comprend de nombreux restaurants tels qu'Al-Baik et Shawarma; un ensemble d’activités proposées dans le cadre du festival, notamment le basket-ball d'arcade et le pyramid smash, ainsi que des magasins de vêtements locaux, dont Bani Beast de Mdlbeast, la première marque de vêtements de festival du Royaume.

Inspiré du farwa, un vêtement porté par les habitants pendant les périodes de froid à Riyad, la philosophie de Bani Beast vise à combler le fossé entre les vêtements tribaux traditionnels – bani signifiant «tribu» – de quelque chose d'aussi portable qu'un pardessus dans les rues de New York.

«Nous avons beaucoup appris de notre expérience précédente et toutes ces leçons ont été intégrées à la réflexion sur la conception de la prochaine édition. La première édition a été organisée en trois mois et construite en six semaines», ajoute Ahmad Alammary.

Pour la deuxième édition, les organisateurs de Mdlbeast ont passé cinq mois à tout élaborer après quelque deux ans de planification pendant la pandémie de coronavirus – qui, malgré ses nombreux points négatifs, a donné au festival le temps et l'espace nécessaires pour se préparer.

«La Big Beast est la scène principale et je pense qu'elle est encore plus belle que la dernière fois parce que nous avons eu plus de temps pour la concevoir. Le site compte également une scène supplémentaire par rapport à l'année dernière, et nous avons une huitième scène supplémentaire, qui sera une surprise pour les fans», souligne Ahmad Alammary.

(Photo AN/Saleh Alghannam)
(Photo AN/Saleh Alghannam)

L'une des scènes principales appelée «Dance Beast», une nouveauté cette année, est une sorte de grand espace club où les gens se défoulent au son de la tempête sous une grande tente. Les gens ont profité de l'occasion pour visiter la tente pendant les représentations, ils ont dansé et ils se sont mêlés au fur et à mesure que la nuit avançait.

Les scènes souterraines, entourées de conteneurs maritimes, sont également de retour cette année avec des conceptions encore plus créatives.

«L'une d'elles est construite comme un amphithéâtre, une autre est dominée par des miroirs et la scène zombie est entièrement éclairée au LED. Tout cela est génial, mais la passion qui anime les artistes fait toute la différence », ajoute M. Alammary.

Un autre aspect important pour le festival de cette année est la section «Respect and Reset» avec le slogan «Respectez votre droit, réinitialisons la façon dont il est protégé». Elle vise à sensibiliser le public au respect de la diversité et à la création d'un front uni pour lutter contre le harcèlement.

Ahmad Alammary souligne que l'initiative vise également à combler ce qu'il décrit comme un «fossé» entre les gens dans la société saoudienne, ainsi qu'à rapprocher les différentes cultures.

(Photo AN/Saleh Alghannam)
(Photo AN/Saleh Alghannam)

La sécurité du festival a été renforcée, avec plus de huit mille professionnels de la sécurité et équipes d'intervention sur le terrain  près d’un membre du personnel de sécurité pour trente participants – afin d’aider à prévenir les comportements antisociaux et créer un espace sûr pour les festivaliers.

Les organisateurs ont conseillé aux personnes assistant à Soundstorm de se familiariser à l'avance avec les points de sécurité à utiliser en cas d'urgence, et elles sont encouragées à devenir des témoins actifs en signalant tout incident via l'application officielle Mdlbeast.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com