Coupe arabe de football : un derby maghrébin sous haute tension

Le contexte diplomatique aux allures de guerre froide qui caractérise les relations entre les deux pays, promet une affiche sportive historique. (Photo, AFP)
Le contexte diplomatique aux allures de guerre froide qui caractérise les relations entre les deux pays, promet une affiche sportive historique. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 12 décembre 2021

Coupe arabe de football : un derby maghrébin sous haute tension

  • La rencontre est très attendue par le public de la zone Mena. En effet, ce derby maghrébin s’annonce «chaud-bouillant», dans la mesure où il oppose deux nations qui «aiment se détester»
  • Les tensions diplomatiques qui ont animé les deux pays durant cette année, donnent encore plus d’importance à cette rencontre, qui devra inévitablement se solder par l'élimination de l’un des favoris du tournoi

CASABLANCA : C’est une affiche alléchante qui se propose ce soir au monde arabe du football... mais de la politique également.

Au Qatar, à Doha et dans un stade qui affichera complet, les frères ennemis, le Maroc et l'Algérie s’affrontent pour le compte des quarts de finale de la Coupe Arabe de la FIFA 2021.

La rencontre est très attendue par le public de la zone Mena. En effet, ce derby maghrébin s’annonce «chaud-bouillant», dans la mesure où il oppose deux nations qui «aiment se détester». 

Les tensions diplomatiques qui ont animé les deux pays durant cette année, donnent encore plus d’importance à cette rencontre, qui devra inévitablement se solder par l'élimination de l’un des favoris du tournoi.

Les chiffres sont éloquents: le Maroc a gagné ses trois rencontres des phases de groupes 4-0 face à la Palestine, 4-0 contre la Jordanie et 1-0 face à l'Arabie saoudite, soit un total de 9 buts marqués sans en encaisser aucun.

De son côté, l'Algérie s’est heurtée à l’Égypte (1-1) après avoir dominé le Liban (2-0) et pris le meilleur sur le Soudan (3-0). Soit 6 buts marqués et 1 seul encaissé. 

Un match Maroc-Algérie est toujours historique, si cette fois il n’oppose pas les équipes A, le niveau de jeu affiché, l’enthousiasme des supporters et surtout le contexte diplomatique aux allures de guerre froide qui caractérise les relations entre les deux pays, promettent une affiche sportive historique.

 


Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a mis l'accent sur la cause palestinienne lors de sa rencontre avec son homologue israélien

Cheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan, ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis (R) recevant son homologue israélien, Gideon Saar, à Abou Dhabi dimanche. (X : @OFMUAE)
Cheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan, ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis (R) recevant son homologue israélien, Gideon Saar, à Abou Dhabi dimanche. (X : @OFMUAE)
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  • Le cheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan a souligné la nécessité de mettre fin à "l'aggravation de la crise humanitaire dans la bande de Gaza".
  • Cette réunion intervient alors qu'Israël continue d'intensifier ses opérations à Gaza.

DUBAI/RIYADH : Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a insisté dimanche sur la nécessité d'un cessez-le-feu dans le conflit de Gaza lors d'une réunion à Abou Dhabi avec son homologue israélien, a déclaré le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis dans un communiqué.

Le cheikh Abdullah bin Zayed Al-Nahyan, qui est également vice-premier ministre des Émirats arabes unis, et le ministre israélien des affaires étrangères Gideon Saar ont discuté de "l'aggravation de la crise humanitaire dans la bande de Gaza" et des efforts déployés pour parvenir à un cessez-le-feu, selon le communiqué publié sur le site Web du ministère.

Saeed Mubarak Al-Hajeri, ministre adjoint des Émirats arabes unis chargé des affaires économiques et commerciales, et Mohamed Mahmoud Al-Khaja, ambassadeur des Émirats arabes unis en Israël, ont assisté à la réunion.

Saar a écrit sur la plateforme X qu'il s'agissait de sa deuxième rencontre avec le cheikh Abdullah.

Les Émirats arabes unis et Israël ont établi des relations en 2020 dans le cadre des accords d'Abraham négociés par les États-Unis. Mais il y a eu peu de contacts bilatéraux depuis le début de la guerre de Gaza en octobre 2023, après les attaques du Hamas contre Israël.

"Le cheikh Abdullah a souligné la priorité d'œuvrer en faveur d'un cessez-le-feu et de la libération des otages, ainsi que l'importance d'éviter une nouvelle escalade du conflit dans la région", indique le communiqué.

Le cheikh Abdallah a également "réitéré le besoin urgent d'avancer un horizon politique sérieux pour la reprise des négociations afin de parvenir à une paix globale basée sur la solution des deux États", ajoute le communiqué.

"Il a réaffirmé la position fraternelle et historique de longue date des Émirats arabes unis en faveur du peuple palestinien, soulignant l'engagement inébranlable du pays à soutenir le peuple palestinien et son droit à l'autodétermination.

Le ministre des affaires étrangères des Émirats arabes unis a en outre "souligné l'importance de mettre fin à l'extrémisme, aux tensions croissantes et à la violence dans la région".

La réunion a eu lieu alors qu'Israël continue de pilonner Gaza, détruisant des maisons et tuant davantage de civils lorsqu'il a repris son offensive militaire le mois dernier, après avoir ignoré une trêve que les États-Unis avaient aidé à négocier.

Selon le dernier décompte du ministère de la santé du territoire dirigé par le Hamas, plus de 1 330 personnes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a repris l'offensive.

Le nombre total de morts depuis le début de la guerre s'élève désormais à 50 695, selon le ministère.

La guerre a commencé lorsque des militants du Hamas ont attaqué Israël le 7 octobre 2023, tuant environ 1 200 personnes et en prenant 251 en otage. Cinquante-neuf otages sont toujours détenus à Gaza, dont 24 seraient encore en vie.

Parmi les dernières victimes du ciblage délibéré des civils par Israël figurent 15 médecins du Croissant-Rouge, dont les corps ont été retrouvés une semaine seulement après l'incident au cours duquel ils ont été tués. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


Macron s'oppose à tout déplacement et à toute annexion à Gaza et en Cisjordanie

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi et le président français Emmanuel Macron se serrent la main alors qu'ils échangent des accords bilatéraux signés lors de leur rencontre au palais présidentiel du Caire, en Égypte, le 7 avril 2025. (Reuters)
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi et le président français Emmanuel Macron se serrent la main alors qu'ils échangent des accords bilatéraux signés lors de leur rencontre au palais présidentiel du Caire, en Égypte, le 7 avril 2025. (Reuters)
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  • Macron et El-Sisi ont organisé un dîner dans un souk du Caire juste après l'arrivée du président français pour une visite de 48 heures.
  • Les deux présidents tiendront une réunion plus formelle lundi matin avant le sommet avec le roi Abdallah.

LE CAIRE : Le président français Emmanuel Macron a déclaré lors d'une visite au Caire lundi qu'il était fermement opposé à tout déplacement ou annexion à Gaza et en Cisjordanie occupée par Israël. 

"Ce serait une violation du droit international et une menace sérieuse pour la sécurité de toute la région, y compris pour Israël", a-t-il déclaré lors de sa rencontre avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sisi.

M. Macron a entamé des discussions dominées par la guerre de Gaza dimanche avec le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi après son arrivée au Caire.

Lundi, M. Macron, M. El-Sisi et le roi Abdallah II de Jordanie tiendront un sommet alors qu'Israël renouvelle son offensive contre le Hamas à Gaza. 

Mardi, le dirigeant français se rendra au port égyptien d'El-Arish, près de Gaza, pour mettre en lumière la situation humanitaire du territoire.
M. Macron et M. El-Sisi ont dîné dans un souk du Caire juste après l'arrivée du président français pour sa visite de 48 heures.

M. Macron a également pris le temps de visiter en privé le nouveau Grand musée égyptien, qui sera officiellement inauguré le 3 juillet et qui présentera 100 000 objets historiques. 

Les deux présidents tiendront une réunion plus formelle lundi matin avant le sommet avec le roi Abdallah. 

"La situation à Gaza sera largement discutée", a déclaré la présidence française à propos de ces réunions, soulignant l'importance de l'Égypte et de la Jordanie pour mettre fin à la guerre.  ***

Une photo montre une vue du nouveau Grand musée égyptien à Gizeh, près du Caire, le 6 avril 2025, après l'arrivée du président français Emmanuel Macron pour une visite de deux jours en Égypte pour des réunions sur Gaza. (AFP)
L'Égypte, tout comme le Qatar et les États-Unis, a joué un rôle de médiateur entre Israël et le Hamas. Les États-Unis ont entre-temps demandé à la Jordanie et à l'Égypte d'accueillir les réfugiés palestiniens de Gaza. 

Depuis l'effondrement, le 18 mars, d'une trêve de courte durée avec le Hamas, Israël s'est efforcé de s'emparer du territoire gazaoui, dans le cadre d'une stratégie visant à contraindre les militants à libérer les otages encore détenus dans la bande de Gaza. 

Parallèlement, Israël a intensifié ses attaques contre le Liban et la Syrie.

Le port d'El-Arish, situé à 50 kilomètres à l'ouest de la bande de Gaza, est un point de transit essentiel pour l'aide internationale destinée à Gaza. 

M. Macron doit y rencontrer des travailleurs humanitaires et des agents de sécurité afin de démontrer sa "mobilisation constante en faveur d'un cessez-le-feu", a indiqué son bureau. 

La majeure partie de l'aide internationale passait par le point de passage de Rafah, entre Gaza et l'Égypte, mais celui-ci a été suspendu par Israël depuis le début du mois de mars. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


La CRR met en garde le public contre les intermédiaires qui proposent leur aide pour l'obtention d'un permis de construire à Riyad

Le siège de la Commission royale pour la ville de Riyad. (Photo RCRC)
Le siège de la Commission royale pour la ville de Riyad. (Photo RCRC)
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  • Toute affirmation ou message publié concernant l'existence d'entités qui autorisent ou facilitent les demandes est sans fondement, prévient la CRR.
  • La Commission a indiqué qu'elle était en train de développer une plateforme électronique destinée à recevoir directement les demandes d'utilisation des terres de la part des citoyens.

RIYAD : « Méfiez-vous des individus ou groupes non autorisés qui proposent leur aide pour les demandes d'utilisation de terrains dans la capitale nationale », a averti dimanche la Commission royale pour la ville de Riyad (RCRC).

La Commission a émis cet avertissement alors qu'elle annonçait la mise en œuvre de la directive royale du prince héritier Mohammed bin Salman visant à prendre des mesures pratiques pour équilibrer le secteur immobilier de Riyad, a rapporté l'Agence de presse saoudienne. 

La CRR a indiqué qu'elle travaillait actuellement à l'élaboration d'une plateforme électronique destinée à recevoir directement les demandes d'utilisation des terres de la part des citoyens, sans avoir recours à des intermédiaires ou à des parties externes. 

Toute affirmation ou message publié concernant l'existence d'entités autorisant ou facilitant les demandes est sans fondement, a déclaré la CRR. 

La Commission a également appelé tout le monde à ne recueillir des informations qu'auprès de sources officielles et à se méfier de toute tentative frauduleuse prétendant octroyer des terres en dehors du cadre réglementaire. 

Le prince héritier Mohammed bin Salman avait auparavant ordonné une série de mesures visant à assurer la stabilité du secteur.

Parmi ces mesures figurait la levée des restrictions sur les transactions foncières et le développement dans le nord de Riyad, comme le recommandait une étude de la CRR et du Conseil des affaires économiques et du développement.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com