L’Omra en trois heures, lors de la première phase de la reprise des services

La première phase autorisera les saoudiens et les expatriés résidant en Arabie Saoudite à effectuer l’Omra, avant d’élargir la capacité dans les prochaines phases pour accueillir des pèlerins venus de l’étranger. (Photo d'archives)
La première phase autorisera les saoudiens et les expatriés résidant en Arabie Saoudite à effectuer l’Omra, avant d’élargir la capacité dans les prochaines phases pour accueillir des pèlerins venus de l’étranger. (Photo d'archives)
Short Url
Publié le Samedi 26 septembre 2020

L’Omra en trois heures, lors de la première phase de la reprise des services

  • Une reprise progressive pourrait aider à atténuer les dommages financiers, selon un expert
  • La première phase devrait débuter le 4 octobre et sera opérée via l’application I’tamarna

LA MECQUE: Chaque pèlerin aura trois heures pour effectuer l’Omra, commençant et se terminant dans les zones de triage autour de La Mecque, durant la première phase de la reprise des services de l’Omra, selon des sources d'Arab News.

La première phase devrait débuter le 4 octobre et sera opérée via l’application I’tamarna.

Le plan est d’avoir des zones de triage autour de la ville sainte, permettant à 6 000 pèlerins d’effectuer l’Omra chaque jour à six heures différentes, chaque groupe de 1 000 pèlerins bénéficiant de trois heures.

Ahmed Bajaiffer, investisseur dans des entreprises de l’Omra, a déclaré que le gouvernement  saoudien avait décidé de résumer les services d’Omra après leur suspension due à la pandémie de coronavirus « car il estime que les musulmans ne doivent pas cesser d’effectuer les pèlerinages, tout en respectant les mesures de précaution ».

La première phase autorisera les saoudiens et les expatriés résidant en Arabie Saoudite à effectuer l’Omra, avant d’élargir la capacité dans les prochaines phases pour accueillir des pèlerins venus de l’étranger.
Que doit-on savoir? 

  • La première phase autorisera les citoyens et les expatriés résidant dans le Royaume d’effectuer l’Omra à une capacité de 30% à partir du 4 octobre, ce qui équivaut à 6 000 pèlerins par jour.
  • La deuxième augmentera la capacité de la Grande Mosquée de 75%, ce qui équivaut à 15 000 pèlerins et 40 000 fidèles par jour à partir du 18 octobre
  • Au cours de la troisième phase, des pèlerins venus de l’étranger pourront effectuer l’Omra à partir du 1er novembre à une capacité de 20 000 pèlerins et 60 000 fidèles par jour.

Bajaiffer a mentionné qu’un forum organisé récemment a discuté d’une capacité de 30 pourcents pour la  première phase. « La performance sera évaluée par les autorités concernées avant d’autoriser un élargissement de la capacité à 75 pourcents lors de la seconde phase et une capacité totale lors de la troisième phase pour recevoir les pèlerins venus de l’étranger ».

Ahmed Saleh Halabi, journaliste et rédacteur spécialisé dans les services de Hajj et d’Omra, a indiqué que la décision de résumer l’Omra souligne le souci des dirigeants saoudiens d’aider les gens à effectuer l’Omra en toute sécurité, conformément aux mesures de précaution.

« Une reprise progressive pourrait aider à atténuer les dommages financiers subis par les entreprises et les institutions de l’Omra », a-t-il expliqué à Arab News.

Halabi a cité le ministre du Hajj et de l’Omra disant qu’ « Il y a plus de 30 entreprises locales et internationales qui peuvent gérer les services de l’Omra fournis aux pèlerins », et il a espéré que cela n'entraînera pas de nouvelles pertes financières pour les entreprises fournissant des services de l’Omra.

 Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Short Url
  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Short Url
  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Short Url
  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.