Chaque année, environ 25 000 bébés naissent prématurément en Arabie saoudite

Le personnel du service de pédiatrie de l'Aya Specialist Hospital célèbre la Journée mondiale de la prématurité. (Photo Fournie)
Le personnel du service de pédiatrie de l'Aya Specialist Hospital célèbre la Journée mondiale de la prématurité. (Photo Fournie)
La Dr Sawsan Hussein Daffa,consultante en néonatologie et chef du service de pédiatrie à l’Aya Specialist Hospital, célèbre la Journée mondiale de la prématurité avec des enfants nés prématurément. (Photo Fournie)
La Dr Sawsan Hussein Daffa,consultante en néonatologie et chef du service de pédiatrie à l’Aya Specialist Hospital, célèbre la Journée mondiale de la prématurité avec des enfants nés prématurément. (Photo Fournie)
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Publié le Vendredi 03 décembre 2021

Chaque année, environ 25 000 bébés naissent prématurément en Arabie saoudite

  • Environ 15 millions de bébés naissent prématurément chaque année dans le monde, ce qui représente environ un bébé sur dix
  • Environ 4% des naissances annuelles totales sont prématurées en Arabie saoudite, selon la Dr Sawsan Hussein Daffa, consultante en néonatologie et chef du service de pédiatrie à l'Aya Specialist Hospital

DJEDDAH: La Journée mondiale de la prématurité, célébrée le 17 novembre pour sensibiliser aux naissances prématurées, a dernièrement été célébrée dans un hôpital saoudien avec des parents accompagnés de leurs enfants nés un peu plus tôt que prévu.  

Environ 25 000 bébés naissent prématurément chaque année en Arabie saoudite, selon un rapport datant de la mi-2020 et produit par l'Autorité générale des statistiques. Environ 15 millions de bébés naissent prématurément chaque année dans le monde, ce qui représente environ un bébé sur dix.  

Selon un rapport de 2018 de l'Organisation mondiale de la santé, plus de 60% des naissances prématurées ont lieu en Afrique et en Asie du Sud, mais cette question touche de nombreux États sur la planète. Dans les pays à faible revenu, en moyenne 12% des bébés naissent trop tôt, contre 9% dans deux à revenu élevé, selon le rapport. Les familles les plus pauvres sont le plus touchées, ajoute le rapport.  

La Dr Sawsan Hussein Daffa, consultante en néonatologie et chef du service de pédiatrie de l’Aya Specialist Hospital, indique à Arab News que près de 4% des naissances annuelles en Arabie saoudite sont prématurées.  

Elle explique qu'un enfant né prématurément pouvait coûter au ministère de la Santé ou à une compagnie d'assurances jusqu'à 100 000 riyals saoudiens (1 SR = 0,24 euros), ajoutant qu'un prématuré peut devoir rester dans un incubateur pendant deux à quatre mois.  

S'exprimant lors de la Journée mondiale de la prématurité en 2019, la Dr Daffa avait indiqué que tout enfant né avant trente-six semaines de grossesse était considéré comme prématuré.  

«Les bébés particulièrement petits sont placés dans des incubateurs pendant une période de trente à soixante jours», avait-t-elle expliqué. «Cela peut coûter aux hôpitaux publics et aux compagnies d'assurances environ 60 000 RS. Certains enfants y sont placés pour de plus longues périodes et peuvent même coûter jusqu’à 100 000 RS.»  

La consultante en néonatologie affirme que jusqu'à 28% des bébés prématurés meurent à la suite de complications, ajoutant qu'un vaccin spécial administré aux bébés nés avant le terme pourrait les protéger contre le virus respiratoire syncytial, qui frappe généralement les prématurés d'octobre à mars.  

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le chef d'état-major libyen est mort dans un "accident" d'avion en Turquie (officiel)

Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
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  • Le chef d’état-major libyen Mohamed al-Haddad et plusieurs hauts responsables militaires sont morts dans un accident d’avion après leur départ d’Ankara
  • Les autorités turques évoquent une urgence liée à un dysfonctionnement électrique ; la Libye observe trois jours de deuil national et a dépêché une délégation pour enquêter

TRIPOLI: Le chef d'état-major libyen et plusieurs autres responsables militaires sont morts dans un "accident" d'avion après avoir quitté la capitale turque Ankara, où ils étaient en visite, a annoncé mardi soir le Premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah.

"C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle du décès du chef d'état-major général de l'armée libyenne, le général de corps d'armée Mohamed Al-Haddad (...), à la suite d'une tragédie et d'un accident douloureux lors de (son) retour d'une mission officielle dans la ville turque d'Ankara", a déclaré M. Dbeibah sur sa page officielle sur Facebook.

Les autorités turques ont annoncé que l'épave de l'avion qui le transportait avait été retrouvée. Elles avaient auparavant indiqué que le contact avait été perdu avec l'appareil moins de 40 minutes après son décollage d'Ankara.

Le général Mohamad al-Haddad, originaire de Misrata (ouest), avait été nommé à ce poste en août 2020 par l'ancien chef du gouvernement Fayez al-Sarraj.

Plusieurs autres responsables militaires se trouvaient à bord selon le Premier ministre libyen: le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Al-Fitouri Ghraybel, le directeur de l'Autorité de l'industrie militaire, Mahmoud Al-Qatioui, et le conseiller du chef d'état-major, Mohamed Al-Assaoui Diab.

Un photographe, Mohamed Omar Ahmed Mahjoub, les accompagnait.

M. Dbeibah a déploré une "grande perte pour la patrie"". "Nous avons perdu des hommes qui ont servi leur pays avec loyauté et dévouement", a-t-il noté.

Le gouvernement d'union nationale (GNU) de M. Dbeibah, basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, a décrété un deuil national de trois jours.

Il a aussi demandé au ministère de la Défense d'envoyer une délégation officielle à Ankara pour faire la lumière sur les circonstances de l'incident, selon un communiqué du gouvernement.

L'appareil "a signalé une urgence due à un dysfonctionnement électrique au contrôle aérien et a demandé un atterrissage d'urgence", a précisé la présidence turque.

Le maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est libyen, a de son côté présenté ses condoléances et dit sa "profonde tristesse".


Le ministre israélien de la Défense promet de ne "jamais quitter" Gaza

Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
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  • Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré qu’Israël « ne quitterait jamais Gaza » et évoqué la création d’avant-postes, avant que son ministère ne précise qu’il n’y a aucune intention de recolonisation
  • Ces propos interviennent alors qu’une trêve fragile est en vigueur et que les médiateurs appellent à la mise en œuvre du plan Trump, qui prévoit un retrait complet israélien de Gaza

JERUSALEM: Le ministre de la Défense israélien Israël Katz a affirmé mardi qu'Israël "ne quitterait jamais Gaza", évoquant la possible création d'avant-postes dans le territoire palestinien ravagé par la guerre, avant que ses services ne modèrent ses propos.

"Nous sommes au cœur de Gaza et nous ne quitterons jamais Gaza", a déclaré M. Katz en déplacement dans la colonie de Beit-El en Cisjordanie occupée, lors d'un discours filmé par des médias israéliens.

"Nous sommes là-bas pour empêcher ce qui s'est passé" de se reproduire, a-t-il ajouté, en référence à l'attaque meurtrière du Hamas palestinien en Israël le 7 octobre 2023.

M. Katz a évoqué l'installation d'avant-postes dans le nord de Gaza, pour remplacer des colonies évacuées par Israël lors de son retrait unilatéral de 2005, citant le modèle de "Nahal", associant présence militaire et implantation agricole.

"Au moment opportun (...) nous établirons dans le nord de Gaza, des avant-postes Nahal à la place des communautés (des anciennes colonies) qui ont été déracinées", a-t-il dit.

Ses services ont rapidement tempéré ses propos, assurant qu'ils "s'inscrivaient exclusivement dans un contexte sécuritaire."

"Le gouvernement n'a aucune intention d'établir des colonies dans la bande de Gaza", selon un communiqué.

Les déclarations du ministre interviennent dans le contexte d'une fragile trêve entrée en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas, sous l'égide de Washington et de médiateurs régionaux.

Les pays médiateurs --Qatar et Égypte-- appellent à la mise en œuvre de la deuxième phase du plan de paix du président américain Donald Trump. Cette étape prévoit notamment un retrait complet des forces israéliennes de la bande de Gaza, et le plan stipule qu'"Israël ne va ni occuper ni annexer Gaza."

Les propos de M. Katz ont suscité de vives critiques dans l'opposition.

"Le gouvernement vote d'une main en faveur du plan Trump, et de l'autre il vend des fables sur des centres de peuplement isolés à Gaza", a assené sur X Gadi Eizenkot, ancien ministre et ancien chef d'état-major.

Jeudi dernier, quelques dizaines d'Israéliens ont pénétré illégalement dans la bande de Gaza, en violation des consignes de l'armée, et y ont planté symboliquement un drapeau israélien, pour appeler à la réoccupation et à la recolonisation du territoire palestinien, réclamée notamment par les ministres d'extrême droite du gouvernement Netanyahu.


Liban: l'Italie souhaite maintenir sa présence militaire après le départ de la force de l'ONU

L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
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  • L’Italie confirme qu’elle maintiendra une présence militaire au Liban même après le retrait progressif de la Finul à partir du 31 décembre 2026
  • Rome met en avant le rôle clé des forces armées libanaises pour la stabilité du Liban et de la région, et appelle à des résultats concrets pour éviter toute exploitation de l’instabilité

ROME: L'Italie souhaite maintenir sa présence militaire au Liban, après le départ des Casques bleus de l'ONU qui commence le 31 décembre 2026, a indiqué lundi le ministère italien de la Défense.

"Même après" le départ de la force de maintien de la paix dans le sud du Liban (Finul) de l'ONU, l'Italie continuera à jouer son rôle soutenant avec conviction la présence internationale" dans ce pays, selon les propos du ministre de la Défense Guido Crosetto sur X.

Interrogé par l'AFP pour savoir si cela signifiait une "présence militaire" italienne, un porte-parole du ministère a confirmé que oui.

M. Crosetto a également souligné "le rôle fondamental" des forces armées libanaises "pour garantir la stabilité non seulement au Liban mais dans toute la région".

Le ministre a en outre assuré que Rome œuvrait à ce que les discussions en cours dans la région se traduisent par "des résultats concrets et que personne ne puisse tirer des avantages d'une situation d'instabilité dans le sud du Liban".

L'Italie est, avec 1.099 militaires, le deuxième contributeur de la Finul, derrière l'Indonésie (1.232) et cinq généraux italiens ont été parmi les chefs des Casques bleus au cours des 20 dernières années.